Selon le bilan final du WSTS, le marché mondial des semiconducteurs aura représenté 335,8 milliards de dollars en 2014, en hausse de 9,9% par rapport à 2013. Ce niveau record a été établi grâce aux performances enregistrées dans les mémoires, les transistors de puissance, les semiconducteurs discrets et les circuits analogiques. Chute du prix des écrans pour téléphones mobiles …

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Après la progression de 4,8% en 2013, la consommation mondiale de semiconducteurs marque un nouveau record et devrait continuer de croître cette année, se félicite la SIA, la branche américaine du WSTS.

L’an passé, les circuits logiques ont représenté la plus grosse famille de produits du marché des puces, mais la croissance de leurs ventes a été en-deçà de la moyenne : +6,6%, à 91,6 milliards de dollars. La palme de la croissance revient aux mémoires (+18,2%, à 79,2 milliards) et singulièrement aux mémoires Drams (+34,7%). Les circuits micro MOS (microprocesseurs, microcontrôleurs, DSP) représentent la troisième plus grande famille (62,1 milliards de dollars).

Derrière les mémoires, les plus fortes croissances en 2014 ont été enregistrées par les transistors de puissance (+16,1%, à 11,9 milliards), les discrets (+10,8%, à 20,2 milliards) et les circuits analogiques (+10,6%, à 44, 4 milliards).

Géographiquement, pour la première fois depuis 2010, tous les grands marchés du semiconducteurs ont enregistré une croissance l’an passé (exprimée en dollars) : +12,7% pour le continent américain ; +11,4% pour la zone Asie-Pacifique et +7,4% en Europe. Même le Japon a renoué avec la croissance l’an dernier (+0,1%), ce qui ne lui était pas arrivé depuis 2010.

Au quatrième trimestre, la consommation mondiale de puces a atteint 87,4 milliards de dollars, en hausse de 9,3% par rapport aux trois derniers mois de 2013, dépassant ainsi les prévisions de l’association des fabricants de semiconducteurs.

Pour le seul mois de décembre, les ventes mondiales ont atteint 29,1 milliards de dollars, en hausse de 9,3% par rapport à décembre 2013 et en retrait de 2,2% par rapport à novembre 2014.

La start-up britannique PragmatIC, spécialisée dans le développement de circuits intégrés flexibles, vient de lever 5,4 millions de livres (7,2 millions d’euros) auprès de son compatriote ARM, de Cambridge Innovation Capital (CIC) et des investisseurs existants. Grâce à sa technologie de circuits logiques flexibles réalisés par impression, PragmatIC compte apporter intelligence et interactivité à une large palette de produits, dans des facteurs de forme impossibles à réaliser avec des puces en silicium …

PragmatIC vise les applications de l’Internet des objets, permettant par exemple d’assurer la traçabilité, la sécurité et l’identification des produits de l’agro-alimentaire en incorporant un circuit flexible dans leur emballage. Les possibilités de l’électronique imprimée pour répondre aux besoins créés par l’Internet des objets sont infinies, à la condition de pouvoir industrialiser cette technologie et de pouvoir garantir des coûts de production extrêmement bas. C’est tout l’enjeu de ce type de start-up.

Pour l’instant, PragmatIC dispose d’une ligne pilote de production implantée dans le National Centre for Printable Electronics de Sedgefield. Grâce à cette levée de fonds, la start-up de Cambridge compte atteindre une capacité de production de 100 millions de circuits logiques flexibles dans le courant de l’année.

Malgré l’augmentation de leur résolution et de leur taille, les écrans des téléphones mobiles sont entraînés dans une spirale de baisse des prix, analyse IHS. Ainsi, le prix moyen d’un module d’affichage pour téléphone mobile a baissé de 14% en 2014, passant de 22 à 19 dollars. Il devrait tomber à 17 dollars cette année …

Pour les fabricants d’écrans, cette spirale baissière s’accompagne d’une augmentation des volumes de livraison : l’an passé, 2 milliards d’écrans pour téléphones mobiles ont été vendus dans le monde, établissant un nouveau record.

Selon IHS, cette tendance à la baisse des prix n’épargne aucune technologie d’écran : silicium amorphe (i-Si), Oxide, LTPS et AMOLED.

Le fabricant français de capteurs embarqués mesurant les propriétés des fluides Avenisense a réalisé sa première levée de fonds auprès de Total Energy Ventures, Air Liquide (ALIAD) et Demeter Partners, avec le soutien de Bpifrance …

Fondée en 2010 par François Chaudoreille, Guillaume Granier et Eric Donzier au Bourget du Lac (Savoie, France), Avenisense est spécialisé dans le développement, la fabrication et la maintenance de capteurs embarqués pour l’analyse en continu des propriétés des fluides. Ces briques technologiques sont embarquées sur des unités de production, de transports et de distribution, et contribuent à une meilleure rentabilité et des risques et des coûts de maintenances réduits.

Avenisense commercialise une gamme de capteurs en ligne, petits et intégrés, pour les mesures de densité et viscosité des liquides, densité et masse molaire des gaz, humidité et activité de l’eau et qualité des huiles.

Intégrés sur des analyseurs de gaz, des boites de vitesse d’éolienne, des lignes d’impression, des moteurs marins, des hélicoptères, des pipelines, des camions citernes ou dans des équipements de laboratoire, les capteurs Avenisense permet une analyse détaillée de la production, du transport et de la distribution/utilisation des liquides et des gaz. En contrôlant les changements de propriétés des fluides, les capteurs Avenisense permettent d’éviter les dérives de procédés industriels, de détecter de potentielles défaillances critiques ou fraudes et d’assurer la qualité de distribution des fluides.

La société est active à l’international dans les secteurs de la raffinerie, de la chimie, des énergies conventionnelles et renouvelables, dans les transports marins et terrestres.

« Le financement va nous permettre de renforcer notre position hors de l’Europe et d’accélérer nos ventes à l’international. Il sera aussi utilisé pour équiper notre nouvelle usine d’assemblage, d’étalonnage et de certification. Enfin, la collaboration technique avec les équipes de recherche et d’affaires de Total et Air Liquide nous offre une opportunité unique de déployer des capteurs innovants, en accord avec les attentes des industriels », se réjouit François Chaudoreille.

Air Liquide et Michelin rejoignent SNCF, Orange et Total en investissant dans Ecomobility Ventures, le fonds d’investissement européen dédié à l’innovation dans la mobilité durable. Il concentre ses investissements dans quatre domaines principaux : les services de transport, les technologies de l’information innovantes, les véhicules connectés et produits de mobilité, et les infrastructures intelligentes …

Selon Michelin, circulent actuellement 1 milliard de véhicules dans le monde et 600 millions de voitures supplémentaires seront sur le marché d’ici 2030.

Créé en 2011 par SNCF, Orange et Total, le fonds d’investissement Ecomobility Ventures a pour but de contribuer à l’essor de la mobilité durable, en soutenant l’innovation et la coopération entre les start-ups et les grands groupes.

Ces nouvelles formes de mobilité durable, stimulées par l’évolution rapide des technologies et des usages, nécessitent la mobilisation de nombreux savoir-faire industriels. En rejoignant ce partenariat, les groupes Air Liquide (via sa filiale de capital risque ALIAD) et Michelin souhaitent apporter aux trois partenaires historiques leurs propres compétences et expertises, permettant d’élargir le champ de compréhension et d’action de l’écosystème des mobilités.
Les participations d’Ecomobility Ventures s’inscrivent dans une stratégie d’investissement équilibrée associant services et produits de mobilité, sociétés françaises et étrangères, projets en phase de lancement et plus matures. Depuis sa création, le fonds a ainsi contribué au financement de six jeunes entreprises, ez-Wheel, flinc, Locomobi, Move About, OuiCar et RidePal.

L’Américain National Instruments vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 1,24 milliard de dollars, en hausse de 6% par rapport à 2013, pour un bénéfice net de 126 M$ …

Spécialisé dans les plateformes matérielles et logicielles de test et mesure, NI a réalisé au quatrième trimestre un chiffre d’affaires de 333 M$, en hausse de 11% sur un an, pour un bénéfice net de 43 M$. En Europe, ses ventes trimestrielles ont progressé en dollars de 8% sur un an et de 10% en monnaies constantes. Pour le premier trimestre 2015, National Instruments vise un chiffre d’affaires mondial compris entre 280 M$ et 310 M$. Le milieu de la fourchette correspond à une hausse de 4% sur un an et de 9% en monnaies constantes.

National Instruments tient aujourd’hui au CNIT de Paris La Défense son rendez-vous annuel des ingénieurs, scientifiques et enseignants à destination des développeurs ou utilisateurs de systèmes de test, mesure ou contrôle, concepteurs de systèmes embarqués, responsables de programmes de test, enseignants ou chercheurs. NIDays 2015 est dédié cette année à la conception graphique de systèmes.