Même s’il ne représente aujourd’hui que 7% des ventes totales de circuits intégrés, le marché mondial des circuits intégrés pour l’automobile, devrait croître de 52% entre 2012 et 2016, passant ainsi de 18,2 à 27,7 milliards de dollars, selon IC Insights. Avec une croissance annuelle moyenne de 11%, le marché des circuits intégrés pour l’automobile constitue ainsi l’un des segments à la croissance la plus rapide du marché des puces …

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Ecrans tactiles, GPS commandé à la voix, radio par satellite, systèmes de vision de nuit, aide au stationnement, … : les applications de l’électronique dans l’automobile sont multiples et potentiellement sans fin.

En 2012, les circuits analogiques ont représenté le secteur le plus important des circuits pour l’automobile, représentant 41% de ce marché. Ils sont utilisés dans une multitude d’applications (contrôle de vitesse, ouverture des portes, lève-vitres, réglage des sièges, etc.). L’essor de l’éclairage à DEL dans l’automobile leur garantit un potentiel de croissance important. Les microcontrôleurs constituent le second marché des circuits pour l’automobile, absorbant 36% des ventes en 2012.

Tombé dans l’escarcelle de Google à l’été 2011 dans une transaction de 12,5 milliards de dollars, Motorola Mobility avait annoncé un an plus tard, en août 2012, son intention de supprimer 4000 emplois à travers le monde, soit une réduction de 20% de l’effectif du constructeur américain de téléphones mobiles. Hier, un porte-parole de la firme a confirmé que le site de Toulouse de Motorola Mobility, qui s’occupe de développement logiciel pour mobiles, fermerait ses portes fin mai, condamnant 180 emplois …

En France, Motorola Mobility conserve un site à Saclay, en région parisienne.

Rappelons qu’en décembre dernier, la filiale de Google avait signé un accord avec l’Américain Arris, spécialisé dans les équipements pour les réseaux vidéo, voix et données sur IP, notamment pour les câblo-opérateurs, pour lui céder son activité décodeurs TV et produits résidentiels associés pour 2,35 milliards de dollars. Ces activités rassemblées sous l’entité Motorola Home ont représenté un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards de dollars.

Alors que les terminaux mobiles 4G commencent à éclore dans les allées du Mobile World Congress à Barcelone, la Commission européenne annonce que 50 millions d’euros seront investis dans la recherche pour assurer la mise en place de la technologie mobile 5G à l'horizon 2020, l'objectif étant de ramener l’Europe dans le peloton de tête de l’industrie mondiale de la téléphonie mobile …

Dans l'ensemble, entre 2007 et 2013, l'Union européenne devrait avoir investi plus de 700 millions d'euros dans la recherche et les futurs réseaux, dont une moitié allouée à des technologies sans fil qui contribuent au développement des réseaux 4G et 4G+.

En 2020, les communications mobiles mondiales devraient être multipliées par 33 par rapport à leur niveau de 2010. L’accès à Internet se fera alors majoritairement par des dispositifs sans fils comme les smartphones, les tablettes, les capteurs et autres appareils mobiles.

« Chaque entreprise et chaque citoyen de l’Union européenne doit avoir l’assurance de conserver un accès aisé, fiable et rapide à internet lorsqu’il se déplace », commente la Commission. Ainsi, une nouvelle vague de projets de recherche a pour ambition de placer des technologies mobiles à très haut débit au cœur de la vie quotidienne des Européens : METIS, 5GNOW, iJOIN, TROPIC, Réseautage dématérialisé mobile, COMBO, MOTO et PHYLAWS sont certains de ces nouveaux projets de recherche de l'Union qui s'intéressent à l’architecture et aux besoins en fonctionnalités des réseaux 5G/4G+. Le projet METIS, en particulier, a ainsi gagné 16 millions d’euros d’investissements nouveaux de l’UE.

Par exemple, l’objectif technique global de METIS est de pouvoir proposer un concept de système qui supporte des volumes de données mobiles 1000 fois plus élevés par zone ; de 10 à 100 fois plus d’appareils connectés ; un débit d’accès moyen par utilisateur de 10 à 100 fois plus important ; des batteries à durée de vie 10 fois plus longue pour des communications de machine à machine à faible consommation ; un temps de latence de bout-à-bout divisé par 5.

En 2012, le chiffre d’affaires d’EADS a progressé de 15%, à 56,5 milliards d’euros. Cette performance solide reflète essentiellement la hausse des volumes et un cours du dollar américain plus favorable pour Airbus Commercial, ainsi que les fortes progressions d’Eurocopter et Astrium. Les livraisons se sont maintenues à un niveau élevé, avec 588 avions livrés chez Airbus Commercial, 29 appareils chez Airbus Military et 475 hélicoptères chez Eurocopter …

Le bénéfice (EBIT) avant éléments non récurrents a fortement progressé pour atteindre 3,0 milliards d’euros (2011 : 1,8 milliard d’euros) pour EADS et 1,8 milliard d’euros environ pour Airbus (2011 : 0,5 milliard d’euros environ). Le résultat net du groupe aéronautique a augmenté de 19% pour atteindre 1 228 millions d’euros (2011 : 1 033 millions d’euros).
Par grandes filiales, le chiffre d’affaires consolidé d’Airbus a progressé de 17% à 38 592 millions d’euros (2011 : 33 103 millions d’euros), reflétant la hausse des livraisons d’appareils commerciaux. L’EBIT consolidé d’Airbus a plus que doublé à 1230 millions d’euros (2011 : 584 millions d’euros).

Le chiffre d’affaires d’Eurocopter a augmenté de 16% pour atteindre le montant record de 6 264 millions d'euros (2011 : 5 415 millions d'euros). L’EBIT de la division s’est apprécié de 20%, à 311 millions d’euros (2011 : 259 millions d’euros).

Le chiffre d’affaires d’Astrium a augmenté à 5817 millions d’euros en 2012 (2011 : 4 964 millions d’euros). L’EBIT a progressé de 17% à 312 millions d’euros (2011 : 267 millions d’euros).

Le chiffre d’affaires 2012 de Cassidian est resté stable dans l’ensemble, à 5740 millions d’euros (2011 : 5 803 millions d’euros). En 2012, l’EBIT s’est inscrit en baisse à 142 millions d’euros (2011 : 331 millions d’euros), reflétant les charges exceptionnelles de 198 millions d’euros enregistrées au quatrième trimestre.

Les prises de commandes d’EADS se sont élevées à 102,5 milliards d’euros (2011 : 131,0 milliards d’euros), reflétant la bonne tenue de la dynamique commerciale sur l’ensemble des activités du Groupe. Airbus Military, Eurocopter, Astrium et Cassidian ont toutes vu leurs prises de commandes augmenter en glissement annuel, tandis qu’Airbus Commercial a dépassé ses objectifs, enregistrant 914 commandes brutes pour 2012. Fin décembre 2012, le carnet de commandes du groupe s’établissait à 566,5 milliards d’euros (fin 2011 : 541,0 milliards d’euros), en hausse de 5 %. Le carnet de commandes des activités de défense a reculé à 49,6 milliards d’euros (fin 2011 : 52,8 milliards d’euros).

En 2013, le nombre de commandes brutes d’avions commerciaux, s’élevant à 700 environ, devrait être supérieur aux livraisons. Les livraisons d’Airbus devraient continuer à progresser pour se situer entre 600 et 610 avions commerciaux. En raison de la baisse des livraisons d’A380, le chiffre d’affaires devrait enregistrer une croissance modérée en 2013.

Archos a réalisé un chiffre d'affaires de 49,8 M€ au quatrième trimestre 2012 contre 65,2 M€ au quatrième trimestre 2011, soit un recul de 23,6%. Le chiffre d'affaires cumulé sur l'année 2012 atteint ainsi 154,9 M€, en baisse de 10% par rapport à 2011 …

Le ralentissement de l'activité constaté sur la fin du premier semestre 2012 s'est poursuivi au cours du second semestre. Le marché des tablettes a été notamment impacté par l'arrivée de produits « subventionnés » par des acteurs majeurs jusqu'ici peu influents sur le segment du matériel : Amazon avec ses tablettes Kindle Fire ainsi que Google avec ses tablettes Nexus.

Ces produits sont proposés pratiquement à prix coûtant et viennent encore renforcer une guerre des prix qui n'a fait que s'intensifier au cours de l'année, pesant sur le volume d'affaires et la rentabilité d’Archos. Le groupe français publiera ses résultats annuels le 22 mars prochain.

Pour se prémunir contre les attaques informatiques malveillantes à l’encontre de ses systèmes embarqués, le groupe aéronautique Boeing vient de racheter la petite entreprise californienne Acalis, spécialisée dans les processeurs de sécurité sur une puce. Le montant de l’acquisition de cette entreprise de 40 personnes n’a pas été dévoilé …

La technologie d’Acalis sera notamment mise en œuvre dans les systèmes avioniques de Boeing Defense, Space & Security, une filiale du groupe aéronautique de 33 milliards de dollars de CA qui emploie 60 000 personnes dans le monde. « Avec ces processeurs embarqués, les pilotes de nos avions de combat pourront remplir leurs missions et ne pas être fragilisés par des cyber-attaques et autres malwares à l’encontre des systèmes électroniques de l'avion », commente le président de Boeing Military Aircraft.