Le Coréen Samsung Electronics annonce ce matin avoir lancé la production de masse de son premier processeur d’applications pour mobiles réalisé en technologie FinFET 14 nm, procédé qu’il considère comme le process le plus avancé de l’industrie pour la fabrication de circuits logiques …

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« Comparé à notre procédé 20 nm, notre nouveau process FinET 14 nm nous permet de réaliser des circuits intégrés 20% plus rapides, avec une consommation électrique réduite de 35% et des gains de productivité améliorés de 30% », assure le géant coréen. Le process 14 nm de Samsung fait appel à une structure de transistors FinFET 3D, contrairement à la structure planaire des générations précédentes (20 nm et au-delà).

Samsung, qui produit également des mémoires en technologie 3D V-NAND depuis 2013, estime qu’il a désormais toutes les cartes en mains pour produire des mémoires et des circuits logiques les plus avancés, repoussant ainsi les limitations des conceptions planaires des générations précédentes.

Après l’Europe avec Data Modul, Arrow Electronics poursuit sa stratégie d’acquisitions ciblées, cette fois-ci en Asie. L’Américain vient en effet de signer un accord définitif pour le rachat du distributeur de composants taïwanais ATM Electronic, qui opère également en Chine continentale. ATM emploie 200 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 500 M$ …

Cette acquisition va renforcer l’offre produits d’Arrow en Asie concernant les processeurs embarqués, les composants de gestion de puissance, ainsi que les composants passifs, les connecteurs et les composants électromécaniques.

Rappelons qu’Arrow Electronics vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 22,77 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport à 2013 et de 3% sur une base ajustée (hors impact des variations monétaires et des acquisitions). Son bénéfice net a atteint 498 M$, contre 399,4 M$ lors de l’exercice précédent. Les seules ventes annuelles de la division Composants ont représenté 14,39 milliards de dollars, en hausse de 4,2% par rapport à 2013.

Samsung Display va investir 3,6 milliards de dollars entre 2015 et 2017 dans la fabrication d’écrans Oled (Organic Light-Emitting Diode), a annoncé en Corée, à l’agence Reuters, un porte-parole du groupe coréen …

Les écrans Oled qui sortiront dans la nouvelle usine serviront à équiper des smartphones et des tablettes, notamment ceux du groupe Samsung, a poursuivi le porte-parole. Pour l’heure, l’information n’a pas encore été officialisée sur le site du fabricant d’afficheurs.

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC a annoncé à Taïwan sa décision d’investir 500 milliards de dollars taïwanais (15,8 milliards de dollars) dans l’extension d’un complexe industriel existant, sans toutefois préciser le calendrier des dépenses qui s’échelonnera, en tout état de cause, sur plusieurs années …

L’information, qui n’est pas encore officialisée sur le site du premier fondeur mondial, a été rapportée par EETimes Asia. Rappelons que lors de la présentation de ses résultats annuels, TSMC avait indiqué vouloir investir cette année entre 11,5 et 12 milliards de dollars dans ces usines.

L’investissement est prévu dans le Central Taiwan Science Park, et devrait conduit à créer 5000 emplois supplémentaires. Le site emploie actuellement 3400 personnes.

TSMC rencontre actuellement une croissance insolente : le premier fondeur mondial affiche pour le mois de janvier un chiffre d’affaires de 87,12 milliards de dollars taïwanais (2776 M$), en hausse de 25,3% par rapport à décembre 2014, et en progression spectaculaire de 69,4% par rapport à janvier 2014. Espérons que cet emballement de l’activité repose sur une demande concrète et non pas sur les anticipations de ses clients par crainte de manquer de capacités de production pour la fabrication de leurs circuits.

Par comparaison, son compatriote b]UMC publie pour le mois de janvier un chiffre d’affaires de 12,88 milliards de dollars taïwanais (407 M$), en hausse de 5,6% par rapport à décembre 2014, et en progression de 28,03% par rapport à janvier 2014.

L’Américain Ixys, un fabricant de semiconducteurs de puissance et des circuits mixtes dédiés, annonce le rachat du Coréen Radiopulse, une entreprise fabless spécialisée dans le développement de solutions sans fil basées sur le protocole Zigbee qui combinent microcontrôleur et circuit RF. Le montant de l’acquisition est de 16,5 M$ en numéraire, avec un versement potentiel supplémentaire de 6 M$ …

Les solutions économes en énergie de Radiopulse sont destinées à des applications faible consommation pour les marchés de l’industriel, du médical, du grand public, du smart grid et de l’Internet des objets.

Radiopulse complète le portefeuille de microcontrôleurs d’Ixys (qui inclut les microcontrôleurs et les circuits de type SoC pour l’embarqué de Zilog), avec des émetteurs-récepteurs RF et des microcontrôleurs 8 bits pour l’embarqué.

La Corée est décidément une terre de prédilection pour Ixys. En mai 2013, l’Américain avait déjà acquis l’activité microcontrôleurs 4 et 8 bits de Samsung Electronics. Le montant de l’acquisition était d’environ 50 M$ et englobait près de 80 produits, les stocks, la propriété intellectuelle et les autres actifs liés aux microcontrôleurs 4 et 8 bits du Coréen. Cette activité est venue renforcer la division circuits intégrés d’Ixys, qui intègre Zilog, un pionnier des microcontrôleurs racheté par Ixys en février 2010.

En 2014, UMC aura investi 1,4 milliard de dollars, contre 1,1 milliard en 2013. Pour 2015, le fondeur taïwanais prévoit d’investir 1,8 milliard de dollars, dont 89% à destination de l’augmentation de ses capacités de production sur tranches de 300 mm en technologies avancées. Une bonne partie sera ainsi consacrée à la technologie 28 nm, qui n’a représenté que 4% de ses revenus en 2014 …

Si, comme nous l’annoncions en début d’année (voir notre article), les clients, du fait des difficultés de production dans les technologies les plus avancées (16 nm et 14 nm), se retournent vers des technologies plus matures comme le 28 nm, il n’est pas du tout sûr (c’est un euphémisme) que les capacités de production supplémentaires envisagées par UMC soient disponibles à temps pour éviter les engorgements …

Au quatrième trimestre, le fondeur taïwanais UMC a réalisé un chiffre d’affaires de 37,24 milliards de dollars taïwanais (1,18 milliard de dollars), pour un bénéfice net de 144 M$. Ses revenus ont progressé séquentiellement de 5,7% et de 21,2% par rapport au dernier trimestre 2013 et ses usines ont tourné à 93% de leur capacité de production.

Au total, durant le trimestre, UMC a traité 1,43 million de tranches (en équivalent 200 mm). En un trimestre, la part de son chiffre d’affaires réalisé pour des circuits en technologie 28 nm est passé de 3% à 7%, à comparer à 21% pour la technologie 40 nm.

Pour le premier trimestre 2015, UMC prévoit de faire tourner ses usines à 90% de leur capacité de production. Le nombre de tranches traitées devrait augmenter de 2% à 3% en trois mois, avec un prix moyen de ventes en hausse de 3%.