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br> L’Allemand Dialog Semiconductor, spécialisé dans les semiconducteurs de gestion de puissance pour terminaux portables, annonce ce matin avoir finalisé l’acquisition du Néerlandais SiTel Semiconductor dans une transaction en numéraire de 84,5 millions de dollars, soit une valeur d’entreprise de 86,5 M$ ; spécialisé dans les circuits de connectivité sans fil courte portée et les applications VoIP, SiTel Semiconductor a réalisé un chiffre d’affaires de 116,2 millions de dollars en 2010 avec une marge brute de 42,4%, pour un effectif de 140 personnes.

Les circuits de SiTel Semiconductor sont utilisés dans les téléphones sans fil, les casques sans fil professionnels, les consoles de jeux et les terminaux médicaux portables. L’entreprise, qui appartenait jusqu’ici à un fonds d’investissement britannique, compte parmi ses clients Gigaset, Panasonic, Microsoft, Plantronics et LG Ericsson.
Selon IMS Research, le marché des circuits de connectivité sans fil basse consommation devrait croître de 32,2% par an en moyenne entre 2010 et 2015 pour représenter alors plus de 4 milliards de dollars.

De son côté, Dialog Semiconductor, qui emploie actuellement environ 400 personnes, a enregistré en 2010 un chiffre d’affaires de 296,6 millions de dollars, en hausse de 36,3% par rapport à 2009. Au dernier trimestre, les ventes de Dialog ont établi un record, à 87,6 M$, soit une hausse de 10,2% par rapport au trimestre précédent et de 12,9% par rapport au quatrième trimestre 2009.

Pour l’ensemble de 2010, le fabricant allemand a dégagé un bénéfice net de 42,5 M$, contre 32,7 M$ en 2009.

Pour le premier trimestre 2011, Dialog vise un CA (hors SiTel) compris entre 77 M$ et 82 M$.

La pénurie continue d’affecter les livraisons de certains composants clés pour les téléphones mobiles, tels que les modules photo, les contrôleurs d’écrans tactiles et les afficheurs organiques de type AMOLED, estime le cabinet d’études Gartner, qui prévoit que ces perturbations ne disparaîtront pas au moins avant le second semestre 2011.

La raison ? Ces composants sont aussi très demandés pour les tablettes électroniques, un marché en plein essor.

L’an passé, 1,6 milliard de téléphones mobiles ont été vendus dans le monde selon Gartner, soit une hausse de 31,8% par rapport à 2009 (dont +32,7% au quatrième trimestre, à 452 millions d’unités). A l’intérieur de ce marché, les smartphones ont suscité un engouement phénoménal, affichant une croissance de 72,1% pour représenter 19% des ventes totales de mobiles, soit 296,6 millions d’unités.

Selon SEMI, la consommation mondiale de tranches de silicium pour la fabrication des semiconducteurs aura finalement fait un bond de 40% en 2010, en surface livrée, à 9370 millions de pouces carrés, soit environ 6,04 millions de mètres carrés ; en valeur, ce marché aura ainsi progressé de 45%, à 9,7 milliards de dollars.

Si la surface de silicium livrée en 2010 correspond à un pic par rapport aux années précédentes, en revanche, la valeur de ce marché l’an passé aura été inférieure à celles de 2006, 2007 et 2008 (voir illustration ci-contre).

Pour 2011, l’organisation professionnelle prévoit une poursuite de la croissance de la consommation de tranches de silicium, mais à un rythme beaucoup plus modéré. Il y a quelques jours, SEMI livrait une prévision de croissance de l’ordre de 6% pour 2011.

Confortés par le bon démarrage du lancement commercial de Nice et par l’annonce des 9 premières grandes villes françaises qui proposeront des services sans contact à leurs habitants, Bouygues Telecom, NRJ Mobile, Orange et SFR (opérateurs télécoms membres de l’AFSCM) annoncent conjointement leur volonté de déployer massivement en France les mobiles NFC Cityzi, et comptent diffuser en 2011 un million de terminaux mobiles Cityzi qui permettent la mise en oeuvre de services sécurisés sans contact tels que le paiement, le transport, la fidélité, le couponing, etc.

De grandes marques de terminaux mobiles proposeront, dès 2011, une offre élargie de mobiles sans contact qui comportera aussi bien des terminaux classiques que des smartphones, assurent les adhérents de l’AFSCM (association française du sans contact mobile).

Fondée en 2008 par Bouygues Telecom, Orange France et SFR, les membres de l’AFSCM aujourd’hui comprennent les opérateurs de téléphonie mobile historiques et virtuels (NRJ Mobile), des opérateurs de services (Airtag, BNP Paribas, Crédit Mutuel, CIC, LaSer, Société Générale, Veolia Transport) et des partenaires industriels (Atos Worldline, Connecthings, Gemalto, Innovision Oberthur Technologies, Orange Business Services, Prylos, Safran Morpho, Snapp’).

Le cours de l’action d’Alcatel-Lucent s’envole de plus de 10% ce jeudi matin, suite à la publication des résultats de l’équipementier télécoms, qui sont meilleurs que ceux prévus par les analystes ; pour autant, sur l’ensemble de 2010, Alcatel-Lucent reste déficitaire à une perte nette annuelle 334 millions d’euros, contre un déficit de 524 millions en 2009, avec un chiffre d’affaires de 15,996 milliards d’euros, en progression de seulement 5,5%.

Mais ce sont les résultats du quatrième trimestre 2010 qui ont satisfait les observateurs : les revenus de l’opérateur, qui emploie aujourd’hui 78 000 personnes dans le monde, ont atteint 4,862 milliards d’euros, en hausse de 22,6% par rapport au quatrième trimestre 2009, et en hausse de 19,3% par rapport au trimestre précédent. A taux de change et périmètre constants, les revenus sont en hausse de 15,1% par rapport au quatrième trimestre 2009, et en hausse de 21,9% par rapport au trimestre précédent. Le résultat net publié (part du groupe) est de 340 millions d’euros, contre 25 M€ trois mois plus tôt et 46 M€ au quatrième trimestre 2009.

En particulier, les revenus du segment Réseaux sont de 2,952 milliards d’euros au quatrième trimestre 2010, en hausse de 31,7% par rapport aux 2,242 milliards d’euros du quatrième trimestre 2009, et en hausse de 20% par rapport aux 2,459 milliards d’euros du troisième trimestre 2010. A taux de change constants, le segment affiche une hausse de 23,1% par rapport à la même période de l’année précédente et une hausse de 22,8% par rapport au trimestre précédent.

« En ce début d’année 2011, nous sommes confiants dans notre capacité de croître plus vite que notre marché adressable, et d’atteindre une hausse significative de notre rentabilité, à savoir un résultat d’exploitation ajusté supérieur à 5% des ventes en 2011 », se félicite Ben Verwaayen, directeur général du groupe franco-américain.