Dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, le gouvernement officialise ce matin le lancement début 2015 de la seconde phase de l’action « cœur de filière » du numérique, dotée de 150 M€, et qui s’articule autour de trois nouveaux appels à projets : logiciel embarqué et objets connectés, sécurité numérique, calcul intensif et simulation numérique …

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Au-delà des actions « cœur de filière » programmées pour 150 M€ en 2013 et déclinées dans ces appels à projets, le gouvernement va consacrer dans les prochains mois une nouvelle enveloppe de 400 M€ en faveur du développement du numérique dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. De nouveaux appels seront lancés à ce titre en 2015.

Les trois domaines concernés de la seconde phase de l’action « cœur de filière » du numérique, dotée de 150 M€, demandent des investissements ciblés, notamment en recherche et développement et représentent d’importantes opportunités de création de valeur et de différenciation, pour les acteurs de ces secteurs, notamment les start-ups et les nouveaux entrants.

Emmanuel Macron, Axelle Lemaire et Louis Schweitzer, commissaire général à l’Investissement, souhaitent ainsi investir dans les technologies et les usages du numérique pour doter la France d’entreprises compétitives dans ce secteur.

« La maîtrise de ces technologies constitue également un élément-clé de compétitivité industrielle pour l’ensemble des filières économiques utilisatrices : automobile, aéronautique, énergie... Par cette action, le Programme des investissements d’avenir permettra en particulier de soutenir les projets proposés dans le cadre des plans numériques de la Nouvelle France Industrielle », souligne le communiqué du gouvernement.

Cette initiative qui représente plusieurs dizaines de millions d’euros vise à poursuivre l’effort de plus de 100 M€ déjà mobilisés ces deux dernières années pour soutenir plus de 40 projets innovants rassemblant 180 entreprises de toutes tailles, dans les technologies et dans les usages : la simulation numérique dans le secteur céréalier, la mise en place d’un réseau de communication bas débit pour l’aéronautique, l’utilisation du Big Data pour améliorer la recherche d’emploi ou encore le développement de tablettes et smartphones sécurisés.



Des exemples des projets aidés sont détaillés ICI en annexe.

Reflex CES (Custom Embedded Systems), pme française de l'embarqué filiale de PLDA Group, annonce la reprise des activités cartes de ses sociétés sœurs PLDA et Accelize au sein de PLDA Group. Cette opération s’inscrit dans la stratégie de diversification mise en place par Reflex CES vers les solutions à base de FPGA complexes …

Le transfert comprend l’ensemble des cartes vendues initialement par PLDA. Ce nouveau portefeuille, composé de cartes accélératrices, de traitement et de prototypage à base de FPGA, vient compléter l’offre existante de Reflex CES mettant en œuvre la technologie FPGA pour des cartes aux formats PCIe, VPX et CompactPCI.

« C’est une nouvelle étape clé dans notre stratégie de croissance qui nous positionne comme un partenaire hardware de premier plan pour les toutes solutions à base de FPGA, qu’elles soient MOTS ou COTS. En réunissant toutes les activités hardware au sein de Reflex CES, la société est en ordre de marche pour adresser de nouveaux marchés et réaliser une croissance de 20% dès 2015 », se réjouit Sylvain Neveu, directeur général de Reflex CES et de PLDA Group.

Des spécifications à la fabrication de série, Reflex CES met son expertise de la conception de cartes complexes, design FPGA, développement logiciel et intégration pour fournir des systèmes embarqués personnalisés clé en mains à ses clients. Avec une maîtrise des applications haut débit, de l’analogique et des systèmes durcis, Reflex CES adresse un large panel d’applications des secteurs militaire /aéronautique, télécommunications, vision, médical et industrie.

Le Britannique ARM souligne l’importance de la sécurité dans l’Internet des objets en annonçant ce matin l’acquisition du Néerlandais Offspark, un spécialiste des logiciels de sécurité pour les communications IoT. Sa technologie PolarSSL sera intégrée dans la plateforme ARM mbed pour permettre aux clients de concevoir des produits IoT avec logiciel de cryptographie et haut niveau de sécurité des communications …

La technologie PolarSSL du Batave est déjà intégrée dans une large variété de produits dont des capteurs, des modules de communications et des smartphones.

La technologie PolarSSL constituera le cœur de la stratégie de sécurité des communications et de cryptographie logicielle du Britannique dont la solution sera rebaptisée ARM mbed TLS (pour Transport Layer Security). Pour autant la technologie PolarSSL continuera d’être commercialisée en open source pour les développeurs faisant appel à d’autres architectures.

Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé.

Le Taïwanais Delta Electronics a décerné son prix de « Meilleur partenaire commercial 2014 pour la région EMEA » à Avnet Abacus, distributeur spécialisé dans les composants passifs, les connecteurs, les composants électromécaniques et de puissance dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) pour ses résultats exceptionnels obtenus tout au long de l’année avec la gamme de blocs d’alimentation industriels du fabricant …

« Les compétences et le dévouement des spécialistes en alimentation et de l’équipe commerciale d’Avnet Abacus sont pour beaucoup dans la croissance de notre entreprise dans la région EMEA cette année », explique Günter Meisen, directeur commercial senior, responsable du groupe d’entreprises Alimentation mobile chez Delta Electronics Europe.

« Avec la sensibilisation croissante à la durabilité, les technologies d’alimentation se doivent d’être propres et peu énergivores. Delta développe des blocs d’alimentation industriels stables et hautement efficaces qui sont produits selon les normes environnementales les plus strictes et dans le respect de la sécurité. Nous devons cette récompense à l’approche prospective de Delta et à l’innovation continue de nos clients qui créent la demande pour de tels produits. », a rétorqué Alan Jermyn, vice-président du marketing européen chez Avnet Abacus.

Cap’Tronic, programme national d'accompagnement des PME pour l'intégration de nouvelles solutions électroniques et logicielles dans leurs produits, présente son nouveau guide, Choisir un OS embarqué. Objectif : aider les managers et les chefs de projet à faire le point, dans le cadre de l'évolution de leurs produits vers plus de connectivité, sur les couches logicielles à implémenter, au travers d'une série de questionnements …

La compétitivité des PME françaises, quelle que soit leur activité, reposera en grande partie ces prochaines années sur leur capacité à intégrer l'univers numérique en rendant, en premier lieu, leurs produits communicants.

Dans le processus de déploiement de l'internet des objets et des systèmes embarqués, se pose rapidement la question de l'utilisation et du choix d'un système d'exploitation sur lequel reposeront tous les développements logiciels.

De l'identification des contraintes de fonctionnement (Safe, Smart & Secure), du choix du modèle libre ou commercial, de la consommation énergétique, de l'interopérabilité, de l'évolutivité attendue et de la capacité des équipes de développement à s'approprier la solution, dépendra la réussite technique mais également économique du projet. Le guide Choisir un OS embarqué propose à cette fin un regard critique sur les principaux critères de choix et les coûts engendrés par telle ou telle solution.

Sans chercher l'exhaustivité, ce guide permet aux chefs de projet d'anticiper la demande marché et de s'interroger sur ce qu'ils attendent de l'évolution de leurs produits et de leurs capacités à apporter une réponse différenciante en termes de valeur par la proposition de nouvelles fonctions et de nouveaux usages.

« Fortes de ce premier bilan, les PME pourront ensuite trouver au sein du programme Cap’Tronic les leviers essentiels au développement de leurs projets, que ce soit au travers des ateliers dédiés à un OS spécifique ou via l'accompagnement personnalisé d'un des 24 ingénieurs présents sur le territoire français », commente l’association.

Télécharger le guide CapTronic « Choisir un OS embarqué »

Harman International Industries, spécialiste américain des produits audio, d’info-divertissement pour le grand public, l’automobile et le professionnel, vient d’annoncer coup sur coup l’acquisition de deux entreprises dans les domaines des logiciels et des services associés. Harman acquiert ainsi le Californien Symphony Teleca pour 780 M$ et l’Israélien Red Bend Software pour 170 M$ …

Symphony Teleca emploie plus de 8000 personnes dans le monde, essentiellement des ingénieurs de développement logiciel et de conception, et a réalisé un chiffre d’affaires de 370 millions de dollars en 2014. L’entreprise fournit des services d’intégration et de développement logiciel pour aider ses clients à concevoir des produits et des technologies pour tirer parti de la convergence des terminaux, des capteurs, de l’informatique en nuages et des données. Harman compte sur cette acquisition pour s’imposer sur le marché de l’Internet des objets dont le logiciel est une composants clé du succès. Symphony Teleca a notamment participé au développement de plus de 800 produits Android. L’entreprise compte parmi ses plus de 300 clients actifs, Microsoft, Intel, Adobe, Jaguar Land Rover, Verizon, Comcast, Sirius XM et Tesco, dans des secteurs d’activités aussi divers que les télécoms, l’automobile, la santé, l’électronique grand public, le commerce de détail ou les médias.

Implanté en Israël, Red Bend Software s’adresse notamment aux fabricants de terminaux mobiles et opérateurs de réseaux mobiles, pour leur fournir des technologies de gestion de logiciels pour objets connectés, notamment des mises à jour logicielles à distance. L’entreprise revendique plus de 2 milliards de mobiles faisant appel à ses technologies pour leur mise à jour logicielle. Harman compte sur cette acquisition pour développer notamment les mises à jour logicielles à distance dans l’automobile.

Connu des audiophiles au travers de ses marques AKG, Harman Kardon, Infinity, JBL, Lexicon, Mark Levinson et Revel, le groupe Harman emploie 16 600 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 5,6 milliards de dollars (pour son exercice clos fin septembre 2014). L’entreprise souligne que plus de 25 millions de voitures équipées de ses systèmes audio et d’info-divertissement sont actuellement en circulation. Harman s’était également illustré en 2004 en rachetant QNX, un éditeur de système d’exploitation temps réel pour l’embarqué, qu’il avait revendu à Blackberry en 2010.