Freescale Semiconductor et les Bell Labs, l’outil de recherche industrielle d’Alcatel-Lucent, annoncent l’extension de leur partenariat de recherche pour favoriser l’innovation autour des réseaux virtualisés. En particulier, les deux partenaires vont collaborer pour créer le premier composant d’accès universel, dans l’optique de la convergence des technologies sans fil et filaires …

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La recherche et le développement ciblant l'évolution du réseau d'accès sans fil vers la 5G, et la convergence entre les technologies filaires et sans fil figureront en effet parmi leurs projets de recherche les plus innovants des deux entreprises. Plus précisément, les entreprises vont collaborer pour créer le premier composant d'accès universel qui pourra être utilisé de manière flexible pour toute combinaison de connexions filaires et sans fil.

La collaboration associera les connaissances de Freescale dans les circuits réseau avancés et le logiciel avec l’expertise système de Bell Labs pour définir et établir des solutions de convergence. L’idée est développer une technologie d’accès hautement configurable pour supporter les réseaux filaires et 5G dans une seule architecture pour accélérer et simplifier le déploiement des réseaux prochaine génération, permettant ainsi aux opérateurs de réduire leurs investissements et le coût d’exploitation de leurs réseaux. Les deux entreprises prévoient que leur projet de recherche aura débouché au premier trimestre 2017.

Sigfox, l’opérateur d’un réseau international dédié à l’Internet des objets (IoT) alliant économie d’énergie et faible coût qui vient de lever 100 M€, participe aux travaux du projet Mustang, lancé par Airbus Defence and Space en partenariat avec Sysmeca et le centre de recherche CEA-Leti. Ce projet repose sur l’utilisation de satellites en complément des réseaux cellulaires terrestres afin d’offrir une couverture globale et continue des objets connectés …

Son objectif : développer une solution d’accès hybride terrestre/satellite pour permettre la pénétration du marché mondial de l’Internet des Objets et ancrer un positionnement stratégique des entreprises françaises sur ces nouveaux marchés.

L’explosion annoncée du nombre d’objets connectés ne sera en effet possible que si les réseaux s’adaptent. Notamment en offrant des communications mobiles, de haute qualité et à faible coût, sur tout le territoire et à tout moment.

C’est la raison d’être du projet Mustang, qui repose sur l’utilisation de satellites en complément des réseaux cellulaires terrestres afin d’offrir une couverture globale et continue. Le terminal bi-mode satellite/terrestre permettra de basculer automatiquement entre ces deux modes de communication en fonction de la disponibilité des ressources selon l’endroit où se trouve l’objet connecté.

La communication avec le réseau terrestre de Sigfox se fera sur les bandes 868 et 915 MHz. Cette solution permettra de communiquer avec les objets connectés, à l’échelle mondiale, en s’appuyant sur de nouvelles technologies de communications terrestres et satellite de façon à offrir aux utilisateurs un service totalement intégré, optimisé et à faible coût pour l’échange de petits messages.

D’une durée de trois ans, ce projet comprendra le développement du circuit intégré de communication du terminal, l’optimisation des protocoles associés et la validation du système au travers d’applications aéronautiques notamment. Les évolutions des technologies de circuit intégré et la conception d‘un protocole de communication optimisé pour les petits messages sont les atouts majeurs pour atteindre les performances escomptées.

Suivi par la DGE (Direction Générale des Entreprises), le projet Mustang bénéficiera d’une aide publique dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), piloté par le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et le ministère en charge du numérique (voir notre article).

« Nous sommes heureux de pouvoir mettre notre technologie et notre expertise au service de ce projet qui poursuit le même objectif que Sigfox : permettre la continuité de la connectivité en toute circonstance et ainsi, assurer l’essor de l’Internet des objets », commente Christophe Fourtet, Directeur Scientifique de Sigfox.

Le marché européen de la distribution de composants a progressé de 5,7% en 2014, selon les statistiques de l’IDEA, l’association internationale des distributeurs en électronique. L’an passé, la croissance en Europe dans la distribution a été tirée par le marché français (+8,3%), devant les pays nordiques (+,8%), l’Allemagne (+6,5%), l’Italie (+4,1%) et le Royaume-Uni (+2,6%) …

Par type de produits, le marché européen de la distribution de semiconducteurs a progressé de 7,1% l’an passé, loin devant la croissance du marché des composants passifs (+3,7%) et des composants électromécaniques (+2,9%). Globalement, les prises de commandes pour l’ensemble de l’année ont été supérieures de 3,7%, à celles de 2013, selon Gary Kibblewhite, qui présente les statistiques annuelles dans IDEA News, la lettre trimestrielle de l’association, dont le taux de représentativité atteint 66% du marché européen de la distribution.

Au quatrième trimestre, le book-to-bill de la profession en Europe s’est redressé, atteignant 1,05, contre 0,99 au troisième trimestre 2014.

Selon le document qui nous a été transmis par l’IDEA, en France, les commandes de semiconducteurs pour l’ensemble de 2014 ont été supérieures de 5,8% à celles de 2013, tandis que les facturations ont progressé de 9%. Pour les composants passifs, la progression des commandes atteint 5,1% dans l’Hexagone, tandis que les facturations ont progressé de 7,9%. Pour les composants électromécaniques, la progression des commandes a atteint 9,9% en 2014 par rapport à 2013, tandis que les facturations ont de 10,1%.

Le distributeur en ligne et par catalogue RS Components lance en France un nouveau service pour pallier l’obsolescence de produits d’automatisme. Par ailleurs, RS vient de recevoir le prix du partenaire Keysight Technologies pour ses solides performances de fidélité et d'engagement de sa clientèle, en tant que distributeur en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique …

Le prix reconnaît l'expansion réalisée par RS en Europe sur la gamme de test et mesure de Keysight grâce à la fidélité de ses clients. Keysight et RS entretiennent des relations commerciales de longue date, qui leur permettent d'offrir une expertise en équipements de test et de mesures électroniques, à un large éventail de clients dans les secteurs de l’industrie et de la conception électronique dans la région EMEA.

Par ailleurs, RS lance en France un nouveau service qui permet de pallier l’obsolescence de produits d’automatisme. Ce nouveau service concerne dans un premier temps les cartes Entrées/Sorties les plus courantes, en tout 47 produits spécifiques de Télémécanique et April, livrables à J+1.

Aujourd’hui, les automates types TSX série 7 et April série5000/7000 sont obsolètes car le fabricant a arrêté de les garantir depuis 2012. Même si ces appareils ont une trentaine d’années, le parc installé reste important sur le marché français. Il existe des dizaines de milliers de ces automates encore en fonction en France. On estime entre 3 et 400 000 cartes E/S pour la série 7 par exemple.

Pour répondre à cette problématique, RS France a décidé de commercialiser sur son site un certain nombre de ces cartes Entrées /Sorties qui ne sont plus disponibles à la vente. Ce sont des cartes reconditionnées, testées selon les procédures fabricants et garanties 3 mois. L’offre est pour le moment constituées de 25 cartes E/S, 4 cartes d’alimentation rack pour les automates TSX47-67-87-107 et 18 cartes E/S pour automates April 5000/7000. En acceptant d’acheter ces cartes chez RS, les clients se voient proposer en retour le rachat de leurs cartes usagées au prix de 80€ pièce afin de les recycler selon les procédures en vigueur.

« Ce service est un premier pas vers la gestion de l’obsolescence pour nos clients dans le domaine de la maintenance. Il répond à une problématique réelle. Pour le moment il s’agit d’un test sur le marché français. A l’avenir, si les tests sont concluants, nous pourrions développer notre offre sur d’autres typologies de produits ou d’autres marques », affirme Stéphane Maffli Country Manager RS France.

Digigram, concepteur de technologies et de solutions pour les professionnels de l'audiovisuel, a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 6,2 millions d’euros, en hausse de 6% par rapport à 2013 …

Dans la poursuite des neufs premiers mois, l'audio (96,3% du chiffre d'affaires total) affiche une hausse de 7,1% au quatrième trimestre, pour un chiffre d'affaires de 6 M€ sur l'exercice, en hausse de 6,8%. Cette progression bénéficie des bonnes performances de l'activité cartes son, produit historique du groupe, et de l'activité audio sur IP qui enregistrent respectivement des hausses de 14,0% et 57,7% sur l'année.

Le chiffre d'affaires de l'activité vidéo (3,7% du chiffre d'affaires total) ressort à 264 K€ sur l'exercice.

Dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, le gouvernement officialise ce matin le lancement début 2015 de la seconde phase de l’action « cœur de filière » du numérique, dotée de 150 M€, et qui s’articule autour de trois nouveaux appels à projets : logiciel embarqué et objets connectés, sécurité numérique, calcul intensif et simulation numérique …

Au-delà des actions « cœur de filière » programmées pour 150 M€ en 2013 et déclinées dans ces appels à projets, le gouvernement va consacrer dans les prochains mois une nouvelle enveloppe de 400 M€ en faveur du développement du numérique dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. De nouveaux appels seront lancés à ce titre en 2015.

Les trois domaines concernés de la seconde phase de l’action « cœur de filière » du numérique, dotée de 150 M€, demandent des investissements ciblés, notamment en recherche et développement et représentent d’importantes opportunités de création de valeur et de différenciation, pour les acteurs de ces secteurs, notamment les start-ups et les nouveaux entrants.

Emmanuel Macron, Axelle Lemaire et Louis Schweitzer, commissaire général à l’Investissement, souhaitent ainsi investir dans les technologies et les usages du numérique pour doter la France d’entreprises compétitives dans ce secteur.

« La maîtrise de ces technologies constitue également un élément-clé de compétitivité industrielle pour l’ensemble des filières économiques utilisatrices : automobile, aéronautique, énergie... Par cette action, le Programme des investissements d’avenir permettra en particulier de soutenir les projets proposés dans le cadre des plans numériques de la Nouvelle France Industrielle », souligne le communiqué du gouvernement.

Cette initiative qui représente plusieurs dizaines de millions d’euros vise à poursuivre l’effort de plus de 100 M€ déjà mobilisés ces deux dernières années pour soutenir plus de 40 projets innovants rassemblant 180 entreprises de toutes tailles, dans les technologies et dans les usages : la simulation numérique dans le secteur céréalier, la mise en place d’un réseau de communication bas débit pour l’aéronautique, l’utilisation du Big Data pour améliorer la recherche d’emploi ou encore le développement de tablettes et smartphones sécurisés.



Des exemples des projets aidés sont détaillés ICI en annexe.