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br> SemiSouth Laboratories, fabricant américain de semiconducteurs haute tension en carbure de silicium (SiC), annonce avoir réalisé une seconde extension de capacité de production en moins de 18 mois ; cet investissement additionnel de 18 M$ accélère la disponibilité de dispositifs de puissance à haute efficacité énergétique pour le solaire, l'éolien, les moteurs à traction et les voitures électriques et hybrides.

« Nous augmentons notre production pour faire face à la demande en JFET et diodes de puissance SiC avancées que nous fabriquons. Cette extension nous permettra d’augmenter notre volume de production de 50% », commente Jeff Casady, président de SemiSouth.

Fondée en 2000, la société commercialise ses produits mondialement depuis 2005, directement ou par distribution, et a bénéficié en 2010 d’un investissement de 30 M$ de Power Integrations pour financer sa croissance. SemiSouth détient environ 30 brevets américains dans le domaine émergent des dispositifs SiC à haute efficacité énergétique. Il dispose d’un établissement de 1858 m2 à son siège de Starkville, où il emploie plus de 115 personnes.

La hausse des commandes d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs s’est poursuivie en février pour les machines d’origine japonaise, mais à un rythme moins rapide que les facturations, conduisant ainsi à un recul du book-to-bill (rapport commandes sur facturations) qui tombe en dessous de l’unité.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont en effet représenté 99,797 milliards de yens en janvier (1197 M$), en hausse de 0,5% par rapport à janvier 2012, et en baisse de 5,7% par rapport à février 2011. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 9,2% en un mois, à 101,787 milliards de yens (1221 M$) et ont été supérieures de 0,9% à celles de février 2011. Le book-to-bill japonais est ainsi redescendu à 0,98, contre 1,06 en janvier, 1,20 en décembre, 0,97 en novembre, 0,83 en octobre, 0,75 en septembre et 0,76 en août.

TTI, distributeur américain de composants passifs, connecteurs, relais, interrupteurs et composants discrets, annonce que Mateleco, distributeur français de connecteurs qu’il a racheté il y a un peu plus de trois ans, a été nommé meilleur distributeur en France pour l’année 2011 par Radiall.

« Récemment, Radiall a organisé sa première conférence avec ses partenaires distributeurs pour évaluer le marché et discuter de sa stratégie, » explique Pascale Letteron, responsable distribution chez Radiall pour la France. « A la fin de cette rencontre, nous avons eu le plaisir de remettre à Mateleco le prix 2011 du meilleur distributeur de Radiall en France ». Radiall conçoit, développe et fabrique des connecteurs coaxiaux RF, des antennes, des composants hyperfréquence, des fibres optiques et des connecteurs multibroches ; son offre de solutions d’interconnexion s’adresse aux applications de télécommunications, aérospatiales, de l’espace, de la défense, de l’automobile, industrielles, médicales et d’instrumentation.

Le gouvernement a annoncé hier l’accord préalable de principe de l’Etat pour cofinancer, à hauteur de 72 millions d’euros, les projets de réseaux d’initiative publique à très haut débit de la Bretagne et de la Haute-Marne.

Les collectivités territoriales de Bretagne – Conseil régional, Conseils généraux des Côtes d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, agglomérations et pays de Bretagne – se sont regroupées pour développer le projet « Bretagne Très haut débit ». Ce projet de déploiement de 185 000 lignes en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH), dont la moitié en zone rurale, s’inscrit en complémentarité des projets de déploiement des opérateurs privés dans les principales agglomérations bretonnes. En intégrant les lignes FTTH déployées par ces derniers, ce sont ainsi 875 000 abonnés qui seront raccordés à moyen terme au très haut débit, soit 53% des abonnés à l’échelle régionale. Le projet inclut aussi un volet « Montée vers le très haut débit » qui permettra d’améliorer les débits de plus de 50 000 lignes existantes et préparera leur passage ultérieur au FTTH. L’Etat, via le Fonds national pour la société numérique (FSN), financé par le programme d’investissements d’avenir, cofinancera ce projet à hauteur de 66 millions d’euros.

Pour sa part, le Conseil général de Haute-Marne va poursuivre son action en faveur de l’aménagement numérique de son territoire. Le projet va permettre le déploiement d’un réseau à très haut débit en fibre optique sur la ville de Langres et inclura un volet de « Montée vers le très haut débit » sur le reste du département qui permettra d’atteindre un seuil de 99,7% d’éligibilité DSL et de 92,9% d’éligibilité à 8 Mbits/s ou plus, et préparera l’étape suivante de déploiement des réseaux FTTH en zone rurale. L’Etat, via le FSN, cofinancera ce projet à hauteur de 6 millions d’euros.

Le soutien à ces deux projets s’inscrit dans le cadre du programme national très haut débit, qui bénéficie de 2 milliards d’euros du programme d’investissements d’avenir (1000 millions d’euros de prêts non-bonifiés aux opérateurs ; 900 millions d’euros de subventions aux projets de réseaux d’initiative publique des collectivités territoriales ; 40 millions d’euros, pouvant être augmenté à 100 millions en cas de succès, pour soutenir la recherche en matière de technologies satellitaires d’accès à Internet à très haut débit). L’objectif est de couvrir 70% de la population en très haut débit d’ici 2020 et 100% d’ici 2025.

Le groupe allemand Leoni, fournisseur de câbles et systèmes de câbles pour le secteur automobile et d'autres industries, a réalisé un chiffre d’affaires record de 3,7 milliards d’euros en 2011, en progression de 25%, pour un bénéfice net de 156 millions d’euros, soit plus du double du bénéfice de 67,2 M€ de l’exercice précédent.

Fin décembre, Leoni employait 60 745 personnes dans le monde, soit environ 10% que fin 2010, année où le groupe allemand employait 55 156 personnes.

Pour 2012, Leoni vise un chiffre d’affaires compris entre 3,8 et 4 milliards d’euros, pour un bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) compris ente 230 M€ et 280 M€. Ses investissements devraient être compris entre 155 M€ et 185 M€.