Le WSTS, qui rassemble 55 entreprises et représente plus de 70% de l’industrie du semiconducteur, vient de publier ses prévisions de printemps ; elles reflètent une baisse par rapport à ses prévisions de novembre 2012. Ainsi, l’organisation professionnelle ne table plus que sur une hausse de 2,1% du marché mondial des semiconducteurs, qui atteindrait ainsi 297,8 milliards de dollars en 2013. A l’automne dernier, le WSTS tablait encore sur une progression des ventes de 4,5% pour cette année. Mais la crise de l’industrie du PC est plus profonde et plus structurelle que les fournisseurs de puces ne le croyaient et le marché japonais continue de décrocher, même si la baisse du yen face en dollar amplifie ce recul …

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Pour sa part, le marché européen, qui avait décroché de 11,3% en dollars en 2012, à 33,16 milliards de dollars, devrait regagner 5,3% cette année, à 34,9 milliards, puis 4% en 2014. En fait, à l’exception du Japon dont le marché devrait s’écrouler 13,8% cette année, à 35,4 milliards de dollars, toutes les autres grandes régions du monde devraient afficher une croissance en 2013 : +1,6% pour le continent américain ; +5,7% pour la zone Asie-Pacifique. Ce retour à la croissance devrait incomber aux marchés des smartphones, des tablettes et de l’automobile, dont les progressions compenseront ainsi le déclin de la consommation de semiconducteurs pour PC.

Côtés produits, toutes les familles de produits devraient enregistrer une croissance de leurs ventes en 2013, à l’exception des discrets (-5,2%, à 18,14 milliards de dollars) et des microcontrôleurs et microprocesseurs (-2,9%, à 62,5 milliards) pénalisés par les microprocesseurs pour PC.

Les plus fortes croissances devraient concerner les mémoires (+5,9%, à 62,2 milliards), les capteurs (+4,5%), les circuits logiques (+4,3%), l’optoélectronique (+3,3%) et les circuits analogiques (+2,1%).

En avril, les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté 23,62 milliards de dollars, soit une hausse de 0,6% par rapport à mars 2013 et un retrait de 1,8% par rapport à avril 2012, selon les statistiques mensuelles du WSTS. En Europe, les ventes exprimées en dollars ont reculé de 0,6% en avril par rapport à mars 2013 ; elles ont été supérieures de 0,4% à celles d’avril 2012 …

A l’heure où nous publions cet article, les statistiques mensuelles de l’ESIA en euros n’étaient pas disponibles.

Dans la zone Asie-Pacifique, la progression atteint 2% en un mois et 3% sur un an. Sur le marché américain, les ventes ont reculé de 0,6% en un mois, et de 4,4% sur un an. Le marché japonais des semiconducteurs d’avril 2013 a, quant à lui, reculé de 2,9% en un mois et chuté de 19,4% par rapport à avril 2012.

Globalement, les ventes mondiales de semiconducteurs des quatre premiers mois de l’année affichent ainsi une progression modeste par rapport à celles des quatre premiers mois de 2012, grâce aux ventes de mémoires et de produits logiques, souligne la SIA, l’association américaine des fabricants de semiconducteurs.

« Malgré un environnement macro-économique toujours difficile, les ventes mondiales de semiconducteurs ont enregistré une légère croissance au cours des précédents mois et cette croissance devrait se raffermir dans la suite de l’année et en 2014 », a commenté Brian Toohey, président et CEO de la Semiconductor Industry Association.

Dans ce contexte, la SIA fait sienne les prévisions du WSTS qui table sur une hausse de 2,1% en 2013, puis de 5,1% en 2014 et 3,8% en 2015 (voir article dans cette édition).

A l’occasion du salon Smart-Grids 2013, RTE et ses partenaires ont annoncé hier le lancement du projet Postes Électriques Intelligents, projet qui préfigure le réseau électrique intelligent de demain, au service de la transition énergétique. Ce projet permet, par l’apport de technologies numériques et optiques, d’optimiser les capacités du poste électrique, afin de l’adapter au développement massif des énergies renouvelables. L’intelligence embarquée localement dans le poste électrique lui confèrera ainsi l’interactivité nécessaire pour compenser l’intermittence des énergies renouvelables …

Coordonné par RTE, le projet a pour partenaires Alstom Grid, Schneider Electric, Alcatel-Lucent, ERDF et Neelogy. D’un montant global de 32 M€, il est financé à hauteur de 9,7 M€ par l’ADEME dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir.

Equipé d’une station météo, le poste intelligent sera auto-adaptatif aux conditions climatiques mais également capable, en cas de défaut sur une ligne, d'en faire l'analyse et de rétablir automatiquement le courant si tous les indicateurs sont au vert (fonction d'«auto-cicatrisation»). Il bénéficiera de technologies de sécurité et cyber-sécurité renforcées.

L’expérimentation s’appliquera à 2 postes électriques situés dans la Somme, premier département français par sa capacité de production éolienne, et consistera à y intégrer des solutions de numérisation de contrôle-commande afin de les doter de fonctionnalités avancées. Le projet s’étend sur une durée de 4 ans. Les premiers essais sur site pourront avoir lieu à l’automne 2015 pour une exploitation en situation réelle dans le système électrique fin 2015. Le déploiement en France sera progressif à partir de 2020.

Cliquez ICI pour télécharger le dossier du projet.

Même si son avance fond comme neige au soleil, Intel a encore conservé son rang de premier fournisseurs de processeurs pour l’embarqué en 2012, avec une part de marché de 12,1% contre 10,9% pour son rival Qualcomm, selon Semicast. Mais il devrait perdre son trône dès cette année. Ce marché, qui a représenté un tiers du marché des semiconducteurs, a atteint 90,7 milliards de dollars en 2012. Il agrège les circuits spécifiques (Asic), les circuits dédiés (ASSP), les circuits logiques programmables (PLD) dont les FPGA, les microcontrôleurs 32/64 bits et les microprocesseurs embarqués, ainsi que les DSP d’usage général. Il exclut, en revanche, les microprocesseurs pour l’informatique et les microcontrôleurs 8 et 16 bits …

En dehors des microprocesseurs pour PC, Intel occupe encore une position dominante dans les jeux de circuits pour cartes-mères et la demande de ses processeurs embarqués à architecture x86 continue de croître pour les matériels d’infrastructure télécoms, les décodeurs TV et l’automation industrielle. Mais clairement, l’avantage est à ceux qui sont focalisés sur le marché des tablettes et des smartphones. A ce jeu, Qualcomm est sans rival. Comme IDC prévoit que le marché des PC devrait chuter de 15% cette année, alors que celui des tablettes et des smartphones devrait bondir de 55%, Qualcomm ne devrait avoir aucune difficulté à dépasser Intel en 2013 sur le marché de processeurs pour l’embarqué, soutient Semicast.

L’étude note également que les Chinois Allwinner, HiSilicon and Spreadtrum pointent le bout du nez, tandis que Renesas et STMicroelectronics décrochent du fait de leurs déboires dans les processeurs pour téléphones mobiles.

Semicast souligne également la percée fulgurante de Samsung sur ce créneau de marché : le Coréen est passé de la quatorzième à la quatrième place entre 2008 et 2012, alors que le marché a fait du surplace (83 milliards de dollars en 2008 ; 89 milliards en 2010 et 90,7 milliards en 2012). Samsung, avec 6,5% du marché, se situe ainsi juste derrière Broadcom (7,2%), mais devant Texas Instruments (5,2%).

Spécialisé dans les solutions de connectivité électriques et optiques, le Suisse Huber+Suhner vient d’inaugurer sa première usine en Chine. Basée à Changzhou, elle est chargée de fabriquer des produits pour les trois technologies clés de Huber+Suhner : la radiofréquence, les fibres optiques et la basse fréquence …

A ce jour, les câbles cuivre du fabricant étaient produits uniquement en Suisse. L’usine chinoise de 30 000 m2 fabrique actuellement des câbles en cuivre, des câbles en fibre optique et des boîtes de jonction pour le photovoltaïque. L’unité de production, qui a nécessité un investissement de 60 millions de francs suisses (48,5 millions d’euros), emploie actuellement 1100 personnes.

Analog Devices, fabricant américain de semiconducteurs pour applications de traitement de signal, a été sélectionné en tant que partenaire stratégique du programme PSCP (Progressive SemiConductor Program) du constructeur automobile Audi. Cette initiative permet à Audi de renforcer les liens noués avec certains fabricants de semiconducteurs en vue d’augmenter la valeur qu’ils apportent aux fonctionnalités et à la fiabilité de ses futurs véhicules. Un accord du même type avait été signé précédemment avec STMicroelectronics …

Les technologies fournies par ADI doivent permettre à Audi de construire ldes véhicules plus innovants et en phase avec les attentes des consommateurs. Ces technologies optimisent le partitionnement des systèmes, de la détection au conditionnement des signaux en passant par la numérisation et le traitement du signal dans les systèmes de transmission, de sécurité et d’info-divertissement.

Cette annonce reflète la demande de plus en plus forte que suscitent les semiconducteurs auprès de l’industrie automobile. Alors que la complexité des applications prises en charge par des circuits intégrés ne cesse d’augmenter, cette collaboration doit permettre aux deux entreprises de collaborer plus efficacement avec pour objectif de concevoir des véhicules plus propres, plus sûrs et plus confortables.

Pour son premier semestre fiscal clos le 31 mars, Alpha MOS, spécialiste de la numérisation de l’odorat, du goût et de la vue, est leader mondial de la fabrication de nez, langue et œil électroniques à usage industriel, a réalisé un chiffre d’affaires de 4,24 M€, en progression de 3% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Malgré des actions de réduction des coûts de structure qui seront poursuivies sur la seconde partie de l’exercice, le groupe français a enregistré une perte nette consolidée de 1,31 M€ …

Les prises de commandes ont représenté 4,9 M€ sur le semestre (contre 3,5 M€ sur la même période de l’exercice précédent). Son carnet de commandes au 31 mars 2013 s’établissait à 2,77 M€, stable par rapport au 31 décembre 2012, mais en progression de 36% par rapport au 31 mars 2012.

Sur le second semestre, la société a pour objectif d’enregistrer une progression de son activité par rapport à l’exercice 2011-2012 et de poursuivre ses efforts pour améliorer sa rentabilité. Compte tenu de la perte du 1er semestre, l’exercice 2012/2013 sera déficitaire.
Créé en 1993, Alpha MOS est implanté au Japon, en Chine et aux Etats-Unis et détient un parc de plus de 1800 instruments installés à travers le monde.

Murata présente le LFD21, un double filtre adapté conçu spécialement pour les applications spéciales sub 1 GHz compatible avec la série d'émetteurs-récepteurs basse puissance CC112x de Texas Instruments. Ce filtre CCBT (cocuit céramique basse température) miniature, qui mesure 2,00 x 1,25 x 0,7 mm, est probablement le plus petit actuellement disponible sur le marché …

• Monté en saillie, il prend moins de place sur la carte qu'un composant discret et a été validé par Texas Instruments pour être utilisé avec ses émetteurs-récepteurs basse puissance CC112x. Ultra compact, il libère de l'espace sur la carte pour d'autres composants.
• Le LFD21868MMF a une fréquence de fonctionnement nominale centrée sur 891,50 MHz ± 23,50 MHz et peut accepter une puissance de sortie jusqu'à 500 mW.
• Par rapport à un montage inductance/condensateur classique, le module filtre remplace plus de 10 composants discrets.

• L'affaiblissement d'insertion est typiquement supérieur à 1,73 dB en émission et à 2,67 dB en réception. Le port d'antenne correspond à une impédance nominale de 50 Ohms.

Fabricant : Murata
Référence : LFD21

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