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br> Le marché mondial des semiconducteurs aura finalement crû de 32,5% cette année, à 304 milliards de dollars, selon le bilan annuel d’iSuppli ; cette croissance, plus de trois fois supérieure à celle des systèmes électroniques qui intègrent ces composants, s’explique par trois facteurs principaux : la pénurie qui, dans certains cas, a fait flamber les prix, la reconstitution de stocks pour tenter de se prémunir contre cette pénurie et, enfin, un contenu semiconducteurs moyen qui augmente dans bon nombre de produits électroniques.

Les mémoires auront été aux premières loges de ce spectaculaire rebond avec une croissance de 80% pour le marché des Drams et de 40% pour celui des flash NAND.
Côté applications, la plus forte croissance des ventes de semiconducteurs aura concerné l’automobile (+41,1%), devant l’informatique (+36,7% grâce aux Drams). A contrario, le marché des puces pour communications sans fil n’aura progressé que de 24,4% en 2010.

Sur les 150 sociétés de semiconducteurs suivies par iSuppli, 90% auront vu leurs ventes progresser cette année. Dans le Top20, la palme de la croissance hors effet mémoires ou grosses fusions type Renesas-NEC Electronics revient à l’Américain Marvell Technnology (+43%), alors que Qualcomm, AMD et Sony auront enregistré des croissances inférieures à la moyenne. Le Taïwanais MediaTek n’aura pour sa part progressé que de 1,2% en 2010.

Pour 2011, iSuppli prévoit, pour l’instant, un atterrissage en douceur, avec une croissance de l’ordre de 5%.

Le bilan d’iSuppli en semiconducteurs dresse un tableau des ventes des fournisseurs suivant la localisation de leur siège social : les entreprises dont le siège est en Europe auraient ainsi vu leurs ventes progresser de seulement 14,4% cette année, à 27,6 milliards de dollars, sur un marché total de 304 milliards.

Quand on voit les croissances attribuées à STMicroelectronics (+20,9%), Infineon (+39,7%) et NXP (+24,1%), on ne peut que s’étonner devant un score global aussi faible.
Si les entreprises avec leur quartier général aux Etats-Unis règnent toujours sans partage (+32,8%, à 147,3 milliards de dollars), les entreprises de la zone Asie-Pacifique (+46,6%, à 65,4 milliards) ont, pour la première, fois dépassé leurs homologues japonaises (+27,9%, à 63,8 milliards de dollars).

Orange va lancer une nouvelle génération de cartes SIM et de terminaux mobiles qui facilitent le développement des services mobiles sans contact, services qui permettent aux utilisateurs de faire des transactions simplement en présentant leur téléphone portable devant un lecteur électronique ; les services sans contact sont rendus possibles grâce à la technologie NFC (Near Field Communication) qui est intégrée dans la carte SIM.

Tout comme le permet le standard GSM, cette technologie permet au client de stocker ses données confidentielles dans un environnement entièrement sécurisé et aussi d’établir un contact radio avec un autre objet à proximité, comme un lecteur de billet électronique, par exemple. De plus, dans un éco-système approprié, le système a l'avantage d'être entièrement compatible avec d'autres opérateurs de réseau, des prestataires de services, y compris des banques, des commerçants ou des services de transports en commun, permettant le développement d’un nouveau paysage économique.

Suite à une réunion avec les équipementiers qui s’est tenue à Paris le 15 décembre 2010, Orange a annoncé qu’il allait lancer les nouvelles cartes SIM à partir du deuxième semestre 2011, dans le cadre d’offres par abonnement, dans la majorité des pays européens dans lesquels le groupe est présent. Orange travaille avec les équipementiers afin que plus de la moitié des nouveaux modèles de smartphones soit compatible avec ces services sans contact proposés avec la nouvelle carte SIM sécurisée. Orange a l’ambition d'équiper au moins 500 000 de ses clients en France avec des mobiles compatibles d’ici fin 2011.

L’annonce de ce jour s’inscrit dans le prolongement de l’expérimentation en cours à Nice, lancée en mai 2010, qui a déjà séduit près de 3000 clients. Cette expérimentation est menée en partenariat avec l’AFSCM (Association Française du Sans Contact Mobile) dont sont membres Orange, SFR, Bouygues et NRJ Mobile, ainsi qu’avec des organismes définissant les standards internationaux, des autorités gouvernementales, des groupes de travail et des prestataires de services.

En 2011, Cityzi sera lancé dans toute la France, ce qui en fera l’une des premières offres d’envergure de mobile sans contact dans le monde. Le mobile “Player One Cityzi” sera commercialisé en France à partir de janvier 2011 et la gamme sera ensuite étendue à d’autres terminaux dès le printemps 2011. Orange prévoit d’équiper au moins 500 000 clients en France avec des terminaux compatibles avant fin 2011.

D’après Juniper Research, le marché du paiement mobile devrait représenter près de 27 milliards de dollars en Europe avant 2014.

Sous-traitant et fabricant de composants électroniques et de capteurs, l’Américain CTS vient d’annoncer le rachat du Suisse Fordahl, spécialisé dans les oscillateurs à quartz à compensation de température (TCXOs) et des oscillateurs à quartz contrôlés en tension (VCXOs).

Implanté à Brügg, en Suisse, Fordahl devrait réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 5 millions de dollars en 2011, et l’entreprise s’attend à une croissance à deux chiffres lors des prochaines années.

La gamme de produits de Fordahl vient compléter le portefeuille de composants de fréquence de CTS, qui va désormais des oscillateurs à horloge et quartz aux oscillateurs de précision. Cette acquisition permet également à l’Américain d’accéder à une nouvelle clientèle et lui ouvre de nouvelles opportunités de marché, y compris pour des produits destinés à des applications militaires en Europe.

Thales annonce la signature du contrat d’acquisition de la société SESO (Société Européenne de Systèmes Optiques), une société française spécialisée dans la conception et la fabrication de composants et systèmes de très haute précision dans les domaines de l’optique, de l’opto-mécanique et de l’optronique.

Basée à Aix en Provence (France), SESO emploie près de 80 ingénieurs et techniciens qualifiés pour une activité de l’ordre de 12 millions d’euros, dont 80% à l’export, réalisée auprès de clients institutionnels, de grandes entreprises et d’organismes de recherche. Elle se positionne sur trois marchés majeurs que sont l’espace et la défense, les programmes scientifiques ainsi que les lasers de forte puissance.

Dans le secteur de l’espace et de la défense, SESO fournit principalement des équipements embarqués (miroirs, télescopes) ainsi que des équipements sols (simulateurs solaires, etc). La société a notamment fourni les miroirs des satellites d’observation IASI et Pléiades et fournira ceux des satellites CSO, futurs satellites de renseignement français. Dans le secteur de l’astronomie, la société fournit des instruments optiques autour de télescopes de grande dimension et de grande précision.

SESO a également réalisé des composants optiques du prototype du projet national Laser Mega Joule (LMJ) et se positionne pour sa phase de réalisation et de maintenance sur une durée de 30 ans.

Les prises de commandes et les facturations en équipements pour la fabrication des semiconducteurs sont en recul par rapport au mois d’octobre, tant pour des machines américaines que pour des machines japonaises.

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US ont en effet représenté 1,51 milliard de dollars en novembre, soit 5,3% de moins qu’en octobre 2010 et 90,6% de plus qu’en novembre 2009. Les facturations ont pour leur part reculé de 3,4% en un mois, à 1570 M$, et ont été supérieures de 110,7% à celles de novembre 2009. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est resté en dessous de l’unité : 0,96, contre 0,98 en octobre, 1,03 en septembre, 1,17 en août, 1,23 en juillet, 1,18 en juin et 1,13 en mai.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 116,532 milliards de yens en novembre (1384 M$), en baisse de 3,2% par rapport à octobre 2010, et en hausse de 66,4% par rapport à novembre 2009. Les facturations ont, pour leur part, reculé de 0,2% en un mois, à 107,339 milliards de yens (1275 M$) et ont été supérieures de 87,4% à celles de novembre 2009. Le book-to-bill japonais à est redescendu à 1,09 (contre 1,12 en octobre, 1,14 en septembre, 1,38 en août, 1,53 en juillet et 1,40 en juin) et est supérieur à l’unité depuis juin 2009.