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br> Spécialisé dans les circuits pour téléphones mobiles, téléviseurs, lecteurs DVD et Blu-ray et autres dispositifs de stockage optique, le Taïwanais MediaTek, quatrième entreprise fabless mondiale, annonce l’acquisition par échanges d’actions de son compatriote Radlink, un spécialiste des circuits Wi-Fi et xDSL.

Fondé en 1997, le Taïwanais MediaTek, star montante de l’industrie du semiconducteur, a vu sa fulgurante croissance stoppée net l’an passé, avec un chiffre d’affaires annuel de 113,522 milliards de dollars taïwanais (3,84 milliards de dollars américains), en baisse de 1,7%, pour un bénéfice net de 30,96 milliards (1,05 milliard de dollars US), en recul de 15,6%. Certains estiment que MediaTek était trop exposé sur le marché des téléphones mobiles d’entrée de gamme et a raté le virage vers la 3G.

De son côté, Radlink a réalisé un chiffre d’affaires de 7360,1 milliards de dollars taïwanais en 2010, soit 249 millions de dollars US, en hausse de 44,7%, pour un bénéfice net de 911 millions (30,8 M$). Fondé en 2001, Radlink a livré 88,4 millions de circuits intégrés Wi-Fi et ADSL en 2010 (+67,7%), dont 31 millions de circuits ADSL (+46% en un an). Radlink est crédité par IHS iSuppli d’une part de marché de 20% pour les circuits ADSL.

La fusion doit être effective le 1er octobre prochain.

Le fondeur chinois SMIC annonce officiellement son intention d’atteindre un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars en cinq ans, contre 1,5 milliard en 2010 ; pour ce faire, le fabricant de semiconducteurs reconnaît qu’il lui faudra investir pas moins de 12 milliards de dollars en production au cours des prochaines années.

Où trouver l’argent ? SMIC estime que la majorité de la somme requise proviendra de ses ressources internes générées par ses activités. Pour le reste, il compte faire appel à l’emprunt et/ou aux fonds privés d’investissement.

SMIC a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 1554,8 M$ en 2010, en hausse de 45,2% par rapport à 2009, pour un bénéfice net de 13,1 M$, contre une perte de 963,5 M$ en 2009.

En 2010, SMIC a fabriqué des circuits sur l’équivalent de 1,986 million de tranches de 200 mm de diamètre, soit 44,3% de plus qu’en 2009.

Lors de la publication de ses résultats annuels, le Chinois avait annoncé son intention d’investir 1 milliard de dollars dans ses usines en 2011. Le fondeur compte faire monter en puissance la part encore minime de ses productions en technologie 65/55 nm et démarrer des productions en technologie 45/40 nm avant la fin de l’année.

Livres électroniques, tablettes, consoles de jeux, lecteurs multimédia, appareils-photos numériques, caméscopes, téléviseurs, décodeurs, lecteurs Blu-ray et DVD, cadres photographiques, téléphones fixes avancés : le marché des appareils d’électronique grand public connectés à Internet a représenté 262,1 millions d’unités en 2010 et devrait tripler pour atteindre 712 millions d’unités en 2015, selon Infinite Research.

Le parc cumulés de terminaux grand public dotés d’une connexion Internet pourrait ainsi atteindre 2,1 milliards de pièces en 2015, avance la société d’études.

Le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) a procédé en 2010 à 21 investissements directs dans des entreprises pour un montant total engagé de 1,7 milliard d’euros ; ces prises de participation, toujours minoritaires, d’un montant allant de quelques millions à plusieurs centaines ont été effectuées pour deux tiers dans des entreprises non cotées et ont concerné tant des PME de croissance que des ETI et des grands groupes.

Pour 2011, le FSI s’est fixé trois priorités : promouvoir un investissement socialement responsable, inscrire son action dans la dynamique de développement des filières industrielles et élargir son périmètre d’action dans les régions en direction des PME.
En 2010, le résultat net part de groupe, d’un montant de 646 millions d’euros, a été principalement constitué des dividendes versés par les filiales et participations non consolidées, avec pour premier contributeur France Télécom.

Créé fin 2008 afin d’apporter une réponse à un déficit structurel de fonds propres des entreprises, le FSI a pour mission d’investir au capital d’entreprises porteuses de croissance et d’accompagner leur stratégie sur le moyen-long terme.

Le total des actifs du FSI se monte au 31 décembre 2010 à 21,8 milliards d’euros. Les engagements du FSI dans l’industrie et les services atteignent 16,2 milliards d’euros.
Depuis sa création, le FSI a investi 3,5 milliards d’euros, dont 2,4 milliards d’euros en direct dans 42 entreprises de toutes tailles. Il a également investi 1,1 milliard d’euros via des fonds et des fonds de fonds généralistes ou thématiques.