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br> VIPress-net suspend sa parution durant les fêtes ; Elisabeth Feder, rédactrice en chef de l’Echo du Solaire, Pierrick Arlot, rédacteur en chef d’Europelectronics et Jean-Pierre Della Mussia, conseiller éditorial de VIPress-net, s’associent à moi pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année, et vous présenter nos meilleurs vœux pour 2012, tant dans votre vie professionnelle que personnelle

Vous retrouverez votre lettre quotidienne début janvier

Frédéric Fassot, Directeur des publications.

Une enquête réalisée par KPMG auprès de 155 dirigeants de haut niveau de l’industrie des circuits intégrés, montre une perte de confiance de leur part pour 2012 : alors que respectivement 78% et 87% d’entre eux estimaient que la croissance du marché du semiconducteur dépasserait 5% l’année suivante en 2010 et 2009, ils ne sont plus que 41% en cette fin d’année à l’espérer pour l’an prochain.

De même, seulement 30% d’entre eux estiment que les bénéfices de leur entreprise vont croître de plus de 5% l’an prochain, alors qu’ils étaient 37% l’an dernier à pareille époque. Globalement, l’indice de confiance mis au point par KPMG est descendu à 46 sur 100 cette année, contre 60 en 2010, 61 en 2009 et 38 en 2008.

Concernant les investissements, ils ne sont plus que 27% à croire qu’ils augmenteront de plus de 5% l’an prochain, contre 46% fin 2010. 33% envisagent également une hausse des dépenses de R&D de plus de 5% l’an prochain, contre 47% fin 2010. 19% prévoient une augmentation de leurs effectifs de plus de 5% en 2012, contre 29% en 2010.

La production mondiale en systèmes électroniques y compris les composants, les écrans et les services en technologies de l’information a reculé de 1% en 2011, à 204,7 trillions de yens (2626 milliards de dollars), du fait du tremblement de terre au Japon, des inondations en Thaïlande et de la concurrence qui a tiré les prix vers le bas, selon la JEITA, l’association nippone des industries électroniques et des technologies de l’information.

Pour 2012, l’association japonaise se veut plus confiante et table sur une hausse de 5% de la production mondiale à 2760 milliards de dollars, grâce au cloud computing, aux smartphones et aux tablettes. Une croissance tirée par les télécoms (+8%) et l’informatique (+8% pour les matériels ; +6% pour les services) et, dans une moindre mesure par les autres équipements (+6%) et les écrans (+5%). En revanche, la JEITA envisage une croissance nulle pour les semiconducteurs et pour les appareils audio-vidéo et une croissance très faible (+2%) pour les autres composants électroniques (voir illustration).

Quant à la production domestique de l’industrie japonaise en électronique, elle devrait être stable l’an prochain, après avoir chuté de 10% cette année.

Cliquer sur l’illustration pour obtenir le détail de l’étude de la JEITA

Astrium, filiale d’EADS et un européen de l’industrie spatiale, va acquérir 66,78% du capital de la société italienne Space Engineering, spécialisée dans les télécommunications numériques, équipements hautes fréquences et antennes destinés à des applications à la fois spatiales et terrestres ; l’investissement dans cette entreprise basée à Rome renforcera les capacités d’Astrium en matière de fabrication et développement de systèmes avancés de télécommunications.

Implantées à Rome et dans le sud du pays, près de Potenza, Space Engineering et sa principale filiale, Teleinformatica e Sistemi, sont spécialisées dans le développement d’applications de télécommunications, navigation et télédétection, ainsi que dans les services d’ingénierie pour les secteurs à la fois civils et militaires. Forte de 150 employés, cette entreprise possède également une expertise en modélisation, conception et développement d’équipements et d’antennes de télécommunications terrestres, ainsi que des moyens d’assemblage, d’intégration et de test d’équipements spatiaux.

Filiale à 100% d’EADS dédiée aux systèmes et services spatiaux civils et militaires, Astrium est la première entreprise européenne de technologies spatiales et la troisième mondiale. En 2010, Astrium a réalisé un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros. L’entreprise compte plus de 15 000 employés à travers le monde, essentiellement en France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Pays-Bas.

Après s’être rétabli de 37% en 2010, le marché mondial des semiconducteurs de puissance (discrets, circuits intégrés, modules) a progressé de seulement 3,7% cette année, pénalisé par les ajustements de stocks et les incertitudes macroéconomiques liées à la crise de la zone euro qui ont conduit à une baisse des ventes mondiales au troisième et au quatrième trimestre, selon IMS Research.

Cette atonie devrait se poursuivre dans la première moitié de 2012, avec des ventes stables par rapport au premier semestre 2011. Ainsi, l’an prochain, la croissance du marché mondial des semiconducteurs de puissance ne devrait pas dépasser 5%, à 32 milliards de dollars. Pour autant, IMS Research estime que ce marché retrouvera une croissance à deux chiffres dès 2013.

Selon IHS iSuppli, le marché mondial des compteurs intelligents devrait passer de 20,5 millions d’unités en 2011, à 62 millions en 2016 ; une aubaine pour les fabricants de semiconducteurs dont les ventes de puces pour ces compteurs intelligents devraient passer de 505,6 millions de dollars cette année, à 1,1 milliard de dollars en 2016.

Rien qu’en Europe, l’Union européenne a planifié un taux de conversion aux compteurs intelligents de 80% d’ici à 2020, soit alors une opportunité de marché de 180 millions d’unités.

Pour 15 millions d’euros en numéraire et en actions, le Grenoblois Soitec, premier fournisseur mondial de tranches SOI, rachète Altatech Semiconductor, une entreprise implantée près de Grenoble et spécialisée dans les équipements et les nanotechnlogies ; son intégration au sein de Soitec permettra à ce dernier d’accélérer son plan de développement dans le domaine des diodes électroluminescentes ainsi que dans le domaine des systèmes photovoltaïques à concentration.

Implantée à Montbonnot Saint Martin en Isère, Altatech été créée en 2004 et développe des équipements pour la nano-impression par jet d’encre pour des applications dans l’électronique imprimée, ainsi que des équipements d’inspection et d’analyse de la tranche et de dépôt CVD par vaporisation liquide.

L’acquisition de l’intégralité des actions du capital d’Altatech sera financée pour partie en numéraire et pour partie en actions Soitec et devrait être finalisée fin janvier 2012. La base de valorisation d’Altatech retenue pour les besoins de l’opération s’élève à 15 millions d’euros. La détermination du prix définitif doivent intervenir d’ici au 25 janvier 2012.

L’Arcep a attribué hier à Orange, SFR et Bouygues Telecom les fréquences de la bande 800 MHz issue de l’extinction de la télévision analogique, pour le déploiement des futurs réseaux 4G ; Free Mobile, qui n’a pas été retenu pour cette bande de fréquences, pourra, de droit, bénéficier, d'un accueil en itinérance dans la bande 800 MHz, pour la couverture d'une zone de déploiement prioritaire, constituée des zones les moins denses du territoire, dès lors que son réseau à 2,6 GHz aura atteint une couverture de 25 % de la population.

Ainsi, à l'issue des deux procédures d'attribution des licences 4G, chacun des quatre opérateurs mobiles actuels, d'une part, a pu obtenir des quantités de fréquences (20, 25 ou 30 MHz duplex) qui lui permettront de déployer la 4G et d'améliorer la capacité et la qualité de son réseau, et, d'autre part, bénéficie d'un accès direct ou indirect via l'itinérance pour Free aux fréquences basses de la bande 800 MHz pour atteindre une couverture étendue du territoire. De plus, tous les lauréats des procédures 4G ont pris des engagements importants d'accueil des MVNO sur l'ensemble de leur réseau à très haut débit mobile.
L’attribution des fréquences de la bande 800 MHz a permis une forte valorisation du domaine public hertzien, avec un montant de 2 639 millions d'euros (contre 1,8 milliard d'euros de prix de départ). Ce montant s'ajoute aux 936 millions déjà obtenus par l'attribution de la bande 2,6 GHz, soit une recette totale pour le budget de l'Etat de près de 3,6 milliards d'euros.

Ces fréquences sont destinées au déploiement des nouveaux réseaux 4G qui donneront notamment accès à l'Internet mobile à très haut débit. Ils permettront de fournir aux utilisateurs des débits très supérieurs à ceux actuellement disponibles sur les réseaux 3G, puisque le débit maximum sera au moins de 60 Mbit/s.

L'aménagement du territoire était l'objectif prioritaire fixé pour l'attribution de la bande 800 MHz, issue du dividende numérique. Les opérateurs retenus seront à cet égard tenus à un calendrier de déploiement visant à atteindre, à terme, un taux de couverture d'au moins 99,6% de la population. En outre, et pour la première fois s'agissant d'autorisations mobiles, les opérateurs se voient imposer des obligations spécifiques en matière de couverture des territoires : ils devront, d'une part, couvrir à terme 95% de la population de chaque département, et, d'autre part, se conformer à un calendrier de déploiement accéléré pour les zones les moins denses du territoire.