Le sous-traitant français en électronique Lacroix Electronics, filiale du groupe Lacroix, a réalisé un chiffre d’affaires de 220,6 M€ pour son exercice annuel clos fin septembre, en progression de 23,1% par rapport à l’exercice précédent. Cette forte croissance,- supérieure aux prévisions initiales-, a été générée principalement par le secteur automobile en Pologne, malgré la baisse enregistrée en Allemagne (-10,9%) et dans les études de conception (-20%) …

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Globalement, le chiffre d’affaires annuel du groupe Lacroix a progressé de 8,2%, à 355,8 M€.
La branche Télégestion affiche un chiffre d'affaires annuel de 35,8 M€ (+18%). Cette forte progression a été obtenue tant en France (+15%) qu'à l'export (+30%) où les filiales espagnole et italienne affichent une hausse respective de 35 et 60%.

La branche signalisation affiche des ventes annuelles en retrait de 16,7%, à 99,5 M€. La baisse atteint 4,5%, hors marché écotaxes, dans un contexte très difficile où la baisse des volumes s'accompagne d'une tension sur les prix.

TES Electronic Solutions, filiale d'Advans Group, rassemble ses activités dans les technologies graphiques automobiles, les interfaces homme-machine (IHM) et les systèmes d'aide à la conduite (ADAS) au sein d'un nouveau centre de compétences en technologies automobiles avancées (AAT), situé à Stuttgart …

« Au cours de nombreuses discussions avec nos clients, nous avons décelé un besoin de l'industrie automobile pour des technologies et des services dans les domaines des systèmes d'aide à la conduite (ADAS), des tableaux de bord numériques et des systèmes d'info-divertissement embarqués » déclare Jürgen Zeller, p-dg de TES. « Nous concentrons toutes nos forces dans la mise en place de la nouvelle équipe. En plus des spécialistes qui sont déjà parmi nous, nous recrutons des ingénieurs de haut-niveau possédant des compétences dans ces domaines d'activité », ajoute-t-il.

Le premier projet du centre de Stuttgart est consacré à la reconnaissance des personnes en vision panoramique 3D.

TES Electronic Solutions (« TES ») est un prestataire international dans le domaine du développement électronique et de la fourniture de technologies. L’entreprise intervient sur les marchés de l'automobile, de l'aéronautique, des semiconducteurs, de l'industriel, de l'électroménager et de l'audio professionnel. TES possède 11 centres de design à travers le monde, dont sept en Allemagne, les autres étant situés en Grande-Bretagne, en Inde, en Serbie et en Bulgarie. L’entreprise propose ses services en développement électronique hardware, logiciel embarqué, signaux mixtes, ASIC RF et en développement de FPGA, systèmes, sous-systèmes ou au niveau composants.

A l’occasion du salon Electronica, le fabricant de semiconducteurs japonais Renesas a officialisé l’ouverture début octobre à Düsseldorf, d’un centre de compétences à vocation mondiale pour les systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS). Ce centre est dirigé par Jean-François Chouteau …

L’automobile représente environ 60% du chiffre d’affaires de Renesas, selon EETimes Europe. Aussi, l’installation en Europe d’un centre mondial pour le développement de microcontrôleurs dédiés aux systèmes ADAS représente-elle une reconnaissance importante de l’expertise du Vieux Contient en matière d’innovation dans l’automobile. Ce centre emploie environ 90 personnes de huit nationalités, a détaillé à notre confrère, Jean-François Chouteau. Une puissance de traitement élevée et une sûreté de fonctionnement indispensables aux systèmes avancés d’aide à la conduite automobile seront les deux piliers sur lesquels s’appuieront les travaux de développement du centre de Düsseldorf.

Au troisième trimestre 2014, le Toulousain Actia Group, spécialisé dans les systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications, a poursuivi sa dynamique de croissance avec un chiffre d’affaires de 83,3 M€, en hausse de 15,7% par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent. Ses ventes cumulées sur 9 mois ressortent à 247,1 M€, en progression de 13,5% par rapport à janvier-septembre 2013 …

La branche Automobile profite du succès des dernières innovations apportées sur ses produits, notamment dans les systèmes embarqués, qui renforcent la récurrence de ses contrats. Avec un chiffre d’affaires trimestriel de 72,8 M€ en hausse de 12,8% par rapport au troisième trimestre 2013, la branche confirme son rythme de croissance. Les ventes cumulées sur les 9 premiers mois 2014 s’élèvent à 216,7 M€, en augmentation de 10,8 % par rapport à 2013.

L’activité trimestrielle de la branche Télécommunications progresse sensiblement de 40,0% à 10,5 M€ grâce notamment à des facturations exceptionnelles sur des contrats militaires. En cumulé au 30 septembre 2014, son chiffre d’affaires ressort à 30,4 M€ soit 12,3% de l’activité globale.

Les performances d’activité sur les 9 premiers mois de l’exercice permettent au groupe Actia d’anticiper un niveau de chiffre d’affaires 2014 proche de 330 M€, soit une croissance annuelle supérieure à l’objectif initial de 8% annoncé en août dernier.

A l’heure où la France renoncerait finalement au permis de conduire à puce, selon le Figaro, le Français Gemalto rebondit aux Etats-Unis. Le leader mondial de la sécurité numérique annonce en effet l'acquisition de l’Américain Marquis ID Systems (MIDS), fournisseur de premier rang de solutions et services intégrés d'émission de permis de conduire et de documents d'identification aux Etats-Unis. Les modalités de l'opération n'ont pas été divulguées …

« Gemalto et MIDS sont particulièrement complémentaires car de plus en plus d'Etats cherchent à améliorer la sécurité de leurs programmes de permis de conduire et d'identité, ainsi qu'à introduire des technologies plus récentes, telle que le permis de conduire sur mobile », commente Paul Beverly, Vice Président Exécutif de Gemalto.

Depuis près de 14 ans, MIDS est spécialisé dans les systèmes d'émission et d'enregistrement personnalisés et sécurisés répondant aux besoins de chaque Etats, et conformes aux standards de l'AAMVA (American Association of Motor Vehicle Administrators).
Ensemble, Gemalto et MIDS comptent apporter à leurs clients des solutions d'identité innovantes et la capacité de mettre en œuvre des programmes de cartes à grande échelle.

Gemalto, déjà présent dans plus de 80 programmes gouvernementaux à travers le monde, fournit les administrations nationales, provinciales et locales avec des passeports électroniques, des permis de conduire, des cartes d'identité et de santé et des systèmes de gestion des frontières. L'entreprise opère plus de 31 centres d'émission dans le monde.
Présent dans 44 pays, Gemalto emploie plus de 12 000 salariés travaillant depuis 85 bureaux et 25 centres de recherche et de développement logiciel et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros.

Selon Garner, le nombre d’objets connectés en 2015 devrait atteindre 4,9 milliards d’unités, soit un bond de 30% par rapport à 2014. En 2020, leur nombre pourrait même atteindre 25 milliards d’unités. L’Internet des objets constitue donc bien une aubaine pour les fabricants de composants qui sauront adapter la baisse des prix à l’envol des volumes …

Les applications grand public devraient largement dominer le marché de l’Internet des objets en nombre d’unités (près de 2,9 milliards d’unités l’an prochain ; 13 milliards en 2020), mais ce sont les applications professionnelles en entreprise qui généreront la majorité des revenus, écrit le cabinet d’études. Le secteur automobile, en particulier, devrait enregistrer la plus forte croissance l’an prochain, représentant alors 372 millions d’objets connectés, soit un bond de 95%.

Dans l’industrie, ce sont les secteurs de la production, de l’énergie et du transport qui constitueront les trois premiers secteurs verticaux qui feront appel à l’IoT en 2015, représentant à eux trois 736 millions d’objets connectés l’an prochain. En 2020, le classement sera inversé, l’énergie représentant le secteur vertical le plus important, devant la production et les applications publiques gouvernementales. Ces trois secteurs représenteront alors 1,7 milliard d’objets connectés, écrit Gartner. Le secteur de l’énergie gagnera sa première place grâce au déploiement de compteurs intelligents. Quant aux applications publiques, ce sont les investissements dans la rue intelligente et l’éclairage public économe en énergie qui les propulseront au troisième rang des applications verticales de l’IoT. Globalement, Gartner estime que l’IoT mobilisera des dépenses de services de 69,5 milliards de dollars en 2015 et 263 milliards de dollars en 2020.

Un marché de près de 45 milliards de dollars pour les semiconducteurs en 2020

Une autre étude de Gartner estime que le marché des semiconducteurs pour l’IoT progressera de 36,2% l’an prochain, porté par les besoins en capteurs, traitement des données et circuits de communication. Une progression à comparer à la hausse de 5,7% prévue par le cabinet d’études américain pour l’ensemble du marché des puces l’an prochain. Le marché des circuits de traitement de données pour l’IoT (microcontrôleurs, processeurs embarqués) sera le plus important du secteur des composants pour l’IoT l’an prochain, représentant 7,58 milliards de dollars, tandis que le segment des capteurs (optiques et non optiques) enregistrera la plus forte progression (+47,5% en 2015).

Parmi les 15 objets connectés les plus en vue d’ici à 2020, classés par Gartner en terme de contenu semiconducteurs en valeur, six concernent l’automobile ( pour des applications de maintenance prédictive, sécurité, véhicule autonome, etc.). L’éclairage à DEL, la smart TV pour le résidentiel, ainsi que les montres et lunettes intelligentes constitueront également des applications de premier plan pour l’IoT.

Globalement Gartner prévoit que le marché des semiconducteurs pour l’IoT représentera près de 45 milliards de dollars en 2020, contre à peine 10 milliards cette année. La progression est fulgurante, mais le montant total reste raisonnable en regard du nombre de pièces envisagés (25 milliards d’objets). Le contenu semiconducteur pour connecter un objet à Internet sera donc particulièrement faible, la « fonctionnalité IoT » devenant une « commodité » bas coût. Une donnée que les fabricants de composants devront intégrer dans leur stratégie de développement sur ce marché de masse.