Dernière minute : le fabricant américain de circuits analogiques et mixtes Silicon Labs annonce en ce début d’après-midi la signature d’un accord définitif pour acquérir le Norvégien Energy Micro, un spécialiste des microcontrôleurs 32 bits basse consommation à base de cœur ARM-Cortex-M, dans une transaction totale de 170 M$. Energy Micro conçoit des microcontrôleurs 32 bits basse consommation et des solutions RF pour des applications réclamant une faible consommation, comme l’Internet des Objets, les compteurs intelligents, l’automation résidentielle, la sécurité et les terminaux portables …

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Le nombre de produits connectés à l’Internet des objets devrait passer de 15 milliards en 2015 à 50 milliards d’unités en 2020, selon diverses études.

Le portefeuille de près de 250 produits d’Energy Micro vient enrichir le portefeuille de produits de Silicon Labs pour le marché de l’embarqué : microcontrôleurs 32 bits, circuits Zigbee et composants sans fil sub-GHz.

Silicon Labs estime que l’acquisition de la start-up de Olso devrait lui apporter environ 7 M$ de chiffre d’affaires supplémentaire au second semestre 2013. Le montant de l’acquisition est de 115 M$ en numéraire, plus environ 55 millions de dollars de paiement différé.

Les dépenses d’équipements pour la production de semiconducteurs devraient croître de 2% cette année, à 32,5 milliards de dollars, avant de s’envoler de 23% à 27% en 2014 pour atteindre un montant record de 41 milliards de dollars, selon l’actualisation des prévisions de SEMI. Mais pour l’organisation professionnelle, le rebond c’est maintenant : les investissements en équipements pour SC du deuxième semestre devraient en effet être supérieurs de 32% à ceux du premier semestre 2013, à 18,5 milliards de dollars …

SEMI attribue cette embellie à la nécessité de répondre à la demande croissante de la consommation de semiconducteurs, mais aussi à l’augmentation des prix moyen de vente des circuits intégrés.

En 2013, la croissance des investissements en équipements pour SC devrait être tirée par les dépenses des fondeurs, qui progresseront de 21% cette année grâce à TSMC. Le secteur des mémoires devrait, pour sa part, faire croître ses investissements de seulement 1%, après la chute de 35% des dépenses en 2002. Les investissements des fabricants de microprocesseurs devraient croître de 5% cette année, et ceux des fabricants de circuits analogiques devraient enregistrer une croissance à deux chiffres (mais pour des montants faibles par rapport aux familles de produits précitées).

SEMI prévoit également que les investissements dans la construction de nouvelles usines, -qui sont un bon indicateur des futures dépenses d’équipements pour ces nouvelles fabs-, devraient progresser de 6,5% cette année, à 6,6 milliards de dollars, avant de plonger de 18% en 2014, à 5,4 milliards de dollars. Pour 2013, SEMI a recensé 38 projets de constructions connus. Les plus importants sont ceux de TSMC et de Samsung, qui investiront chacun entre 1,5 et 2 milliards de dollars dans la construction de nouvelles usines, suivis par Intel, Globalfoundries et UMC. L’an prochain, le nombre de projets de construction de nouvelles fabs devrait tomber à 21, mais avec des unités de production prêtes pour un passage ultérieur à une fabrication sur tranches de 450 mm de diamètre.

La Commission européenne a pris un certain nombre de mesures pour dynamiser sa gestion du septième programme-cadre de recherche (7e PC), selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne. Toutefois, les chercheurs sollicitant un financement au titre du 7e PC se heurtent encore inutilement à des incohérences, admet le rapport. Notamment, les délais de traitement des demandes de subventions sont toujours trop longs et le contrôle financier du 7e PC n’est pas optimum …

La Cour a également constaté que les processus du 7e PC visent à garantir que les fonds sont investis dans une recherche de qualité, mais qu’ils n’accordent pas la même importance à l’efficience. Celle-ci pourrait être considérablement améliorée « par la mise au point de meilleurs outils de gestion des subventions, par la réaffectation de ressources humaines, par le raccourcissement des délais de traitement et par la mise en adéquation du modèle de contrôle financier avec le risque d’erreurs ».

Le 7e PC est l’un des instruments clés de l’Union européenne pour le financement de la recherche. Il vise à renforcer la compétitivité industrielle de l'Union. Il couvre la période 2007-2013 et son budget total s’élève à plus de 50 milliards d’euros. Ce budget est principalement dépensé par la Commission ou par ses agences exécutives, sous la forme de subventions.

L'audit de la Cour a permis de constater que la Commission a introduit un certain nombre de simplifications des règles de participation au 7e PC et qu’elle est parvenue, dans certains cas, à mettre les dispositions de celui-ci en adéquation avec les pratiques des bénéficiaires, mais que des efforts supplémentaires seront nécessaires à l’avenir. La gestion du 7e PC assurée par la Commission est rigoureuse dans trois domaines, à savoir la conception des processus, les activités d’amélioration et les informations de gestion, mais elle l'est moins en ce qui concerne les outils et les ressources. Les délais de traitement des demandes de subventions ont été raccourcis, mais ils n’ont été ramenés à neuf mois qu’en 2012. L’audit a permis de mettre en évidence de bonnes pratiques pour raccourcir encore les délais d’engagement. Les contrôles portant sur la qualité de la sélection et du suivi des projets fonctionnent convenablement. Cependant, le modèle de contrôle financier du 7e PC ne tient pas suffisamment compte du risque d’erreurs. Il s’en suit que les chercheurs bénéficiant du 7e PC qui présentent un risque faible sont soumis à de trop nombreux contrôles.

La Commission a mis en place le mécanisme de financement avec partage des risques et les initiatives technologiques conjointes avec un certain succès. Toutefois, la Cour a constaté que la mise en œuvre des initiatives technologiques conjointes a pâti de la complexité excessive du cadre juridique et que la Commission n’avait pas suffisamment fait la preuve que les financements octroyés par l'intermédiaire du mécanisme de financement avec partage des risques donnaient lieu à des investissements supérieurs à ceux que les bénéficiaires auraient réalisés sans aide publique.

Télécharger le rapport intitulé «La Commission a-t-elle assuré une mise en œuvre efficiente du septième programme-cadre de recherche». Les résultats de cet audit et les recommandations du rapport seront utiles non seulement pour le reste de la période couverte par le 7e PC, mais aussi pour la mise en place opérationnelle du prochain programme-cadre de recherche, Horizon 2020.

En 2012, 7,95 milliards de cartes à puce ont été livrées dans le monde, soir une hausse de 9,4%. Dans le même temps, 7,99 milliards de circuits pour cartes à puce ont été livrés, soit une progression de 12%, selon l’étude d’ABI Research. Globalement, le marché des circuits pour carte à puce a atteint 2,69 milliards de dollars, porté par l’essor de la technologie NFC et des éléments sécurisés …

Grâce à son positionnement sur le marché des circuits NFC et des éléments sécurisés (plus de 200 millions d’unités vendues), NXP est devenu en 2012 le premier fournisseur de circuits pour cartes à puces avec une part de marché de 30% en valeur. Avec plus de 2,9 milliards de circuits pour cartes SIM livrés, le Coréen Samsung a conservé son rang de premier fournisseur en volume. Infineon complète le trio de tête avec plus de 25% de part de marché en valeur et un rang de premier fournisseur de circuits pour cartes à puce en valeur (hors NFC et sécurité embarquée), grâce à son positionnement sur les circuits pour cartes SIM, cartes de paiements et cartes d’identité.

Côté fournisseurs de cartes à puce, le quatuor de tête est inchangé : Gemalto, Oberthur, Gesiecke & Devrient et Morpho (groupe Safran). Le Français Oberthur a été le seul à maintenir sa part de marché, celle des autres à légèrement reculé. Pour le seul marché de l’identité, Morpho a gagné trois points de part de marché, soutient ABI Research.

Dunasys, société d’ingénierie en systèmes embarqués basée à Nanterre, annonce l’acquisition de la société nantaise See4sys, en liquidation judiciaire et préserve ainsi l’ensemble de ses 61 emplois. Au travers de cette opération, Dunasys se positionne comme un acteur de premier plan sur le secteur des fournisseurs de briques logicielles et des outils d’analyse, de diagnostic et de validation automatique pour l’embarqué automobile. Cette opération va permettre à Dunasys de devenir le partenaire privilégié de Dassault Systèmes autour de son offre Autosar pour les systèmes embarqués automobiles …

En effet Dassault Systèmes développe et commercialise déjà des outils de simulation et de configuration AUTOSAR issu du rachat de la compagnie Geensoft en 2010. Dunasys va être associée à Dassault Systèmes et sera chargée auprès des équipementiers de les accompagner dans l’implémentation et le déploiement de la technologie AUTOSAR sur les calculateurs automobiles.

Dunasys est une société d’ingénierie spécialisée dans les réseaux embarqués et les systèmes électroniques. Elle intervient dans les différents secteurs du transport tels que l’automobile, le ferroviaire, l’aéronautique, le militaire et le maritime. Le cœur de métier de Dunasys est le développement de logiciel embarqué et des couches de communication pour les calculateurs électroniques. Dunasys (50 salariés) compte des bureaux en Chine (10 salariés) et en Tunisie (4 salariés).

See4sys est un fournisseur de briques technologiques et de solutions d’ingénierie pour le développement des systèmes embarqués critiques et communicants. Elle est principalement orientée vers le marché automobile en tant que fournisseur de briques technologiques conformes au standard AUTOSAR mais aussi comme fournisseur en ingénierie pour les constructeurs automobiles et équipementiers. Conjointement aux activités du marché automobile, See4sys est aussi présent sur les marchés de l’industrie, de la santé et du transport. Anciennement Geensys, la société est basée à Carquefou, près de Nantes.

Fournisseur de solutions d’interconnexion aux standards Infiniband et Ethernet pour les serveurs et le stockage, Mellanox Technologies, une entreprise israélo-américaine, annonce la signature d’un accord définitif pour le rachat du Danois IPtronics, un spécialiste des composants d’interconnexion optique pour les communications numériques. Le montant de l’acquisition, qui renforce l’aptitude de Mellanox à offrir des solutions complètes d’interconnexion optique de bout-en-bout à 100 Gbit/s et au-delà, est de 47,5 millions de dollars …

Avec son orientation stratégique centrée sur des interconnexions optiques et des solutions d'interconnexion de cuivre actif pour le marché des communications, IPtronics propose des circuits de commande de diode laser à cavité verticale émettant par la surface (VCSEL) multicanal, des circuits de commande modulateurs (MD) et des amplificateurs à transimpédance (TIA).

Dès aujourd'hui, les abonnés équipés de la Freebox Révolution situés dans les départements de la Dordogne et de la Gironde et dont la ligne est éligible bénéficient automatiquement, sans surcoût et sans avoir à changer d'équipement d'un accès VDSL2. Les autres abonnés de ces départements seront éligibles au VDSL2 dans les prochains jours. Free étendra cette innovation technologique aux autres départements dégroupés sur le territoire métropolitain dès que l'autorisation sera délivrée …

Avec la Freebox Révolution, compatible VDSL2 et FTTH, Free estime disposer à ce jour du plus important parc installé de box compatibles avec le très haut débit.

Le VDSL2 permet des débits allant jusqu'à 90 Mbit/s en réception et jusqu'à 25 Mbit/s en émission. Le VDSL2 est une technologie applicable aux lignes de cuivre et qui permet d'augmenter le débit par rapport à l'ADSL pour 16% des lignes (environ 5 millions), et de façon significative pour 6% d’entre elles, selon l’Arcep. Rappelons que cette technique pourra être utilisée par les opérateurs sur l'ensemble du territoire au cours de l'automne 2013.

Spécialisé dans les circuits pour le divertissement résidentiel connecté, l’Américain Entropic Communications vient d’annoncer le rachat de son compatriote Mobius Semiconductor, une entreprise fondée en 2004 et spécialisée dans le développement de circuits mixte et analogiques basse consommation. Le montant de la transaction est de 13 M$ en numéraire …

L’expertise de Mobius en circuits analogiques et mixtes (CNA, CAN,Serdes, etc.) viendra compléter la palette technologique d’Entropic pour adresser les marchés du câble et du satellite.

Entropic s’était illustré au printemps 2012 en rachetant les activités circuits pour décodeurs TV de Trident Microsystems, fabricant américain de semiconducteurs pour décodeurs et téléviseurs, -connu en Europe pour avoir racheté des activités de NXP et de Micronas-, qui s’était placé en janvier 2012 sous chapitre 11, la loi américaine de protection contre les faillites. Le montant de la transaction avait atteint 65 M$ et 365 employés de Trident Microsystems avaient alors rejoint les rangs d’Entropic.