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br> Après avoir progressé de 36% en 2011, le marché mondial des équipements de production de diodes électroluminescentes devrait chuter de 18% en 2012, selon SEMI ; pour autant, la capacité de production mondiale installée de DELs devrait croître cette année de 27%, à 2 millions de tranches (en équivalent 100 mm de diamètre).

L’organisation professionnelle souligne que le marché chinois des équipements de production de DEL représentera 719 M$ en 2012, devançant les dépenses d’équipements à Taïwan (321 M$), au Japon (300 M$) et en Corée (260 M$). Taïwan devrait toutefois continuer à abriter la plus grande part de la production mondiale de DELs (25% en 2012), devant la Chine (22%). SEMI estime que 29 nouvelles unités de production de DELs ont vu le jour dans le monde en 2011 et que 16 autres devraient entrer en service cette année.

La baisse de 18% des dépenses d’équipements prévue en 2012 incombe en fait quasi-exclusivement aux machines de dépôt MOCVD (metal organic chemical vapor deposition) pour la production de diodes de forte luminosité utilisées pour le rétroéclairage des écrans des téléviseurs LCD. Des machines dont le marché devrait s’écrouler de 40% cette année : une première depuis 5 ans ! En revanche, les investissements des fabricants de DELs en machines de lithographie, gravure, test et assemblage devraient continuer à croître en 2012, les fabricants cherchant à optimiser la conception de leurs produits, ainsi que leurs lignes de production. Concernant l’encapsulation des DELs, SEMI prévoit, par exemple, que le marché des leadframespour DELS atteindra 82,7 milliards d’unités cette année, contre 73,6 milliards en 2011, 66,9 milliards en 2010, 39,5 milliards en 2009 et 35,7 milliards en 2008. On mesure ainsi que ce marché aura pratiquement triplé de volume en cinq ans.

Si la demande de diodes de forte luminosité pour le rétroéclairage des écrans LCD n’a pas tenu toutes ses promesses en 2011, l’application a toutefois représenté 40% des débouchés des DELs. Et le marché de l’éclairage à DEL va fournir un relais grandissant de croissance. Ainsi, SEMI estime que le marché des DELs pour l’éclairage, qui représente environ 2,5 milliards de dollars actuellement, atteindra 30 milliards de dollars à l’horizon 2020.

Avec 21% de la capacité mondiale de production de semiconducteurs, Taiwan est devenu en juillet 2011 le premier producteur mondial de semiconducteurs en terme de capacité installée, dépassant le Japon (19,7%) et la Corée (16,8%), selon une étude que vient de publier IC Insights ; pour sa part, le continent américain abrite 14,7% de la capacité mondiale, devant la Chine (8,9%) et l’Europe (8,1%).

L’étude recense les capacités de production installées dans un pays, peu importe la nationalité du propriétaire de l’usine.

Pour la seule production sur tranches de 300 mm, Taïwan abrite 25,4% de la production mondiale, contre 18,7% de la production mondiale sur tranches de 200 mm et 11,4% de la production mondiale sur tranches de 150 mm. Ainsi, en 2011, la production sur tranches de 300 mm a représenté 64,6% de la capacité de production installée dans l’île, contre 29,2% pour le 200 mm et 6,1% pour le 150 mm.

Après avoir reculé de 7,2% en 2009, puis stagné en 2010, le marché mondial des infrastructures de réseaux mobiles a progressé de 9,1% en 2011, passant ainsi de 39 à 42,5 milliards de dollars ; selon l’étude publiée par IHS, les opérateurs de réseaux mobiles ont relancé leurs investissements pour faire migrer leurs réseaux vers la 4G.

IHS estime ainsi que les investissements dans les réseaux mobiles (toutes technologies confondues) enregistreront une croissance annuelle à un chiffre d’ici à 2015, année où ce marché atteindra alors 45,1 milliards de dollars.

Selon le cabinet d’études américain, les ventes d’équipements 3G et 3,5G ont atteint leur pic en 2011. Les équipements LTE devraient pour leur part représenter le segment de marché le plus important dès 2013, puis représenter 36,1 milliards de dollars sur un marché total de 45,1 milliards en 2015.

La banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un prêt de 180 millions d’euros au groupe Renault afin de contribuer à la recherche et au développement d’une nouvelle génération de batteries et moteurs pour véhicules électriques.

Ce financement se concrétisera en France par la mise au point de futures générations de moteurs pour véhicules électriques, contribuant ainsi à développer tout un savoir faire en matière de produits et de processus pour les batteries au lithium-ion et les technologies de moteurs pour groupes motopropulseurs électriques. L’objectif principal est d’améliorer la compétitivité des véhicules électriques et in fine d’accélérer le développement d’un marché de masse.

Ce financement s’inscrit dans la continuité du partenariat qui s’est instauré entre la BEI et le groupe Renault. En 2009, le constructeur a bénéficié d’un prêt de 400 M€ de la Banque pour ses activités de recherche, développement et innovation visant à optimiser et à accroître l'efficacité des groupes motopropulseurs classiques et à mettre au point des véhicules entièrement électriques.