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br> Au premier trimestre, le chiffre d’affaires des sous-traitants français aura progressé de 9,64% par rapport au quatrième trimestre 2010, lui-même en hausse de 12,28% par rapport au trimestre précédent, selon l’indicateur de conjoncture du SNESE ; pour autant, cette croissance s’effectue avec un effectif au mieux stable (-0,41% en trois mois), et dans un contexte de menace planant sur les approvisionnements qui inquiète l’organisation professionnelle.

« Un deuxième trimestre consécutif de hausse de l’activité et de bonnes perspectives ne doivent pas cacher une réalité qui semble conduire à un appauvrissement des entreprises. La conjugaison de la persistance de la pénurie de composants (aggravée par la situation au Japon) avec une orientation inflationniste évidente et le refus quasi systématique des clients de prendre en compte le renchérissement de nos coûts pèsent sur les résultats », regrette le SNESE. « La dégradation de l’indicateur de solvabilité en est la preuve. Les efforts, faits par les entreprises pour compenser le resserrement des marges sont visibles en termes d’emplois – l’effectif de la profession est inférieur à celui de 2006. Les gains de productivité progressent, le recours à la sous-traitance low-cost certainement aussi », conclut l’organisation professionnelle.



Le SNESE représente les fabricants d'électronique et services associés – Près de 700 entreprises, principalement des PME (80% des entreprises du secteur emploient entre 20 et 99 salariés), réalisant un CA de 3 milliards d’euros avec un effectif de 22 000 personnes.