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Grenoble, Dresde, Louvain et Eindhoven s’allient pour créer Silicon Europe

Semiconducteurs>France>Europe>Accords>Recherche et développement>Stratégie>
09/10/2012 14:54:53 :
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br> Les quatre régions européennes les plus impliquées dans la recherche en nanoélectronique ont décidé de faire taire leur compétition en officialisant hier, à Dresde, la création de Silicon Europe, une alliance de clusters pour mettre en commun leurs expertises respectives en matière de recherche, de développement et de production en micro et nanoelectronique.

Silicon Europe rassemble ainsi les compétences des clusters de recherche Minalogic à Grenoble, en France, Silicon Saxony à Dresde, en Allemagne, DSP Valleay, à Louvain, en Belgique et Point-One, à Eindhoven, aux Pays.

Cette alliance transnationale rassemble ainsi plus de 800 instituts de recherche et entreprises (dont 204 pour Minalogic, 297 pour Silicon Saxony, 170 pour Point-One et 75 pour DSP Valley), soit plus de 150 000 emplois. Parmi ces entreprises figurent les plus grands groupes européens, tels Philips, NXP, Infineon, STMicroelectronics, Schneider Electric et Thales, ainsi que le fondeur Globalfoundries, implanté à Dresde.

L’enjeu est de taille pour l’Europe, comme l’explique Jean Chabbal, président de Minalogic, à Grenoble : « la concurrence mondiale est sans merci et les investissements dans la microélectronique européenne sont en déclin ». Ainsi, en 2007, seulement 10% des investissements mondiaux en microélectronique, soit 28 milliards d’euros, sont allés en Europe, contre 48% en Asie. Depuis 2000, la part de marché de l’Europe dans l’industrie des semiconducteur est tombée de 21% à 16%. Pourtant, la microélectronique européenne compte encore 135 000 emplois directs et 105 000 emplois de plus en y ajoutant ceux de ses fournisseurs.

Il est donc encore temps de réagir, d’autant que ces clusters de R&D, établis depuis de nombreuses années, ont chacun une expertise et une réputation mondiale. Mais pour réussir, Silicon Europe et la microélectronique européenne ont besoin d’un soutien actif des politiques. Ils appellent donc les gouvernements nationaux à améliorer la synchronisation de leurs politiques industrielles et d’innovation avec celle de la commission européenne.

Le plan d’action de Silicon Europe vise notamment à développer une industrie nanoélectronique leader en matière d’efficacité énergétique. En intensifiant la coopération transnationale entre ces quatre clusters de recherche régionaux, Silicon Europe compte ainsi apporter une contribution substantielle à « Europe 2020 », le plan de stratégie de croissance de l’Union européenne pour la prochaine décennie.

Site web de Silicon Europe et son plan d’action


De gauche à droite : Jean Chabbal, cluster manager Minalogic (Grenoble, France), Peter Simkens, cluster manager DSP Valley (Louvain, Belgique), Frank Bösenberg, administration Silicon Europe (Dresde, Allemagne), Thomas Reppe, cluster manager Silicon Saxony (Dresde, Allemagne), Arjan Gelderblom, cluster manager Point-One (Eindhoven, Pays-Bas).

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STMicroelectronics et ST-Ericsson : l’heure des décisions va-t-elle bientôt sonner ?

Télécoms>Semiconducteurs>France>Europe>Stratégie>Politique
09/10/2012 14:56:54 :

A en croire Les Echos de ce matin, le gouvernement met la pression sur STMicroelectronics, lui demandant des éclaircissements sur sa stratégie avant de donner son feu vert à la prolongation du programme de R&D Nano2012 jusqu’en 2017 ; par ailleurs, le quotidien économique croit savoir que la société commune ST-Ericsson a mandaté la banque d'affaires JP Morgan afin d'étudier toutes les options stratégiques pour sortir enfin de ses difficultés financières.

Recherche de partenaires, vente par appartement, ou réintégration de parties d’activités chez STMicroelectronics comme cela a été récemment pour les processeurs d’applications : à en croire le quotidien, toutes les options seraient sur la table pour sortir ST-Ericsson de l’ornière. En 2011, la co-entreprise avait réalisé un chiffre d’affaires en chute de 28%, à 1650 M$, pour une perte nette de 841 M$, contre un déficit de 591 M$ en 2010. En avril dernier, un plan de transformation conduisant à la suppression de 1700 emplois (sur un effectif de l’ordre de 6500 personnes) dont une partie (plusieurs centaines) rapatriée chez STMicroelectronics avait été annoncé (voir notre article).

Réagissant à l’article du quotidien sans le démentir formellement, Ericsson et STMicroelectronics et ST-Ericsson reconnaissent « travailler actuellement avec un conseiller externe de façon à assurer le meilleur avenir possible pour ST-Ericsson ». « ST-Ericsson a annoncé son plan stratégique en avril dernier et se trouve au milieu de l’exécution de la transformation de la société visant à abaisser son point d’équilibre. Il est naturel pour les sociétés mères de revoir en continu la stratégie de la société », poursuivent ST et Ericsson, qui assurent « soutenir ST-Ericsson dans son travail de transformation et demeurent confiantes que la société a une position stratégique dans l’industrie qui permet le fonctionnement de l’écosystème des terminaux mobiles ».

Quant au programme Nano2012, il avait été signé en avril 2009 par Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, et l’ensemble des partenaires pour développer la compétitivité du site de Crolles afin de conforter sa position dans le développement des technologies dérivées pour systèmes sur puce, en coopération avec l’alliance technologique mise en place avec IBM à Fishkill aux Etats-Unis. Ce programme, qui représente des dépenses de R&D de 2,3 milliards d'euros sur une durée de cinq ans, a été soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales à hauteur de 457 millions d'euros, dont 340 millions d'euros pour STMicroelectronics, chef de file du projet. Il faisait suite au programme Crolles 2, qui avait entraîné des dépenses de R&D de 1,5 milliard d’euros entre 2002 et 2007. Au total, l’impact du site de Crolles sur l’emploi avait été estimé en 2007 à plus de 26 000 emplois directs, indirects et induits.

Les pouvoirs publics et les salariés du fabricant de puces attendent donc avec impatience le nouveau plan stratégique du groupe qui doit être dévoilé en décembre. Rappelons en effet qu’à la mi-septembre, STMicroelectronics a annoncé le remplacement de son directeur de la stratégie par Georges Penalver, nommé également Executive Vice President et membre du comité exécutif stratégique, qui présentera un nouveau plan stratégique en décembre. « Les objectifs de ce plan sont de continuer à accélérer la feuille de route de la société vers un modèle financier déjà établi, prenant en compte le changement de l’environnement de nos marchés et quelques dynamiques économiques spécifiques à nos clients », soulignait alors le communiqué du groupe.

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Les syndicats de l’électronique amorcent un rapprochement

Filière électronique>France>Stratégie>
09/10/2012 14:57:55 :

Le GFIE, le GIXEL, le SIMTEC, le SITELESC, le SNESE et le SPDEI, -les organisations professionnelles de la filière électronique affiliées à la FIEEC-, ont décidé d’étudier les moyens d’une collaboration accrue pour la valorisation des industries et des métiers de l’électronique en France.

Ils ont décidé de donner un nom à cette initiative : « Agir pour l’électronique », le club des métiers de l’électronique.

Dans un premier temps, ils sont convenus d’organiser leurs assemblées générales respectives en un même endroit et à une même date au printemps 2013. Ceci leur permettra de tenir une première conférence de presse autour du thème de l’électronique en France à laquelle les 6 présidents de ces syndicats participeront. Ce sera l'occasion de réunir dans un même évènement tous les acteurs de la chaîne de la valeur de l'électronique en France (semiconducteurs, composants passifs, mesure et test, production, sous-traitance et distribution). Ces syndicats représentent plus de 300 entreprises adhérentes autours des multiples secteurs et métiers de l’électronique.


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Les ventes de TSMC ont chuté de 12,4% en un mois

Semiconducteurs>Taïwan>Conjoncture>Résultats financiers
09/10/2012 14:58:33 :

TSMC, premier fondeur mondial, a réalisé en septembre un chiffre d’affaires de 43,35 milliards de dollars taïwanais (1479 M$), en chute de 12,4% par rapport à août 2012 et en hausse de 29,8% par rapport à septembre 2011 ; sur les neuf premiers mois de l’année, les ventes du fondeur sont en hausse de 16,3% par rapport à janvier-septembre 2011, à 374,94 milliards de dollars taïwanais (12,8 milliards de dollars).

Pour le troisième trimestre, TSMC affiche ainsi des ventes records de 141,38 milliards de dollars taïwanais (4,82 milliards de dollars). Pour autant, la baisse séquentielle de ses ventes en septembre donne du crédit à l’analyse d’IHS iSuppli qui estime que les fondeurs vont connaître des temps difficiles au cours des prochains mois (voir notre article).

Pour sa part, le Taïwanais UMC publie pour septembre un chiffre d’affaires de 9,113 milliards de dollars taïwanais (311 M$), en baisse de 7% par rapport à août 2012 et en hausse de 11,45% par rapport à septembre 2011 ; sur les neuf premiers mois de l’année, les ventes du fondeur sont en recul de 1,9%, à 79,91 milliards de dollars taïwanais (2726 M$), par rapport à janvier-septembre 2011.

ARTICLE EN ENTIER

Altis entrevoit un début de reprise

Semiconducteurs>France>Conjoncture>Stratégie
09/10/2012 14:59:02 :

L'activité du fondeur de Corbeil-Essonnes Altis Semiconductor connaît actuellement un début de reprise qui devrait se confirmer au quatrième trimestre 2012 et surtout tout au long de 2013 et 2014, années au cours desquelles Altis devrait rétablir des niveaux d'activité conformes à ses objectifs initiaux, affirme, dans un communiqué, Yazid Sabeg, président d’Altis.

Yazid Sabeg, et Serge Dassault, Sénateur de l'Essonne ont rencontré à Corbeil le 4 octobre Michel Fuzeau, Préfet de l’Essonne. « Cet échange a permis à Yazid Sabeg de présenter la situation générale d'Altis et de décrire l'évolution présente et future du secteur des semiconducteurs », souligne le communiqué du groupe.

En dépit de la persistance de la conjoncture exceptionnellement dégradée qui affecte toutes les entreprises du secteur, Yazid Sabeg a ainsi tenu à réaffirmer la confiance des actionnaires quant à la pérennité industrielle et financière d'Altis, du site de Corbeil et de ses emplois. Dont acte.

Yazid Sabeg a souligné que les mesures de chômage partiel adoptées en 2012 par Altis ont été justifiées par une baisse de l'activité d'environ 30%. « Ces mesures sont dans la moyenne basse des mesures de chômage technique adoptées par l'ensemble des industriels de la filière en France et ailleurs dans le monde pour faire face au ralentissement mondial de l’activité », souligne le responsable.

Selon les blogs syndicaux, une première période de chômage partiel interviendra entre 1er octobre et le 13 octobre et une deuxième entre le 12 et le 24 novembre.

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