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br> Dressant un bilan positif de l’observatoire mis en place au printemps dernier pour mesurer et anticiper les conséquences du tsunami survenu au Japon en mars 2011 sur l’approvisionnement en composants électroniques, la FIEEC propose la mise en place d’un observatoire permanent des vulnérabilités de l’industrie française aux approvisionnements extérieurs en électronique ; la profession demande que cet observatoire soit intégré dans le cadre de l’Observatoire du numérique mis en place par le ministre de l’industrie.

Pour faire face à l’éventualité d’une pénurie de composants électroniques risquant d’avoir un impact sur plusieurs secteurs industriels stratégique, la FIEEC et la DGCIS avaient créé en urgence un observatoire confié au cabinet Décision et chargé de livrer des informations précises, en temps réel aux acteurs économiques. Cette action a permis d’absorber au mieux les perturbations liées à la crise japonaise et d’en limiter les conséquences sur notre économie.

Néanmoins les risques d’approvisionnement ne se limitent pas au Japon : les inondations qui ont frappé la Thaïlande en octobre dernier en fournissent une autre illustration.

« Ainsi, compte-tenu du rôle structurant de l’industrie électronique pour tous les autres secteurs industriels et pour notre économie, il est essentiel pour l’avenir de pérenniser cet outil et de s’engager à la mise en place d’un observatoire stratégique permanent des vulnérabilités de l’industrie française aux approvisionnements extérieurs en électronique », souligne le communiqué de la fédération.

Eric Besson, ministre de l’Industrie, a installé en novembre dernier l’Observatoire du Numérique. Cet observatoire est un résultat concret des travaux du Comité de filière stratégique de la CNI auquel la FIEEC participe activement. « Cette instance doit être chargée d’assurer le suivi de la vulnérabilité de l’approvisionnement. Elle doit pleinement jouer son rôle pour la pérennisation et de développement de l’industrie française », soutient logiquement la fédération professionnelle.

Leader français de la sous-traitance en électronique, le groupe Asteelflash annonce l'acquisition de Catalyst Manufacturing Services, un sous-traitant américain basé sur la Côte Est des Etats-Unis et au Mexique ; au travers de cette acquisition, Asteelflash, présent sur quatre continents (Europe, Amérique du Nord, Asie et Afrique du Nord), entend renforcer son développement commercial sur tout le territoire américain.

Avec un chiffre d'affaires de 780 millions de dollars en 2011, Asteelflash prévoit de dépasser 900 millions de dollars en 2012 dont plus de 400 M$ en Amérique du Nord.
Par cette acquisition, Asteelflash, d'ores et déjà présent sur la Côte Ouest des Etats-Unis, renforce en effet sa présence industrielle sur le continent Nord-Américain avec un développement plus étendu vers la Côte Est en acquérant deux sites de productions à Owego (New York), à Raleigh (Caroline du Nord) ainsi qu'un site industriel à Tijuana (Mexique).

L'acquisition de Catalyst Manufacturing Services permettra à Asteelflash de consolider également son activité dans des segments professionnels déjà bien établis dans le groupe : militaire/aéronautique, médical et industriel, amplifiant ainsi sa capacité industrielle sur le continent Nord-Américain. Certifiés par des organismes officiels, les sites de productions maintiennent, selon leurs domaines d'activités, des systèmes de qualité conformes aux normes AS 9100 and NADCAP (aéronautique) et ISO 13485 (médical).

« Les sites de productions d'Owego et Raleigh deviennent ainsi des lieux stratégiques pour développer des partenariats solides avec nos clients de la Côte Est. Nous souhaitons consolider nos services d'industrialisations et d'ingénieries, en proposant notamment des services d'introduction de nouveaux produits (NPI), à proximité de nos clients Nord-Américains », explique Gilles Benhamou, p-dg d'Asteelflash.

« L'acquisition du site à Tijuana, quant à lui, renforcera et stimulera notre développement en Amérique du Nord, complétant nos sites industriels 'low cost' en Chine et en Tunisie », poursuit Gilles Benhamou.

Asteelflash, dont le siège est à Paris, France, comprend 14 sites de production basés sur quatre continents (Europe, Asie, Afrique du Nord et Amérique du Nord/Central) avec plus de 5000 collaborateurs. La société a été créée en 2008 suite à la fusion entre Asteel et Flash Electronics. Classé parmi les 15 premiers EMS mondiaux, Asteelflash a réalisé un chiffre d'affaires de 663 millions de dollars en 2010.

Le groupe Samsung a annoncé en Corée qu’il allait augmenter cette année ses investissements globaux de 12%, à 47 800 milliards de wons, soit 41,4 milliards de dollars ; Samsung devrait également recruter 26 000 personnes cette année, alors que le groupe emploie actuellement 190 500 personnes dans le monde.

Dans le détail, Samsung devrait investir 31 000 milliards de wons dans son outil industriel (+11%), 13 600 milliards dans la recherche et le développement (+13%) et 3200 milliards en capital (+10%).

Spécialisé dans la gestion de licences de propriété intellectuelle, l’Américain Acacia Research annonce l’acquisition de son compatriote Adaptix, un pionnier des technologies sans fil 4G depuis l’année 2000 ; le montant de l’acquisition est de 160 millions de dollars.

Adaptix dispose d’un porte-feuille de quelque 230 brevets liés à la 4G, notamment autour des technologies OFDMA et MIMO.

Implanté à Voisins-le-Bretonneux, en région parisienne, le distributeur de composants électroniques Eurocomposant a été repris le 22 décembre 2011 par ses managers, en l’occurrence Julien Berger (ancien directeur commercial), qui devient le nouveau président du groupe, Alain Soubeyran, Muriel Ferry et Gaël Daussy ; le cabinet Staub & Associés a conseillé les managers de la société dans le cadre de sa reprise en MBO dont les modalités n’ont pas été révélées.

Eurccomposant est un distributeur franchisé spécialisé dans les semiconducteurs (puissance, communication et stockage), l’optoélectronique, les capteurs et l’éclairage à DELs, les solutions pour systèmes embarqués et les solutions d’affichage. L’entreprise a réalisé lors de son dernier exercice un chiffre d’affaires annuel supérieur à 25 millions d’euros.

Le financement bancaire de l’opération a été assuré par BNP Paribas, en qualité de prêteur et d’agent, Crédit du Nord, Banques Populaires Val de France et OSEO, en qualité de prêteurs. Les fondateurs ont conservé 30% du capital du distributeur.

Le gouvernement annonce le lancement du troisième appel à projets « briques génériques du logiciel embarqué » du Fonds national pour la société numérique (FSN), créé dans le cadre des investissements d’avenir.

Le recours au logiciel embarqué est devenu une des principales sources d’innovation dans les filières industrielles (automobile, gestion de l’énergie, télécommunications) et joue également un rôle de plus en plus important dans d’autres secteurs tels que l’électronique grand public, l’instrumentation médicale ou la robotique, commente le gouvernement. En France, le marché des systèmes numériques embarqués représente un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards d’euros et 220 000 emplois.

Le présent appel à projets s’inscrit dans le prolongement des deux premiers appels lancés sur cette thématique le 8 décembre 2010 et le 21 juillet 2011. 6 projets de R&D ont été retenus au titre du premier appel à projets. Ils bénéficient d’un soutien public de 32 millions d’euros pour un investissement total en recherche et développement de 72 millions d’euros.

Par ailleurs, les projets retenus pourront acquérir une envergure européenne dans le cadre de l’initiative « projets pilotes pour l’innovation », proposée par les principaux acteurs des systèmes embarqués et en cours d’examen au niveau communautaire.

L’appel à projets sera clos le 29 février 2012 à midi.
Le cahier des charges de l’appel à projets est disponible ICI