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br> Le chiffre d’affaires 2011 consolidé du groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles, s’élève à 26,9 millions d’euros, en progression de 9% par rapport à l’année précédente ; le secteur militaire et spatial a représenté 49% de l'activité en 2011 (contre 51% en 2010), le secteur industriel 28% (25% en 2010) et les télécoms 22% (24% en 2010).

La filiale marocaine Egima, dont les locaux sont loués depuis le mois d'avril 2011, a contribué à hauteur de 1% dans le chiffre d'affaires consolidé du groupe. Les produits infrarouges tant pour les applications civiles que militaires ont constitué le moteur de la croissance au cours de l'année 2011.

Egide France, qui intègre la filiale marocaine Egima, affiche un bénéfice d’exploitation de 0,5 M€. En France, grâce à un niveau d'activité en hausse de 10% et à la bonne tenue des objectifs industriels, l’entreprise affiche un résultat positif de 0,6 M€. La perte d'Egima a été fortement réduite à - 0,1 M€ contre - 0,5 M€ en 2010. Cette filiale, dont les locaux et les équipements sont loués au groupe Slicom depuis avril 2011, ne pèse plus depuis cette date sur les comptes du groupe ; sa cession définitive au groupe Slicom est prévue en 2012.

Globalement, le résultat net du groupe Egide en 2011 est un bénéfice de 0,7 M€, en forte progression par rapport à l'exercice précédent qui, retraité du produit non récurrent de 0,9 M€ lié à la cession immobilière de Bollène, était de - 0,2 M€.

Le chiffre d'affaires consolidé (non audité) du groupe Egide pour le premier trimestre 2012 s'élève à 6,5 M€, en légère progression (+ 3 %) par rapport au dernier trimestre de 2011 et en baisse de 7% par rapport au premier trimestre 2011.

« Nous prévoyons un second trimestre du même ordre que le premier et un début de reprise dès le milieu de l'année », commente Philippe Brégi, p-dg du groupe.

«Egide conserve sa stratégie : un positionnement sur des produits de haute qualité technique et de haute exigence technologique, ce qui la protège de la concurrence low cost, et une présence sur des marchés diversifiés avec, en particulier, le maintien d'une compétence très forte en télécommunications optiques. En effet, même si ce secteur a vu son redémarrage une nouvelle fois repoussé, il est promis à une croissance très forte et Egide demeure un des acteurs les mieux armés pour en profiter », poursuit Philippe Brégi.