On attendait Apple et c’est finalement Synaptics qui va reprendre l’activité de Renesas dans les circuits de commande d’afficheurs LCD de petite et moyenne taille pour smartphones et tablettes. Spécialisé dans les interfaces homme-machine et notamment les solutions tactiles pour smartphones et tablettes, ainsi que les touchpad pour PC, l’Américain Synaptics annonce ne effet ce matin l’acquisition de 100% de Renesas SP Drivers pour 475 M$, valorisant l’entreprise à 515 M$ …

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Renesas souhaitait se désengager de cette entreprise créée en 2008 sous forme d’une société commune entre le groupe japonais (55% du capital), son compatriote Sharp (25%), Global Powertec (16%) et le Taïwanais Powerchip (4%). Engagé depuis plusieurs années dans une vaste restructuration, Renesas compte en effet se recentrer sur trois marchés principaux : l’automobile, l’industriel et les réseaux, ainsi que les solutions pour applications d’usage général.

Renesas SP Drivers, qui emploie environ 350 personnes, a réalisé au terme de l’exercice clos fin mars un chiffre d’affaires de 650 millions de dollars, dégageant un cash flow d’environ 100 M$.

Avec cette acquisition, Synaptics va multiplier par 1,5 la taille du marché qu’il adresse et accélère sa stratégie d’intégration des fonctions écrans tactiles et commande d’afficheur. En novembre dernier, Synaptics avait également racheté son compatriote Validity Sensors, un spécialiste des solutions biométriques d’authentification par empreintes digitales pour smartphones, tablettes et PC portables. Le montant de l’acquisition était de 92,5 millions de dollars en numéraire et en actions, ainsi qu’un paiement supplémentaire sur les performances à venir sur plusieurs années qui pourra porter le montant total de l’acquisition jusqu’à 255 millions de dollars.

Parallèlement, Synaptics a relevé ses prévisions de chiffre d’affaires trimestriel et annuel, porté par une demande plus forte que prévu de ses produits pour terminaux mobiles et PC. Pour le trimestre qui s’achèvera à la fin du mois, l’Américain devrait en effet réaliser un chiffre d’affaires de 300 M$ à 310 M$, soit une hausse de 30% à 35% par rapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent. Synaptics achèverait ainsi son année sur un CA annuel de 933M$ à 943 M$, soit un bond de 41% à 42% par rapport à l’exercice précédent. Avec Renesas SP Drivers, l’entreprise devrait ainsi employer environ 1600 personnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,6 milliard de dollars.

Le marché de l’Internet des objets est bien l’eldorado annoncé, selon Yole Développement. Mais pour le cabinet d’études lyonnais, les opportunités de marché pour les fabricants de composants et principalement de capteurs sont à saisir rapidement, car après un pic à 70 milliards de dollars en 2018, le marché des composants de l’IoT tomberait à 46 milliards en 2023 …

Yole Développement distingue les trois composantes du marché de l’Internet des Objets : l’industrie électronique qui fournit les composants et singulièrement les capteurs ; les opérateurs télécoms qui déploient les réseaux et les infrastructures de stockage de données sur le cloud pour opérer les services de l’IoT et enfin, les sociétés de services qui créent les prestations de services autour de l’IoT pour valoriser et traiter les données ou les vendre à des entreprises tierces. A titre d’exemple pour illustrer le poids de chacun des acteurs, Yole estime que globalement le marché de l’IoT représentera 400 milliards de dollars en 2024, dont 46 milliards pour le matériel, 59 milliards pour le cloud et 296 milliards pour le traitement des données. Dans certains cas, le ratio de marché entre les composants et les services de traitement de données pourrait même atteindre 1 pour 50 !

Pour les fabricants de composants, le marché de l’IoT devrait représenter une opportunité de marché de 9,5 milliards de dollars dès cette année, qui grimpera à 70 milliards en 2018, avant de commencer à reculer pour descendre à 46 milliards en 2024. Car pour alimenter son essor phénoménal, le marché de l’Internet des Objets a besoin de composants et surtout de capteurs en très grand nombre et à coûts très bas. Ainsi, la pression sur les prix des capteurs sera énorme, avance Yole Développement, qui estime qu’au fur et à mesure l’essor des services, la baisse des prix des composants devra être du même ordre que l’explosion des volumes, les fournisseurs fonctionnant alors avec des marges a minima. D’où l’importance de démarrer au plus tôt sur ce marché, avant que la faiblesse des marges et l’énormité des volumes n’en rendent le ticket d’entrée hors d’atteinte.


Cliquer sur l’image pour accéder à plus de détails sur l’étude.

La Chine est le premier marché mondial en matière d’adoption de la technologie M2M (Machine-to-Machine) avec plus de 50 millions de connexions, soit plus d’un quart du marché total du M2M en 2013, selon un rapport publié par la GSMA. Une étroite collaboration entre les principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays, des entreprises d’État et le gouvernement a permis une croissance spectaculaire du marché en un laps de temps relativement court, pour jeter les bases du développement de l’Internet des objets …

« La Chine est un pays au développement rapide qui investit dans des technologies de communications qui rendront ses villes plus intelligentes et offriront une meilleure qualité de vie à ses citoyens », a déclaré Alex Sinclair, directeur de la technologie à la GSMA. « Un soutien proactif du gouvernement a profité à la Chine et à ses opérateurs de téléphonie mobile, alors que dans de nombreux marchés internationaux, l’incertitude réglementaire a freiné le déploiement des solutions M2M. Le marché exploitable et les opportunités de croissance future sont gigantesques, en particulier lorsque l’on tient compte du grand nombre d’objets, tels les voitures ou les appareils domestiques, qui pourraient potentiellement être connectés via une liaison mobile. »

L’Asie, le plus vaste marché pour le M2M, représentait fin 2013 40% des 189 millions de connexions M2M dans le monde. L’Asie a ajouté 55 millions de connexions M2M entre 2010 et 2013, -à comparer à 29,1 millions en Europe et à 15,1 millions en Amérique du nord- et la Chine a constitué le principal moteur de croissance dans la région, ajoutant près de 39 millions de connexions M2M durant cette période. La demande de la part des secteurs de l’énergie et des transports explique l’essentiel de cette croissance, alors que les solutions M2M gagnent également du terrain dans les secteurs de l’automobile, des villes intelligentes, des soins de santé, de l’éducation et du commerce de détail.

Une autre étude publiée par Ericsson prévoit un triplement, voire un quadruplement du nombre de connexions M2M cellulaires d’ici à 2019, à partir de 200 millions de connexions fin 2013. Si les connexions 2G sont aujourd’hui majoritaires, l’équipementier suédois prévoit un basculement de la majorité des connexions M2M vers les 3G/4G dès 2016. En 2019, le standard LTE devrait représenter, à lui-seul, 20% des connexions entre machines.
Le rapport de la GSMA (*) révèle par ailleurs que les principaux opérateurs de téléphonie mobile chinois - China Mobile, China Unicom et China Telecom - ont mis au point des prestations de services M2M complexes allant au-delà de la fourniture d’une connectivité de base. Elles associent généralement une plate-forme horizontale générique, conçue pour fonctionner dans tous les secteurs industriels, et des plates-formes verticales dédiées pour des domaines d’application spécifiques tels l’automobile ou les soins de santé.


Télécharger le rapport de la GSMA

(*) La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile du monde entier. Présente dans plus de 220 pays, la GSMA rassemble près de 800 opérateurs mobiles dans le monde, ainsi que 250 sociétés dans l'écosystème mobile élargi, dont des fabricants de téléphones et d'appareils, de logiciels, des fournisseurs d'équipement, des sociétés Internet et des organismes dans les secteurs des services financiers, de la santé, des médias, des transports et des marchés publics.

Selon SEMI, les facturations mondiales d’équipements pour SC ont représenté 10,15 milliards de dollars au premier trimestre, soit une hausse de 9% par rapport au quatrième trimestre 2013 et un montant supérieur de 39% par rapport au premier trimestre 2013 …

Quant aux commandes du premier trimestre, elles ont représenté 9,89 milliards de dollars, soit une baisse de 5% en trois mois et une hausse de 27% par rapport au premier trimestre 2013.

En Europe, les livraisons en équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont représenté 580 M$, en hausse de 1% en trois mois et de 55% sur un an. Les investissements en équipements pour SC en Europe ont ainsi représenté moins de 6% du total mondial.

Thales vient de finaliser l’acquisition de l’Américain LiveTV pour un montant total de 399 millions de dollars. Cette acquisition renforce la présence de Thales dans le multimédia de cabine, avec la connectivité au centre de l’offre. Elle conforte également l’implantation de Thales aux Etats-Unis et la présence internationale de l’activité multimédia de cabine et connectivité du groupe …

Les passagers souhaitent désormais pouvoir disposer à tout instant d’une connectivité large bande. Les compagnies aériennes veulent donc offrir un accès à cet environnement connecté à bord de l’avion, permettant ainsi aux passagers d’interagir avec les médias sociaux et les réseaux professionnels pendant leur voyage. LiveTV répond à cette problématique.

Créée en 1998 à Melbourne, en Floride, la société LiveTV propose des solutions de multimédia pour équiper les sièges des avions de ligne intégrant la télévision par satellite et la distribution de vidéo, ainsi que des solutions de connectivité multi-bande à haut débit (Ku, Ka et bande L).

Pionnier dans le domaine de la télévision et, plus récemment, dans celui des communications haut débit et des services internet pour les compagnies aériennes et les passagers, LiveTV a équipé plus de 700 appareils dans le monde. L’entreprise emploie à ce jour plus de 500 personnes. Son chiffre d’affaire pour 2014 est estimé autour de 150 millions de dollars.
LiveTV est maintenant une filiale à part entière de Thales USA, et reporte à Dominique Giannoni, Vice-Président en charge de l’activité Multimédia de cabine et Connectivité de Thales.

Spécialiste mondial des hautes technologies pour les marchés de l’aérospatial, du transport de la défense et de la sécurité, Thales a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 14,2 milliards d’euros avec un effectif de 65 000 personnes dans 56 pays, dont 25 000 ingénieurs et chercheurs.

Le groupe indien Avantha Group Company CG, qui a racheté le groupe hispanique ZIV en 2012, a signé avec la multinationale espagnole Iberdrola un contrat de 30 millions d’euros pour la fourniture en un an de plus d’un million de compteurs intelligents ZIV, ainsi que 750 000 compteurs intelligents aux services publics espagnols Gas Natural Fenosa (GNF). Tous les services publics espagnols sont tenus de remplacer 70% de leurs compteurs analogiques d’ici la fin 2016 …

« Ce succès renforce l’engagement à long terme de CG qui est de fournir des solutions de réseau intelligent aux services de distribution européens afin de les aider à surveiller et à gérer leurs propres réseaux », commente Laurent Demortier, p-dg et directeur de l’exploitation chez Avantha Group Company CG (2,3 milliards de dollars de CA).

Sur le marché espagnol, le cadre réglementaire rend obligatoire le remplacement de plus de 70% des compteurs analogiques d’ici 2016 et de 100% d’ici 2018.

Les installations à remplacer en Europe devraient atteindre les 180 millions de compteurs d’ici l’an 2020 tandis que le marché asiatique devrait gagner en importance pendant cette même période. Alors que l’Espagne reste prépondérante en tant que marché actif en 2014, les déploiements à grande échelle au Royaume-Uni, en Allemagne et en France prendront de l’élan d’ici la fin 2015, commente le groupe GG.

Cette année, ZIV a conclu des contrats avec des services publics européens tels qu’Energias De Portugal et Gas Natural Fenosa, pour un total de plus de deux millions de compteurs. En outre, ZIV a reçu la commande de dix projets pilotes d’infrastructure de mesure avancée (AMI) sur trois continents.

Thales Alenia Space annonce l’acquisition des activités spatiales de la compagnie Systems Engineering & Assessment (SEA), société anglaise basée à Bristol. La société SEA va fournir à Thales Alenia Space UK son expertise en matière d’électronique embarquée et de sous-systèmes de mission, et mettra à sa disposition sa base de clientèle incluant d’ores-et-déjà l’Agence Spatiale Européenne (ESA) …

Cette acquisition va renforcer le périmètre de la nouvelle filiale Thales Alenia Space UK ainsi que la croissance de Thales Alenia Space dans les secteurs de l’ingénierie système et de la recherche et technologie (R&T).

Parallèlement, Thales Alenia Space annonce la construction d’un puissant satellite de télécommunications Inmarsat S – Europasat / Hellas-Sat 3. Ce satellite fournira des services de télécommunications mobiles, fixes et de télédiffusion. Maître d’œuvre de ce programme, Thales Alenia Space est en charge de la conception, de la réalisation, des tests et de la livraison au sol des satellites. La société sera également responsable des campagnes de lancement et supportera ses clients pour la mise à poste de satellite (LEOP) et pour les tests en orbite (IOT).

Basés sur la plateforme Spacebus C4 de Thales Alenia Space, Inmarsat S - Europasat/ Hellas-Sat 3 embarquera une mission multi faisceaux en bande S et Ka pour Inmarsat ainsi qu’une puissante mission de 45 répéteurs en bande Ku et en bande Ka pour Hellas-Sat. Le satellite aura une masse au lancement d’environ 5,9 tonnes et une puissance charge utile d’environ 12,3kW. Inmarsat S - Europasat/ Hellas-Sat 3 sera positionné à 39° Est.

Acteur spatial de premier plan en Europe dans les domaines des télécommunications, de la navigation, de l’observation de la terre, de l’exploration et de la réalisation d’infrastructures orbitales, Thales Alenia Space est une societé commune entre les groupes Thales (67%) et Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2013 et emploie 7500 personnes dans 6 pays.