Lors de la visite de Manuel Valls au Premier ministre chinois Li Keqiang à Pékin, le Conseil Général de la Meuse et le groupe Beijing Shenan ont signé un accord pour la création d’ici au deuxième semestre 2016, d’une usine de produits d’éclairage à DEL de 60 000m² employant à terme 200 personnes sur la zone d'activité des Souhesmes, près de Verdun. Un investissement de près de 100 millions d’euros sera réalisé afin d’alimenter le marché européen en éclairage à faible consommation énergétique …

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Beijing Shenan emploie plus de 40 000 personnes, réalise plusieurs milliards de chiffre d’affaires à travers le monde en particulier dans le secteur des DEL.

Parallèlement, à l’occasion du voyage de Manuel Valls en Chine, le groupe Arelis, spécialisé en conception électronique, a signé, en présence des Premiers ministres chinois et français, un protocole d’accord avec le groupe chinois Beijing Shenan pour la création sur le site TGV Meuse d’un centre européen de recherche et de développement commun.
Ce projet Arelis/Shenan, avec le soutien du Conseil Général de la Meuse, présidé par le Sénateur Namy, contribue à réindustrialiser la région en s’appuyant sur les points forts technologiques de la Lorraine.

Cette annonce fait suite à celle de mai dernier : la création du pôle de recherche de 6200m² labellisé Pacte Lorraine présenté par le Conseil général de la Meuse et le groupe Arelis. Le département de la Meuse et l’industriel français présentaient à cette occasion ce pôle favorisant le développement de nouvelles solutions en radiofréquence / hyperfréquence et en gestion de l’énergie. Ce centre R&D d’Arelis sera situé sur la zone d’activités de TGV MEUSE (90ha) jouxtant la gare TGV à 59 minutes du cœur de Paris et de l’aéroport Charles De Gaulle.

Devenue une ETI industrielle, Arelis réalise 45% de son chiffre d’affaires à l’export avec notamment de grands projets d’infrastructures d’équipements de la nouvelle télévision numérique au standard DVB-T2 en Russie, Israël et dernièrement en Ouganda. Le groupe investit plus de 15% de son chiffre d’affaires en R&D pour concevoir, industrialiser et fabriquer des équipements pour les filières de l’industrie aéronautique et spatiale, de la défense, du transport et des télécommunications.

Arelis prévoit de réaliser 57M€ de chiffres d’affaires en 2015 contre 47M€ réalisés en 2014 dont plus de 45% à l’export. Un chiffre d’affaires multiplié par 2 par rapport à 2013.

Qualcomm a cédé et vient de signer un accord pour mettre fin aux différends juridiques avec les autorités chinoises qui accusaient l’Américain d’abus de position dominante. Même si cette accusation est jugée infondée par le numéro un mondial des circuits pour téléphones mobiles, Qualcomm a préféré transiger devant l’importante du marché chinois de la téléphonie mobile…

Qualcomm va donc notamment verser 975 millions de dollars à la NDRC (National Development and Reform Commission). L’Américain va également réduire le taux de royalties pour les fabricants de terminaux faisant appel à ses technologies pour le marché chinois.

Parallèlement, Qualcomm a actualisé ses prévisions de résultats pour son exercice annuel qui se terminera le 27 septembre 2015. Qualcomm vise désormais un chiffre d’affaires annuel compris entre 26,3 et 28 milliards de dollars. Soit une évolution de -1% à +6% par rapport à l’exercice précédent, pour un bénéfice net par action de 4,85 à 5,05 dollars, en recul de 4% à 8% sur un an.

Spécialisé dans les équipements à base de laser pour la production de semiconducteurs, de composants passifs, de DEL et d’autres composants technologiques, l’Américain Electro Scientific Industries (ESI) a finalisé l’acquisition du Chinois Wuhan Topwin Optoelectronics Technology. Le montant de l’acquisition, annoncée à la mi-novembre 2014, n’a pas été dévoilé …

Topwin est spécialisé dans les machines laser de milieu de gamme pour diverses applications : découpe de circuits imprimés, matrice ITO pour écrans tactiles, soudure de précision et plus généralement une variété d'applications de marquage et de découpe.

L’an passé, 1,167 milliard de smartphones ont été livrés dans le monde, soit 25,9% de plus qu’en 2013, selon TrendForce. Les fabricants chinois (Lenovo, Huawei, Xiomi, Coolpad, ZTE et TCL enn tête) ont pratiquement fait jeu égal avec Samsung et Apple réunis.
Les fabricants chinois ont en effet vendu 453,4 millions de smartphones l’an passé, contre 518 millions d’unités pour les ventes cumulées de Samsung et Apple, selon le cabinet d’études taïwanais …

Le Coréen Samsung, dont le positionnement trop haut de gamme lui a été défavorable l’an passé, a connu une année difficile. S’il reste le premier fabricant mondial de smartphones avec 326,4 millions d’unités vendues (+8,4%), sa part de marché s’est effritée, passant de 32,5% en 2013, à 28% en 2014.

Second fabricant mondial, Apple tient son rang avec 191,3 millions de terminaux vendus (+24,5%) et une part de marché de 16,4%. Avec 70 millions de smartphones livrés (+75,4% !), le Coréen LG fait un retour triomphal à la quatrième place mondiale.

LG se situe toutefois derrière le Chinois Lenovo, qui, à la faveur du rachat des mobiles de Motorola à Google, occupe le troisième rang mondial avec 90 millions d’unités livrées et une part de marché de 7,9%.

Ensuite parmi les dix premiers fabricants mondiaux, figurent cinq autres fabricants chinois (Huawei, Xiaomi, Collpad, ZTE et TCL). Les fabricants chinois doivent certes leurs rangs à leurs positions sur leur marché local, mais de tels succès les inciteront bien évidemment à conquérir le marché mondial.

Pour le seul marché chinois, TrendForce estime que 20% des smartphones vendus étaient des modèles 4G en 2014, un ratio qui devrait grimper à plus de 40% en 2015.

Les équipementiers télécoms chinois Huawei et ZTE, présents sur les marchés des réseaux d’opérateurs, des communications d’entreprise et des smartphones, ont réalisé des chiffres d’affaires annuels en hausse respectives de 20% et de 8% en 2014, avec des bénéfices confortables …

En 2014, le chiffre d’affaires de l’équipementier télécoms chinois Huawei devrait atteindre entre 287 et 289 milliards de yuans (entre 39,3 milliards et 39,5 milliards d’euros), enregistrant ainsi une hausse de près de 20% par rapport à 2013, selon les données préliminaires du fabricant. Son bénéfice net devrait se situer entre 4,6 milliards et 4,7 milliards d’euros, soit une marge de 12%, stable par rapport à 2013. En 2014, Huawei a investi entre 5,4 milliards et 5,5 milliards d’euros en R&D, une hausse de 28% par rapport à 2013.

Le chiffre d’affaires de la division Réseaux de Huawei a enregistré une hausse de près de 15% grâce à l’augmentation soutenue en investissements 3G et le bond des investissements 4G dans le monde entier. La division Entreprise de Huawei a connu une croissance de 27% environ. Cette division fournit des services auprès de plus de 100 des 500 plus grandes sociétés mondiales. Enfin, la division Consumer de Huawei, à destination du grand public, a, elle, enregistré un chiffre d’affaires en hausse de près de 32% par rapport à 2013 grâce à une augmentation des ventes de smartphones de moyenne et haute de gamme.

Résultant de la demande en matière de réseaux 4G LTE et de smartphones, l’équipementier chinois ZTE annonce, pour sa part, une hausse de 8% de son chiffre d’affaires, à 81,24 milliards de yuans (13,05 milliards de dollars). Le bénéfice net attribuable aux actionnaires de la société cotée devrait atteindre 2,64 milliards de yuans (424 millions de dollars) en 2014, contre 1,36 milliard il y a un an. ZTE est un fournisseur de systèmes de télécommunications, de terminaux mobiles et de solutions technologiques d’entreprise destinés au grand public, aux opérateurs, aux entreprises et aux clients du secteur public.

Neuf sociétés chinoises font partie des 50 premières entreprises mondiales fabless de circuits intégrés recensées par IC Insights en 2014. Elles représentent 8% du CA cumulé de 80,5 milliards de dollars des 50 premières fabless, soit plus du double de la part de marché des entreprises fabless européennes et japonaises réunies …

En 2009, une seule entreprise chinoise (HiSilicon) faisait partie du classement. IC Insights rappelle que le plan des autorités chinoises de bâtir une industrie nationale compétitive et conquérante en services de production de fonderie a échoué jusqu’ici face à l’hégémonie taïwanaise. En revanche, en matière de conception de circuits intégrés, il faudra à l’avenir compter de plus en plus avec la Chine.

Il faut dire que le gouvernement chinois met les moyens pour bâtir une industrie des semiconducteurs : un plan national de 19,5 milliards de dollars, sans compter les 97,4 milliards apportés par des initiatives locales et privées. En créant ainsi un environnement dynamique à l’éclosion des fabless, la Chine a le potentiel pour changer significativement le paysage des fournisseurs de circuits intégrés, commente IC Insights.

Le pays a toutefois encore du chemin à faire pour rattraper les Etats-Unis : 19 entreprises américaines font partie du Top50 des entreprises fabless et s’arrogent 64% des ventes totales des 50 entreprises du classement. Par comparaison, le Japon ne représente que 1% du Top50 et les autres pays (Corée du Sud, Singapour, etc.) seulement 6%.