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br> Au deuxième trimestre, les PC ont absorbé 49% de la consommation mondiale de mémoires Drams en nombre de bits, contre 50,2% au premier trimestre, selon IHS iSuppli ; pour la première fois, le micro-ordinateur perd ainsi la majorité de la consommation de Drams, signe d’un temps où les téléphones mobiles et les tablettes relèguent le PC au second plan des préoccupations des consommateurs.

Certes, le PC est encore loin devant les autres équipements qui intègrent des Drams (voir illustration). Mais le déclin de sa part de marché semble inéluctable. Alors qu’entre début 2008 et fin 2011, la part de marché du PC dans la consommation de Drams a été en moyenne de 55%, elle devrait tomber à 42,8% d’ici à la fin du quatrième trimestre 2013.

Dans l’intervalle, la part de marché des téléphones mobiles devrait grimper à 19,8% au quatrième trimestre 2013, contre 13,2% au deuxième trimestre 2012. Concernant les tablettes, elles devraient absorber 6,9% de la consommation mondiale de Drams à la fin de 2013, contre 2,7% au deuxième trimestre 2012.

Même si rien n’est encore officiel, le quotidien Les Echos croit savoir que le gouvernement va élargir le crédit d’impôt recherche à l’innovation pour les PME de moins de 250 personnes.

Cette catégorie d’entreprise pourrait ainsi bénéficier d’une déduction fiscale de 20% de leurs dépenses d’innovation (réalisation de prototypes, de démonstrateurs, etc). Cette déduction serait plafonnée à 0,4 M€. Soit un budget pour l’Etat limité à 200 millions d’euros. Rappelons que depuis le 1er janvier 2008, le CIR consiste en un crédit d’impôt de 30% des dépenses de R&D jusqu’à 100 M€ et 5% au-delà de ce montant. En 2011, le crédit impôt recherche a coûté 2,3 milliards d'euros aux pouvoirs publics.

L’élargissement du CIR à l’innovation était réclamé depuis longtemps par la filière électronique et notamment par les entreprises de production et les sous-traitants dont les dépenses d’innovation étaient souvent exclus de l’assiette du CIR. Pas sûr pour autant que le budget alloué à cette extension les satisfasse.

Spécialisé dans les composants et les systèmes électroniques pour l’industrie automobile, le groupe allemand Hella, qui figure dans le top50 mondial des fournisseurs de l’industrie automobile, annonce une prise de participation de 50% au capital de son compatriote InnoSenT, qui développe en Bavière des composants et de sous-systèmes pour les radar automobiles.

Cette prise de participation est destinée à renforcer la position d’Hella en tant que fournisseur de systèmes de radars pour l’automobile (radars de recul, etc.). InnoSenT a 13 ans d’expérience de développement et de production de radars de ce type, ainsi que de radars de gestion de trafic automobile. InnoSenT emploie 120 personnes à Donnersdorf.

Hella emploie 27 000 personnes dont 4800 personnes en R&D et a réalisé un chiffre d’affaires de 4,8 milliards d’euros lors de son dernier exercice annuel 2011/2012.

Alors que début août, les agences de presse donnaient pour sûre l’entrée d’Avago Technologies en négociations exclusives pour racheter l’activité capteurs de Schneider Electric, l’ancienne activité semiconducteurs d’Agilent aurait finalement renoncé à ce rachat ; selon l’Agefi, les fonds d'investissement Carlyle et PAI resteraient seuls en lice pour ce rachat.

Mais ils ne proposeraient que 915 millions de dollars (700 millions d'euros), alors que Schneider Electric aurait évalué CST (Custom Sensors & Technologies) à près de 1 milliard d’euros. En conséquence, le groupe français de matériels électriques pourrait renoncer à ce désengagement.

La transaction aurait échoué avec Avago, car l’Américain n’aurait pas souhaité reprendre certaines activités de CST en France.

CST produit des capteurs pour l’automobile, l’aéronautique, les transports, l’énergie et l’industriel. CST emploie 4700 personnes dans le monde pour un chiffre d’affaires de 660 M$ en 2011. CST est notamment présent en France via Crouzet Automatismes.

Conforté par la contractualisation de plusieurs projets importants, le fondeur allemand de semiconducteurs analogiques et mixtes LFoundry, dont l’unité de production sur tranches de 200 mm de diamètre est implantée en France, à Rousset, a prévu d'investir un total de 25 millions d'euros en R&D et innovation au cours des trois prochaines années.

Ces investissements permettront à LFoundry de proposer à ses clients l'accès à de nouvelles technologies.

Au deuxième trimestre, LFoundry a réalisé un chiffre d’affaires de 23,7 millions d’euros, en baisse de 0,5% par rapport au premier trimestre 2012 et en recul de 14% par rapport au deuxième trimestre 2012. Mais le fondeur a dégagé un bénéfice (un EBITDA de 1,5M€ contre une perte de 2,5 M€ il y a trois mois et 1 M€, un an plus tôt). « Le fait que LFoundry renoue avec un EBITDA positif représentant 6% des ventes valide notre business model », se félicite Jean-Pierre Delesse, président de LFoundry Rousset.

L’usine de LFoundry à Rousset dispose d’une capacité d'environ 20 000 tranches de 200 mm de diamètre par mois. Basée à Landshut en Allemagne et Rousset en France, LFoundry maîtrise les technologies jusqu'à 110 nm.