Le marché de l’Internet des objets est bien l’eldorado annoncé, selon Yole Développement. Mais pour le cabinet d’études lyonnais, les opportunités de marché pour les fabricants de composants et principalement de capteurs sont à saisir rapidement, car après un pic à 70 milliards de dollars en 2018, le marché des composants de l’IoT tomberait à 46 milliards en 2023 …

publicité

Yole Développement distingue les trois composantes du marché de l’Internet des Objets : l’industrie électronique qui fournit les composants et singulièrement les capteurs ; les opérateurs télécoms qui déploient les réseaux et les infrastructures de stockage de données sur le cloud pour opérer les services de l’IoT et enfin, les sociétés de services qui créent les prestations de services autour de l’IoT pour valoriser et traiter les données ou les vendre à des entreprises tierces. A titre d’exemple pour illustrer le poids de chacun des acteurs, Yole estime que globalement le marché de l’IoT représentera 400 milliards de dollars en 2024, dont 46 milliards pour le matériel, 59 milliards pour le cloud et 296 milliards pour le traitement des données. Dans certains cas, le ratio de marché entre les composants et les services de traitement de données pourrait même atteindre 1 pour 50 !

Pour les fabricants de composants, le marché de l’IoT devrait représenter une opportunité de marché de 9,5 milliards de dollars dès cette année, qui grimpera à 70 milliards en 2018, avant de commencer à reculer pour descendre à 46 milliards en 2024. Car pour alimenter son essor phénoménal, le marché de l’Internet des Objets a besoin de composants et surtout de capteurs en très grand nombre et à coûts très bas. Ainsi, la pression sur les prix des capteurs sera énorme, avance Yole Développement, qui estime qu’au fur et à mesure l’essor des services, la baisse des prix des composants devra être du même ordre que l’explosion des volumes, les fournisseurs fonctionnant alors avec des marges a minima. D’où l’importance de démarrer au plus tôt sur ce marché, avant que la faiblesse des marges et l’énormité des volumes n’en rendent le ticket d’entrée hors d’atteinte.


Cliquer sur l’image pour accéder à plus de détails sur l’étude.