A l’instar de son partenariat avec Audi, STMicroelectronics vient de signer un accord stratégique avec Hyundai Autron, filiale du groupe coréen automobile Hyundai Motor spécialisée dans les applications électroniques. Les deux partenaires développeront ensemble des systèmes de contrôle/commande électronique pour applications automobiles …

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Les ingénieurs de ST et de Hyundai Autron démarreront ce projet par des semiconducteurs destinés aux applications de transmission, et plus particulièrement par les unités de gestion de moteur. Les deux entreprises explorent simultanément les possibilités d'élargir leur coopération à d'autres applications. Dans un premier temps, des produits standard pour applications spécifiques (ASSP) de ST seront utilisés dans des véhicules de nouvelle génération avec un échantillonnage prévu dans le courant de cette année.

ST apporte à cette collaboration ses technologies automobiles, notamment dans le domaine de la puissance intelligente avec des filières telles que la filière BCD (Bipolar-CMOS-DMOS). Les technologies de puissance intelligente de ST doivent permettre d'intégrer les fonctions d'interface, de contrôle et de communications dans la section de commande électrique (power-driver).

En 2012, la Direction générale de l’armement (DGA) aura ainsi investi 725 millions d’euros dans les études amont irriguant l’industrie de défense française, selon le bilan annuel présenté par Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement. Ce montant sera porté à 750 millions d’euros en 2013 …

L’effort de recherche s’appuie également sur un tissu de PME françaises que la DGA accompagne à travers son dispositif RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale). RAPID a rencontré à nouveau un succès en 2012 avec 62 projets sélectionnés. Une des mesures phares du Pacte Défense PME lancé par le ministre de la Défense, lors du forum DGA innovation le 27 novembre 2012, est l’augmentation de 25% sur trois ans des crédits RAPID.

En matière de coopération, Laurent Collet-Billon a mentionné les perspectives offertes par l’axe franco-britannique sur les drones de combat pour préparer le futur de l’aviation de combat européenne, ainsi que le dialogue soutenu avec l’Allemagne et l’Italie.
Parallèlement à l’investissement pour l’avenir, la DGA a poursuivi en 2012 la livraison de nouveaux matériels à l’armée française : par exemple, la première frégate multimissions FREMM, le système FELIN qui équipe désormais 50% des régiments d’infanterie, les 4 premiers NH90 CAIMAN TTH, le 40e hélicoptère d’attaque TIGRE, 2 systèmes de défense anti aérienne SAMP/T, l’armement sol air pour frappes de précision AASM.

Au total, l’équipement des forces a généré en 2012 un montant de 10 984 millions d’euros de paiements à l’industrie, en hausse de 10% par rapport à 2011.

Les engagements de commande réalisés par la DGA se sont élevés à 6368 millions d’euros. Les deux dernières commandes de l’année 2012, à fort contenu technologique, sont le programme COMCEPT de communications numériques militaires par satellite à très haut débit (voir notre article), et l’étude de levée de risques F3-R du prochain standard du Rafale.

Bilan d’activités 2012 de la DGA

Soucieux de valoriser au mieux les investissements réalisés en recherche et développement, le conseil d’administration d’Alpha MOS a encouragé le management du spécialiste des nez électroniques à rechercher les voies d’une mise en exploitation de tout ou partie de ses brevets …

Dans ce cadre, la société a engagé des négociations autour des micro-capteurs et nez électroniques miniaturisés avec une société spécialisée dans la valorisation des actifs incorporels qui pourrait aboutir à la mise en place, en complément de l’activité historique d’Alpha MOS, d’un modèle de concession de licences sur tout ou partie des brevets existants et des brevets futurs éventuels.

Spécialiste de la numérisation de l’odorat, du goût et de la vue, et leader mondial de la fabrication de nez, langue et œil électroniques à usage industriel, Alpha MOS détient un parc de plus de 1800 instruments installés à travers le monde.

Le Parisien Sequans Communications, qui développe des puces LTE et WiMAX pour les équipementiers télécoms, doit trouver la transition bien longue entre le WiMAX qui s’étiole et le LTE qui tarde à se déployer. En 2011, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 22,3 millions de dollars, en chute de 76,3% par rapport aux 93,7 millions de dollars de 2011, pour une perte nette de 33 M$, contre un déficit de 0,4 M$ …

Au dernier trimestre, Sequans a enregistré un chiffre d’affaires de 3,1 M$, en chute de 60,8 % en trois mois et de 72,8% sur un an, pour une perte nette de 9,9 M$. Pour le trimestre en cours, Sequans vise un CA de 2,5 M$ à 3,5 M$.

Patient, Sequans estime que ses revenus liés aux puces LTE commenceront à prendre leur essor à partir du deuxième semestre 2013.

Astrium, filiale d’EADS et numéro un de l’industrie spatiale européenne, et son partenaire Actia Sodielec, spécialiste des télécommunications militaires, viennent de se voir notifier par la Direction générale de l’armement (DGA) le contrat Comcept pour une durée de 17 ans. Comcept va permettre aux armées françaises d’accéder, dès 2014, à des capacités satellitaires haut-débit complémentaires à celles offertes par l’actuel système Syracuse …

Comcept utilisera principalement les capacités du satellite franco-italien Athena-Fidus, dont le lancement est prévu d’ici un an. Comcept sera également compatible avec les futurs réseaux par satellites commerciaux en bande Ka, offrant ainsi une couverture mondiale.
Comcept mettra à la disposition de l’armée de Terre, de l’armée de l’Air et de la Marine Nationale françaises des stations fixes et déployables en métropole comme sur les théâtres d’opérations, leur permettant d’échanger des données, des vidéos et des communications téléphoniques en technologie tout IP (Internet Protocol) de dernière génération. Le contrat prévoit également en option l’intégration de stations mobiles embarquées sur véhicules, navires, avions ou drones.

Comcept est destiné à doter les armées françaises d’un segment sol en bande Ka pour communiquer par satellite en très haut débit et de manière sécurisée. Ce sera le premier réseau militaire de ce type en Europe.

Les équipes françaises d’Astrium Services assureront la maîtrise d’œuvre générale de Comcept et seront également responsables de l’ingénierie et des essais du système. Pendant toute la durée du contrat (17 ans), Astrium Services sera également chargée de son maintien en condition opérationnelle et de sécurité (MCO et MCS). Astrium travaillera en partenariat avec la société Actia Sodielec, co-contractant, une ETI (entreprise de taille intermédiaire) spécialiste des télécommunications par satellite déjà fournisseur du ministère français de la Défense, qui sera chargée de l’ingénierie, de l’intégration et du MCO des stations sol utilisateurs.

Le Suédois HMS Industrial Networks a acquis IXXAT Automation, un fournisseur de technologies de communication industrielle pour les industries de l’automatisme, de la machine-outil et de l’automobile. IXXAT a été fondé en 1987 à Weingaren en Allemagne. Ensemble IXXAT et HMS deviennent un groupe industriel de 350 collaborateurs générant un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros avec une couverture géographique élargie …

Alors qu’IXXAT est un fournisseur de solutions de communication industrielle autour de CAN, EtherCAT, Powerlink et Flexray, HMS a une forte position sur Profibus / ProfiNet et DeviceNet / EtherNet/IP.

IXXAT Automation génère un revenu annuel de 14 millions d’euros avec 85 employés dont 50 ingénieurs de développement. HMS Industrial Networks est un fournisseur suédois de solutions de communication industrielle et de télégestion employant 260 personnes, pour un chiffre d’affaires de 42,5 Me en 2012.