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br> Microchip, fabricant américain de microcontrôleurs, de circuits analogiques et de solutions à base de mémoire flash, annonce l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de la start-up californienne Roving Netwotks, une entreprise fabless spécialisée dans les solutions et modules Wi-Fi et Bluetooth.

Microchip a publié début février un chiffre d’affaires trimestriel de 329,2 millions de dollars, en baisse de 3,4% en trois mois et de 10,5% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent ; son bénéfice net atteint 77,5 M$, en baisse de 2,3% en trois mois et de 24% sur un an. Pour le trimestre en cours, Microchip vise un CA compris entre 332,5 M$ et 345,6 M$, pour un bénéfice net compris entre 75,5 M$ et 82,1 M$.

Le fabricant de semiconducteurs britannique CSR, spécialiste des circuits pour applications sans fil (Bluetooth, GPS, FM et Wi-Fi) qui a finalisé l’été dernier le rachat de l’Américain Zoran pour donner naissance à un groupe de 1,2 milliard de dollars de CA (chiffres pro forma 2010), vient d’annoncer l’ouverture d’un centre de développement et d’applications dédié à l’automobile à Ingolstadt, en Allemagne.

Ce centre, construit par Temic Telefunken à proximité des grands centre de développement des constructeurs automobiles, a été hérité du rachat de Zoran. Il servira de centre de test et de validation pour toutes les technologies de CSR liées à l’automobile (localisation, connectivité, info-divertissement).

Le groupe britannique de test télécoms Spirent Communications vient d’annoncer le rachat pour 40 millions de dollars en numéraire de la société américaine Mu Dynamics, un spécialiste des solutions de test de sécurité pour le déploiement de services « cloud » sur les réseaux ; cette acquisition doit apporter au groupe britannique 9 M$ à 10 M$ de CA supplémentaire cette année, et 17 M$ à 19 M$ en 2013.

La croissance exponentielle des applications basées sur le « cloud computing » renforce les besoins de sécurité pour les fabricants d’équipements, les opérateurs de services, les gouvernements, les entreprises et les utilisateurs. Le Californien Mu Dynamics apporte une solution à ces problèmes en émulant le trafic réel de l’application tout en générant des menaces de sécurité, pour optimiser toutes les phases de développement des produits.

Schneider Electric publie un chiffre d’affaires de 5411 millions d’euros pour le premier trimestre de l’exercice 2012, soit une hausse de 9,4% par rapport au premier trimestre 2011 ; la croissance organique est en légère hausse à 0,4%.

L’activité en Europe de l’Ouest (31% du CA du T1) est en recul de 5% par rapport à la même période de l’an dernier. Cette contre-performance est largement attribuable à l’Espagne et l’Italie qui demeurent significativement impactées par la crise de la dette. La France est en légère baisse. La croissance en Allemagne et dans les pays nordiques, portée par de meilleurs marchés de la construction et des infrastructures, ne compense pas les tendances défavorables observées dans le sud de l’Europe.

« Notre croissance organique, légèrement positive sur le trimestre, est marquée par des tendances contrastées entre nos différentes activités et géographies. La croissance de l’Amérique du Nord, de la Russie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique a compensé la performance plus faible d’une zone Asie en transition et les conditions économiques détériorées de l’Europe du Sud. Notre chiffre d’affaires s’inscrit toutefois en croissance de 9%, grâce à une forte contribution des acquisitions, notamment Telvent dans les infrastructures efficaces et Luminous dans l’énergie sécurisée. Pour la suite de l’année 2012, les incertitudes relatives à l’économie mondiale continuent de limiter la visibilité.

Dans ce contexte, le groupe continue de prévoir une croissance organique nulle à légèrement positive de son chiffre d’affaires et une marge d'EBITA ajusté entre 14% et 15%. », commente Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire.

Deuxième fabricant mondial de circuits logiques programmables, l’Américain Altera vient de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 383,8 M$, en baisse de 16% par rapport au trimestre précédent et de 28% sur un an, pour un bénéfice net de 115,8 M$, contre 146,6 M$ au quatrième trimestre 2011 et 224,1 M$ au premier trimestre 2011 ; Altera, qui attend un rebond d’activité au deuxième trimestre, explique ce revers du premier trimestre par une demande plus faible que prévue dans les télécoms.

Altera a réalisé 23% de ses ventes en Europe au premier trimestre : des ventes européennes en recul de 13% par rapport au trimestre précédent et de 36% par rapport au premier trimestre 2011.

Pour sa part, le fabricant de circuits programmables Lattice Semiconductor publie un chiffre d’affaires trimestriel de 71,7 M$, en hausse de 2,2% en trois mois et en baisse de 13,2% sur un an, pour une perte nette de 7,7 M$, contre un bénéfice de 40,9 M$ il y a trois mois et 10,9 M$ il y a un an.

Cypress Semiconductor a enregistré lors du premier semestre 2012 un book-to-bill (rapport commandes sur facturations) de 1,33, soit un niveau inégalé depuis 2 ans ; son chiffre d’affaires du premier trimestre atteint 185,1 M$, en baisse de 24% en trois mois et de 21% par rapport au premier trimestre 2011, pour un bénéfice net de 20,5 M$, contre 56,8 M$ il y a trois mois et 48,5 M$, il y a un an.

Fairchild Semiconductor, un des principaux fournisseurs de semiconducteurs de puissance, publie un chiffre d’affaires trimestriel de 352,2 M$, en hausse de 4% par rapport au quatrième trimestre 2011 et en baisse de 15% par rapport au premier trimestre 2011 ; son bénéfice net atteint 1,6 M$, contre 21,3 M$ trois mois plus tôt et 43,5 M$ au premier trimestre 2011.

L’Américain a enregistré une croissance de ses commandes dans tous ses segmentes de marché. Pour le trimestre en cours, Fairchild Semiconductor vise entre 360 M$ et 380 M$.

Le fabricant américain de microprocesseurs et de circuits graphiques AMD a réalisé un chiffre d’affaires de 1,59 milliard de dollars au premier trimestre 2012, contre 1,69 milliard lors du trimestre précédent et 1,61 milliard au cours du premier trimestre 2011 ; alourdie par une charge exceptionnelle de 703 M$ liée à la révision de ses accords avec le fondeur Globalfoundries créé à partir de ses anciennes usines, sa perte nette trimestrielle a représenté 590 M$, contre une perte de 177 M$ trois mois plus tôt et un bénéfice de 510 M$ lors du premier trimestre de l’exercice précédent.

Pour le deuxième trimestre, AMD vise une hausse séquentielle de ses ventes de 3% (+/-3%).