Le 9 octobre dernier, Microchip avait semé le trouble en lançant un avertissement sur ses résultats trimestriels, invoquant un retournement de conjoncture lié à une baisse de la demande en Chine et à une augmentation des chocs chez ses distributeurs. La publication de ses résultats définitifs dissipe en grande partie ces craintes …

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Tout se passe comme si Microchip avait éteint l’incendie qu’il avait lui-même propagé. Le fabricant de microcontrôleurs, de circuits analogiques et mixtes et de solutions à base de blocs d’IP de mémoire flash, estime en effet désormais que l’essentiel de la correction du marché a eu lieu lors du troisième trimestre et anticipe que la baisse séquentielle de son chiffre d’affaires du quatrième trimestre sera de 2% à 7%, soit légèrement en dessous des niveaux saisonniers habituels.

Au troisième trimestre, Microchip a réalisé un chiffre d’affaires de 546,2 M$, en hausse de 3,3% par rapport au deuxième trimestre 2014 et de 10,9% par rapport au troisième trimestre 2013. Son bénéfice net a atteint 93,6 M$, contre 89,9 M$ il y a trois mois et 99,8 M$ il y a un an. Mais en excluant les ventes provenant de sa récente acquisition d’ISSC, son chiffre d’affaires a reculé de 0,4% par rapport au trimestre précédent.

« Nous avons été déçus par notre niveau d’activité du trimestre. Le mois de septembre est traditionnellement fort après la période d’été ; mais cette année, cela ne s’est pas matérialisé, conduisant à notre pré-annonce du 9 octobre », explique Steve Sanghi, CEO de Microchip. Reste que même en excluant les ventes d’ISCC, les ventes de microcontrôleurs de l’Américain (66,2% de son chiffre d’affaires trimestriel) ont progressé de 0,3% en trois mois et de 7,4% sur un an, pour atteindre un niveau record.

Après l’annonce de ces résultats, les analystes financiers estiment dans leur ensemble que le psychodrame d’un retournement de conjoncture de grande ampleur n’a pas de raison d’être. Certains estiment que le décrochage de septembre pour Microchip était davantage lié à un problème interne face à ses concurrents plutôt qu’à un phénomène global, d’autres avancent le cycle de correction le plus court de l’histoire du semiconducteur (voir les commentaires ICI). Notons à ce sujet que ON Semiconductor évoque également un ralentissement passager des prises de commande durant le trimestre (voir dans cette édition). STMicroelectronics avait également pointé un affaiblissement de la demande.

Depuis l’annonce du 9 octobre, le cours de Bourse de Microchip a en tout cas effacé une bonne partie de son décrochage.

ON Semiconductor, fournisseur américain de semiconducteurs pour améliorer l’efficacité énergétique des systèmes électroniques, souligne que ses résultats du troisième trimestre et ses prévisions pour le quatrième trimestre ont été impactés par un ralentissement des prises de commande pour certaines régions du monde et certains marchés. Pour autant, au cours des dernières semaines, l’Américain a noté une reprise des commandes qui se traduiront par des livraisons dans la première moitié de 2015 …

« En dépit de ce ralentissement récent, nous remportons des succès dans l’automobile, l’industriel et les smartphones ; nous nous estimons bien positionnés pour bénéficier des tendances à long terme sur ces marchés », a commenté Keith Jackson, président et CEO d’ON Semiconductor.

ON Semiconducteur a réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires de 833,5 millions de dollars, en hausse de 10% par rapport au trimestre précédent. L’Américain a dégagé un bénéfice net de 41,6 M$ (93,2 M$ hors éléments exceptionnels).

Pour le quatrième trimestre, ON Semiconductor anticipe un chiffre d’affaires compris entre 835 M$ et 875 M$.

Après avoir progressé de seulement 1% en 2012 et 2013, les ventes mondiales de composants optoélectroniques, de capteurs/actuateurs et de discrets (un secteur baptisé O-S-D pour Optoelectronics, Sensors/Actuators, and Discretes) devraient croître de 9% cette année pour atteindre le niveau record de 63,8 milliards de dollars, soit 18% de l’ensemble du marché des semiconducteurs, selon IC Insights …

L’an prochain, le marché O-S-D devrait progresser de 8%, à 68,9 milliards de dollars. Entre 2013 et 2018, sa croissance annuelle moyenne devrait atteindre 6,8% pour finir à 81,5 milliards de dollars (contre +6,4% en moyenne entre 2008 et 2013), selon le cabinet d’études américain. Seule l’année 2017 devrait marquer un décrochage lié à un ralentissement économique anticipé par IC Insights.

Thales et Alcatel-Lucent ont annoncé vendredi la finalisation de leur partenariat stratégique avec le contrat d’acquisition par Thales des activités services de cyber sécurité et sécurité des communications d’Alcatel Lucent. Ce projet avait été annoncé en mai dernier …

Cet accord intervient dans le cadre d’un partenariat stratégique, noué en mai 2014, qui permettra à Alcatel-Lucent et Thales de proposer des solutions avancées combinant l’expertise unique de Thales en matière de cyber sécurité et le savoir-faire technologique d’Alcatel-Lucent dans le domaine des réseaux sécurisés et des fonctionnalités de sécurité embarquées dans ses produits de télécommunications. Alcatel-Lucent s’appuiera également sur l’expertise de Thales pour ses besoins propres.

Le partenariat stratégique entre les deux entreprises permettra à Thales de se renforcer dans la cybersécurité conformément à son ambition de croître dans les secteurs porteurs de la sécurité, et de proposer des solutions qui garantissent l’intégrité et la résilience des systèmes d’information de ses clients. Pour Alcatel-Lucent, il renforcera son positionnement dans les réseaux sécurisés et offrira à ses clients des solutions de bout en bout uniques, intégrant produits et services pour la sécurité des réseaux de communication.

Les activités Services de cyber sécurité et Sécurité des Communications d’Alcatel-Lucent comptent environ cent personnes. Elles sont basées en France - à Villarceaux en région parisienne, à Toulouse et à Orvault près de Nantes -, ainsi que dans trois autres pays européens.

Société de services numériques, Atos annonce le lancement de son 4e IT Challenge, en partenariat avec EEBus. Cette année, des étudiants issus de dix pays doivent relever le défi suivant : proposer le meilleur concept pour une « vie connectée », c'est à dire la vie dans laquelle notre maison, notre lieu de travail et notre ville sont interconnectés, en toute transparence, au moyen de dispositifs intelligents alliant services vidéo, voix et données. L'objectif est de proposer un accès et une connectivité omniprésente, à tout moment et en tout lieu …

« D'après des études de marchés convergentes, il y aura, en 2018, 25 milliards d'appareils connectés et 4,5 milliards de smartphones dans le monde. Les véhicules connectés, les smartboxes et les robots qui contrôlent notre chauffage et notre éclairage ne sont que les prémices. Avec l'accroissement du nombre d'appareils et applications connectés, nous pouvons de plus en plus nous simplifier la vie tout en économisant argent et énergie. Il s'agit d'un défi passionnant, et notre groupe encourage les étudiants de nos universités partenaires à voir grand et à se montrer résolument créatifs », commente Gilles Grapinet, directeur général adjoint d'Atos et Directeur Général de Worldline.

Initié en 2012, l'IT Challenge d'Atos est destiné à stimuler et encourager l'innovation au sein de la future génération de professionnels des technologies de l'information. Les universités partenaires, réparties dans dix pays, ont désormais intégré cet événement à leur calendrier. L'IT Challenge a permis notamment de révéler des idées exploitables dans le cadre des Jeux olympiques et des véhicules connectés. À titre d'exemple, une application suggérant la vitesse optimale pour passer les différents feux de circulation sur son trajet et ainsi réduire les émissions de gaz a été mise au point. Une autre application permet de planifier son séjour sportif et touristique pendant les Jeux olympiques.

Les équipes doivent s'inscrire et envoyer leur proposition initiale sur le site Web IT Challenge dédié avant le 12 décembre 2014.

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