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br> La mauvaise nouvelle était largement digérée depuis l’avertissement sur ses résultats du 11 avril dernier : Nokia enregistre une chute de 29% de son chiffre d’affaires trimestriel par rapport aux trois premiers mois de 2011, à 7354 M€, pour une perte d’exploitation de 1340 M€, contre un bénéfice de 439 M€ un an plus tôt, et une perte nette de 1572 M€, contre un bénéfice de 231 M€ au premier trimestre 2011.

Nokia, qui a livré 82,7 millions de terminaux durant le trimestre (en chute de 27% en trois mois et de 24% sur un an), aura ainsi vu ses ventes dans ce domaine chuter de 29% par rapport au trimestre précédent et s’effondrer de 40% sur un an, à 4246 M€. Sa marge opérationnelle dans les terminaux devient même négative pour la première fois (-3% du chiffre d’affaires), contre une marge positive de 4,9% au quatrième trimestre 2011 et de 10,3% au premier trimestre 2011.

Dans les réseaux, Nokia Siemens Networks enregistre un recul de 7% sur un an de son chiffre d’affaires trimestriel, à 2947 M€, pour une perte opérationnelle de 1005 M€, qui intègre, il est vrai, 772 M€ de charge de restructuration.

Les problèmes de Nokia sont connus et les solutions mises en œuvre également (repositionnement sur les smartphones sous Windows Phone). Reste à savoir si le remède sera suffisant et le malade soigné à temps.

En mars, la hausse des commandes mondiales d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs d’origine américaine s’est poursuivie, permettant même d’atteindre son niveau le plus haut depuis juillet 2011, selon SEMI, alors que pour les machines japonaises, l’élan a été stoppé, selon la SEAJ.

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,48 milliard de dollars en mars, soit 10,7% de plus qu’en février 2012 et 6,4% de moins qu’en mars 2011. Les facturations ont pour leur part reculé de 0,9% en un mois, à 1310 M$, et ont été inférieures de 20,9% à celles de mars 2011. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains a remonté à 1,13, contre 1,01 en février, 0,96 en janvier, 0,85 en décembre, 0,83 en novembre et 0,74 en octobre.

Rappelons que la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 98,368 milliards de yens en mars (1210 M$), en baisse de 1,4% par rapport à février 2012, et en recul de 15,1% par rapport à mars 2011. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 23,4% en un mois, à 125,564 milliards de yens (1545 M$) et ont été supérieures de 2,9% à celles de mars 2011. Le book-to-bill japonais est ainsi redescendu à 0,78, contre 0,98 en février, 1,06 en janvier, 1,20 en décembre, 0,97 en novembre et 0,83 en octobre 2011.

Spécialisé dans les semiconducteurs pour l’automobile, le grand public, l’industriel et les réseaux, l’Américain Freescale Semiconductor vient d’engager un processus de recrutement de son futur CEO, suite à la décision de Rich Beyer, 63 ans, l’actuel p-dg, de quitter ses fonctions, une fois qu’un successeur aura été nommé.

Rich Beyer a rejoint Freescale en mars 2008, remplaçant le Français Michel Mayer à la tête de l’entreprise, pour transformer le fabricant de semiconducteurs au cours des quatre dernières années et préparer son retour en Bourse qui a eu lieu en mai 2011. Rappelons que l’ancienne activité semiconducteurs de Motorola avait été reprise par un consortium de fonds d'investissements mené par The Blackstone Group – la plus grande opération de ce genre réalisée à ce jour, avec 17,6 milliards de dollars – fin 2006. En 2011, Freescale a réalisé un chiffre d’affaires de 4,57 milliards de dollars, en hausse de 2,5% par rapport aux 4458 M$ de 2010 ; pour l’ensemble de 2011, l’Américain a affiché une perte nette de 410 M$, réduite de plus de moitié par rapport à une perte de 1053 M$ en 2010.

Parallèlement, Freescale publie ses résultats pour le premier trimestre : le fabricant de microprocesseurs, microcontrôleurs, circuits analogiques, circuits de connectivité et de capteurs, a réalisé un CA de 950 M$, contre 1,01 milliard lors du trimestre précédent et 1,19 milliard au cours du premier trimestre 2011. Sa perte nette trimestrielle a représenté 9 M$, contre une perte de 6 M$ trois mois plus tôt et une perte de 148 M$ lors du premier trimestre de l’exercice précédent.

Pour le deuxième trimestre, Freescale vise un CA compris entre 975 M$ et 1025 M$.

En janvier 2012, les commandes de circuits imprimés en Allemagne ont été supérieures de 2% par rapport à celles de janvier 2011 et de 16,5% par rapport à celles de décembre 2011, selon les statistiques du ZVEI ; quant aux facturations, elles ont fait un bond de 47% par à celles de décembre dernier, mais ont été inférieures de 6% à celles de janvier 2011.

L’organisation professionnelle voit dans ce bon début d’année une conséquence indirecte des inondations en Thaïlande qui ont conduit les acheteurs de circuits imprimés de l’automobile à rapatrier leurs achats en Allemagne pour sécuriser leurs approvisionnements. Les réparations et les audits liés à la remise sur pied des moyens de production thaïlandais prennent en effet plus de temps que prévu. Pour autant, ce phénomène prendra fin prochainement.

Le book-to-bill de janvier (rapport commandes sur facturations) est descendu à 0,97 contre 1,23 en décembre, 1,40 en novembre, 0,99 en octobre et 0,70 en septembre. Quant à l’effectif de l’industrie allemande du circuit imprimé, il est resté stable.