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br> Le tribunal de commerce de Nanterre n’a reçu à ce jour aucune offre formelle de reprise pour le site de Technicolor d’Angers, l’usine ayant été placée en redressement judiciaire en juin dernier ; le Tribunal, qui doit se prononcer le 11 octobre prochain sur l’avenir du site, devrait donc, sauf coup de théâtre, prononcer la liquidation judiciaire de la structure qui emploie 351 personnes.

En particulier, le groupe de sous-traitance Eolane n’a pas pu présenter une offre de reprise, faute d’obtenir un plan de charge suffisant. « Jusqu’au bout, Eolane a attendu une confirmation de plan de charge. Le challenge principal consistait à accueillir, sur le site angevin, un volume de travail complémentaire et suffisant au cours des trois prochaines années, apte à assurer l’équilibre de l’exploitation pendant la phase de montée en puissance du projet industriel innovant qu’Eolane ambitionne de développer à Angers », souligne le groupe de sous-traitance.

Sauf revirement improbable, les pouvoirs publics n’auront donc pas réussi à convaincre Orange de faire fabriquer une partie de ses décodeurs Internet sur le site de Technicolor.