Selon IC Insights, le marché européen devrait représenter cette année 11,1% de la consommation mondiale de circuits intégrés (285,9 milliards de dollars), loin derrière la zone Asie-Pacifique, qui absorberait 58,8% du total. Si l’Europe est encore en tête pour le marché des circuits pour l’automobile, le boom des ventes de voitures en Asie-Pacifique lui ferait perdre sa pole-position dès 2016 …

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Selon IC Insights, l’Europe devrait représenter cette année 2,6% de la consommation mondiale de circuits intégrés pour l’automobile, soit un marché de 7309 M$ (voir illustration), contre 2,3% pour l’Asie-Pacifique. Globalement, le marché mondial des circuits intégrés pour l’automobile, qui était tombé à 10,6 milliards en 2009, devrait atteindre 21,4 milliards cette année, puis 28,8 milliards en 2017.

Cette année, l’automobile représentera ainsi au niveau mondial 7,5% de la consommation de puces, devant l’industriel (6%), la défense et les marchés gouvernementaux (0,7%), mais derrière l’électronique grand public (11,8%) et bien de loin de l’informatique (36,4%) et du marché des télécommunications (37,5%), qui est devenu le premier débouché pour les semiconducteurs à partir de 2013.

Sur la période 2013-2017, les plus fortes croissances annuelles moyennes pour les circuits intégrés devraient concerner l’automobile (+11% par an en moyenne) et les communications (+7,4%).

En 2014, les télécoms et l’informatique devraient concentrer 73,9% de la consommation mondiale de circuits intégrés. Une part qui devrait rester identique (73,7%) en 2017.
La domination de l’Asie–Pacifique ira croissante : la zone devrait absorber 60,9% de la consommation de puces en 2017, contre 58,8% cette année. A contrario, les parts de marché de l’Europe et du Japon continueront de s’effriter sur la période, avance IC Insights. Ainsi, le Japon ne devrait représenter que 7,7% de la consommation mondiale de puces en 2017, un marché qui atteindrait alors 330,2 milliards de dollars.

Répartition de la consommation mondiale de circuits intégrés en 2014 par applications et par pays (source IC Insights)

Fondé en 2003, le Montpelliérain AwoX, spécialiste des objets hybrides connectés et des technologies dédiés à l’univers de la maison intelligente et qui a levé 21,5M€ à l'occasion de son introduction en Bourse en avril 2014, annonce l'acquisition, auprès du groupe Canon, de la société Cabasse. Entreprise française, créée en 1950, Cabasse est mondialement reconnue comme un leader technologique en électroacoustique, principalement au travers de sa gamme d'enceintes haut de gamme …

A travers ce rapprochement, AwoX et Cabasse veulent donner naissance à un leader du streaming audio haut de gamme dédié à l'univers de la maison intelligente.

Cabasse a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de l'ordre de 7 M€. La société emploie une trentaine de personnes basées à Brest (29). En données pro-forma, la nouvelle entité a réalisé un chiffre d'affaires voisin de 14 M€ sur l'exercice 2013 et compte environ 80 collaborateurs.

Grâce à cette acquisition, AwoX complétera son offre d'objets connectés audio dédiés à l'univers du Smart Home à travers l'apport par Cabasse d'une large gamme de produits audio haut de gamme, issue de son savoir-faire en ingénierie acoustique, et de sa capacité à concevoir et produire des haut-parleurs aux caractéristiques et performances haut de gamme. De son côté, AwoX apportera à Cabasse ses compétences en matière de technologies de connectivité sans fil, afin d'asseoir Cabasse en tant que marque leader du streaming audio haut-de-gamme.

Ce rapprochement marque l'aboutissement d'une collaboration initiée depuis près de cinq ans entre les deux entreprises, à travers la fourniture, par AwoX, de technologies de connectivité (modules électroniques et logiciels applicatifs iOS et Android). De même, AwoX a développé en collaboration avec Cabasse de nombreux produits audio, dont une enceinte active Wi-Fi haute-fidélité dotée de l'ingénierie acoustique Cabasse, commercialisée depuis le 1er trimestre 2014.

Le sous-traitant Seprolec, installé à Vire (Calvados) depuis 2010, est spécialisé dans la fabrication de cartes et ensembles électroniques complexes en moyennes et petites séries, vient de se doter d’une nouvelle ligne complète d’assemblage CMS qui va lui permettre de doubler sa capacité de production et de dépasser 165 000 composants/heure …

Pour les étapes de report CMS et de brasage, Seprolec a choisi les équipements Juki et Vitronics Soltec proposés par Seica France. Seprolec, qui connaît une croissance de plus de 50% en 3 ans, est positionné sur le créneau des réalisations complexes de type « High Mix-Low Volume ». Ces investissements vont permettre à Seprolec d’accompagner sa croissance et l’évolution des besoins de ses clients. Ils entrent dans le cadre du développement de l’entreprise - fondée en 1973 - initié en 2010 par l’acquisition d’un bâtiment moderne et spacieux à Vire, et soutiennent la démarche qui a vu Seprolec obtenir la certification EN-9100 (aéronautique, spatial, défense) en 2013.

Parallèlement, l’Italien Seica, maison-mère de Seica France, a inauguré vendredi dernier en Italie une unité de fabrication, Seica CustomManufacturing, créée pour la mise en œuvre des produits spécifiques sur mesure. Les produits sont accessoires et / ou complémentaires aux testeurs pour l'électronique, le cœur de métier de l'entreprise. Cette nouvelle unité de fabrication est composée de plus d'une douzaine de personnes, et s'étend sur 500 mètres carrés.

Fondé en 1986, Seica est un fournisseur mondial d'équipements de test automatique et systèmes de brasage sélectif, avec une base installée de plus de 1600 systèmes sur quatre continents différents. Seica offre ses solutions globales et automatisées de brasage sélectif par laser, ainsi qu'une gamme de solutions de test, qui incluent lit de clous et des sondes mobiles; ceux-ci ont la capacité d'effectuer des tests d'analyse de défaut de fabrication, des tests en circuit, des tests fonctionnels et des tests optiques sur les cartes.

Le Français Egide, spécialiste du boîtier hermétique dédié à la protection et à l'interconnexion de puces électroniques et photoniques critiques, vient de nommer une nouvelle direction à sa tête, pour mettre en œuvre une stratégie de croissance qui doit le conduire à doubler son chiffre d'affaires en 5 ans et à un retour aux bénéfices dès 2016 …

Le succès d’une augmentation de capital d’environ 5 millions d’euros en juin dernier lui permet aujourd'hui de lancer concrètement sa stratégie de développement « Engagement 2018 ». Cette stratégie de croissance repose sur le développement des moyens commerciaux du groupe pour conquérir de nouveaux marchés en France et à l'international et sur la mise en service d'une ligne de production de composants céramique chez Egide USA afin d'adresser plus largement le marché militaire américain.

Ce plan de transformation de la société se traduit par des investissements d'environ 5 millions d'euros, principalement industriels (équipement d'une ligne céramique chez Egide USA pour environ 3,5 millions d'euros, optimisation de l'outil industriel chez Egide SA) et par le renforcement des équipes commerciales.

Dans cette nouvelle trajectoire, James F. Collins a été nommé directeur général et Philippe Lussiez, l’actuel directeur administratif et financier du groupe a été nommé directeur général délégué. Actuellement directeur général d'Egide USA, James F. Collins rejoint également le conseil d'administration par cooptation.

Le conseil d'administration réuni le 11 septembre 2014 a également pris acte du départ d’Eric Michel qui quitte ses fonctions d'administrateur et de directeur général de la société pour raisons personnelles.

« Au nom du conseil d'administration, je tiens à remercier Eric Michel qui, dans le cadre de son mandat d'administrateur puis de directeur général, a permis à notre groupe de céder ses activités non stratégiques dans de bonnes conditions et de lever les fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan « Engagement 2018 », qui permettra à Egide de retrouver le chemin de la croissance et de la rentabilité », a commenté Philippe Brégi, président du conseil d'administration d'Egide.

Le groupe danois Danfoss, spécialisé dans les composants et les solutions pour la réfrigération et la climatisation, le chauffage et la gestion de l'eau, et des contrôles industriels, annonce une offre publique d’achat à l’amiable du Finlandais Vacon, un spécialiste des commandes de moteurs, variateurs de vitesse, ainsi que des onduleurs pour les énergies renouvelables. Le montant de l’acquisition atteint 1,038 milliard d’euros …

En rassemblant leurs activités respectives dans la commande de moteurs et le contrôle industriel, les deux entreprises ont l’ambition de devenir un accord nordique de poids dans ce domaine.

En 2013, Vacon, qui emploie 1600 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 403 millions d’euros. Danfoss, pour sa part, emploie 22 500 personnes dans le monde et a réalisé au premier semestre un chiffre d’affaires de 16,92 milliards de couronnes danoises (2,27 milliards d’euros).