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France : 64 actus.
R&D en semiconducteurs : Philips supprime 239 postes en France

Semiconducteurs>France>Restructurations>Recherche et développement
15-09-2003 11:25:48 :
Vendredi, Scott Mc Gregor, président de l’activité semiconducteurs de Philips, promettait un retour aux bénéfices de la division pour le 4e trimestre, après une perte d’exploitation de 139 millions de dollars au 2e trimestre. La fermeture de deux usines aux Etats-Unis, nécessitant un plan de restructuration de 150 millions d’euros (soit 30 millions de plus que lors de l’annonce du projet), doit en effet mécaniquement faire remonter l’utilisation des capacités de production du Néerlandais. Un retour aux bénéfices qui passe également par un resserrement de son budget de R&D, qui devrait passer de 20% à 17% du CA.


La France n’est pas épargnée par ce deuxième volet de mesures. L’AFP révélait en effet, en fin de semaine, un projet de suppression de 239 postes présenté lors d’un comité central d’entreprise qui s’est tenu jeudi dernier.

Les activités de R&D en semiconducteurs de Philips s’exercent actuellement sur plusieurs sites : Caen (1250 personnes), Sophia-Antipolis (300 employés), Le Mans (150 salariés), Crolles (150 personnes), Suresnes (80 employés) et Rennes (69 employés). Selon l’AFP, Philips va fermer son unité à Rennes, qui développe des circuits pour la TV numérique, et supprimer 122 postes à Caen où l’activité de Rennes sera rapatriée. 15 emplois vont également disparaître à Sophia-Antipolis et 33 à Suresnes.

Un porte-parole du groupe a confirmé l’existence d’un projet de réorganisation à l’agence de presse, projet qui devrait être soumis au Comité central d’entreprise le 25 septembre prochain.

Au niveau mondial, l’activité semiconducteurs de Philips au 3e trimestre devrait croître séquentiellement en dollars de quelques points au dessus de 3% (la prévision initiale du groupe). Une hausse des ventes entre le 3e et le 4e trimestre est également attendue.

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Réseaux 3G : Orange choisit Alcatel, Nokia et Nortel

Investissements >France>Télécoms
17-09-2003 11:07:29 :
France Télécom et sa filiale de téléphonie mobile Orange ont annoncé hier des accords préliminaires avec Alcatel, Nokia et Nortel Networks pour la fourniture des futurs équipements d’infrastructure 3G de l’opérateur. Trois fournisseurs se partageront ainsi les investissements UMTS de l’opérateur : pas de quartier (d’Orange) pour Ericsson, pourtant premier fournisseur mondial de matériels d’infrastructures de réseaux mobiles.

L’enjeu est d’importance : au 30 juin 2003, Orange était le premier opérateur à la fois en France, avec 19,4 millions de clients actifs et au Royaume-Uni avec 13,3 millions de clients actifs. Orange compte 45,6 millions de clients contrôlés dans le monde.

Ces accords cadres, qui ne contiennent aucun engagement ferme à ce stade, restent toutefois à finaliser. Les termes définitifs, montants et conditions seront négociés dans les mois qui viennent. Les analystes évaluent entre 4 et 5 milliards le coût d’un réseau 3G. Alcatel a précisé dans la journée qu’il serait le premier fournisseur d’Orange en France et le deuxième en Grande-Bretagne, au travers de sa société commune avec Fujitsu dans les matériels 3G, rapporte Reuters.

Les premiers tests d’Orange pour les services 3G sont prévus pour la fin 2003 au Royaume-Uni, pour un lancement commercial attendu vers mi-2004. Orange UK souhaite couvrir 40% de la population avec ses services 3G avec un lancement dans dix des principales villes du Royaume-Uni, les principales lignes ferroviaires et les aéroports. En France, Orange travaille depuis un an et demi à la construction de sa plate-forme 3G, et développe les "Villes Orange", Toulouse et Lille. D'ici la fin 2004, Orange fournira des services de 3ème génération dans dix grandes villes françaises.

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TV interactive : Thomson cède MediaHighway à NDS

Grand public>Logiciels>France>Fusions Acquisitions
15-09-2003 11:26:40 :
Fin septembre 2002, Vivendi Universal, à la recherche d’argent frais, cédait Canal+ Technologies pour 190 millions d’euros au groupe Thomson. Moins d’un an plus tard, le groupe d’électronique grand public aura totalement revendu son acquisition, empochant au passage une confortable plus-value.
Ce week-end, le groupe français a en effet dévoilé un accord avec NDS, filiale du groupe de médias de Rupert Murdoch, pour lui céder, pour 60 M$, MediaHighway, le moteur d’interactivité qui équipe notamment les décodeurs de Canal +. Début août, c’était au Suisse Kudeklski que Thomson cédait, pour 240 millions de dollars, Mediaguard, l’activité d’accès conditionnel de Canal + Technologies qui emploie 200 personnes. Troisième fournisseur mondial de systèmes d’accès conditionnel, Mediaguard équipe 10 millions de décodeurs pour un chiffre d’affaires qui devrait dépasser 60 millions d’euros cette année.

MediaHighway, l’activité logicielle de Canal + Technologies spécialisée dans les solutions pour la télévision interactive (300 personnes), est encore déficitaire. Ce qui explique un prix de cession beaucoup moins important que celui de Mediaguard. Avec NDS, le moteur d’interactivité accède à un parc potentiel de 13 millions de décodeurs. Thomson souligne d’ailleurs un accord plus large avec NDS : les deux parties tenteront d’exploiter au mieux les synergies entre les décodeurs, les modems et les équipements de diffusion du groupe français et les logiciels de l’Américain.

Par ailleurs, un accord de fourniture d’équipements (réseaux de diffusion, appareils d’enregistrements, services de post-production, etc) signé avec News Corp, la maison-mère de NDS, devrait garantir au groupe français plusieurs centaines de millions d’euros de commandes par an.

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FCI se redresse et divise ses pertes par quatre

Composants passifs>France>Résultats financiers
01-10-2003 10:33:26 :
Hier, Areva a publié ses résultats semestriels. Ils marquent un net progrès pour la filiale connectique du groupe nucléaire. FCI a certes enregistré un chiffre d’affaires semestriel de 689 millions d’euros, en baisse de 15,3% par rapport aux six premiers mois de 2002, mais à périmètre et taux de change constant, les ventes se sont stabilisées (-1%).
La perte d’exploitation de la branche connectique d’Areva a été fortement réduite passant de – 95 M€ à –62 M€. Ce déficit s’explique en grande partie par les coûts des mesures de restructuration qui ont continué d’alourdir les comptes au 1er semestre. Avant coût de restructuration, la perte d’exploitation n’a été en effet que de -18 M€ contre –77M€ au 1er semestre 2003. Si l’on exclut l’activité connectique pour le militaire, l’aéronautique et l’industriel, revendue fin avril à des investisseurs sous le nom de Souriau, et hors coûts de restructuration, FCI affiche même un résultat d’exploitation positif de 0,8 M€ au 2e trimestre, contre une perte de 16,7 millions d’euros pour les trois premiers mois de 2003.
Poursuivant son programme de réduction des coûts, FCI devrait afficher un résultat d’exploitation positif au second semestre, hors coûts de restructuration.

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Epcos va fermer son usine de ferrites de Lormont

Composants passifs>France>Restructurations
30-09-2003 10:37:24 :
Le fabricant de composants passifs Epcos va fermer son usine de Lormont, près de Bordeaux, qui emploie 115 personnes dans la production de ferrites, annoncent ce matin Les Echos et Le Figaro. La production du site sera transférée en République Tchèque ou une partie des activités de Lormont avait déjà été transférée. L’arrêt de l’usine bordelaise par l’ancienne filiale passifs de Siemens et Matsushita (chacun d’eux possède encore 25% du capital d’Epcos) n’est pas vraiment une surprise. Au terme du dernier exercice fiscal (clos en septembre 2002), l’activité ferrites d’Epcos avait chuté de 52%, à 75 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 1,3 milliard d’euros. Le fabricant allemand, qui avait déjà transféré sa production de ferrites de Munich vers la république tchèque, parachève aujourd’hui le dispositif. Gerhard Pegam, p-dg d’Epcos annonçait en effet il y a un an que la « relocalisation des activités de production d’Epcos » devait être achevée à 100% fin septembre. On en prend la voie. Le site de Lormont, qui a employé jusqu’à 300 personnes, va arrêter la production de ferrites dès le premier semestre 2004, condamnant 90 emplois. Puis les 25 derniers salariés travailleront dans l’unité de poudre du site jusqu’à sa fermeture à la mi-2005.

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L’Etat modifie les règles du soutien à l’innovation

France>Recherche et développement>Politique
29-09-2003 11:08:15 :
Le Projet de Loi de Finances pour 2004 marque plusieurs inflexions par rapport au passé dans la politique des pouvoirs publics en matière de soutien à l’innovation. Concernant le soutien à la recherche industrielle tout d’abord (près de 500 M€ en ajoutant les fonds gérés par l’Anvar), le choix entre subvention et avance remboursable ne dépendra plus de la ligne budgétaire sur laquelle les crédits figurent mais de la nature du projet à financer suivant qu’il se situe très en amont (subvention) ou proche du marché (avance remboursable).
La seconde mesure concerne la décentralisation du programme Atout d’aide aux PME. Ce programme d’aide à l’électronisation des produits, dotés de 9 M€ d’autorisations de programme et de 10,5 M€ de crédits de paiement en 2004, verra sa gestion exercée par les conseils régionaux.
Une troisième mesure concerne la réforme du Crédit Impôt Recherche, réclamée notamment par notre profession. Jusqu’à la fin de l’année 2003, ce crédit d’impôt représentait 50% de l’accroissement des dépenses de R&D entre une année donnée et une période de référence. Autant dire qu’il ne servait à rien dans les périodes de crise où les entreprises ont plutôt tendance à couper dans leurs dépenses de R&D. A partir de l’an prochain, ce crédit d’impôt sera égal à 45% de l’accroissement des dépenses et à 5% des dépenses de l’année écoulée. De plus, le plafond par entreprise a été relevé de 30%, à 8M€. Ces mesures n’ont l’air de rien, mais, selon le dossier du ministère de l’industrie, elles font grimper la note de 500 à 850 M€.
Si l’on ajoute les mesures décidées en faveur de la création d’entreprises nouvelles (exonération de charges sociales sur les personnels de R&D pendant 8 ans, etc), le gouvernement assure que près de 1,5 milliard d’euros sera ainsi consacré à l’innovation l’an prochain. L’industrie électronique en verra-t-elle la couleur ? Selon notre confrère Electronique International Hebdo, les aides à la R&D industrielle en électronique (environ 200 M€) devraient être amputées de 30% cette année, affectant notamment le RNRT et le financement français du programme Eureka. A surveiller.

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