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br> ST-Ericsson doit annoncer à la fin du mois un plan de restructuration, qui conduira à des fermetures de sites et des réductions d’effectif, écrit Reuters ; mais l’agence va plus loin, en soulignant qu’une fois restructurée, la co-entreprise entre STMicroelectronics et Ericsson pourrait attirer des repreneurs qui trouveraient ainsi dans l’entreprise un (le) moyen de contester l’hégémonie de Qualcomm dans les prochaines génération de circuits pour smartphones.

Et Reuters de citer, -à l’appui de confidences-, AMD, Nvidia, Intel ou Texas Instruments. Didier Lamouche, à la tête de l’entreprise, doit présenter le plan de restructuration de ST-Ericsson fin mars ; la recherche d’un partenariat dans les processeurs d’applications est envisageable, selon l’agence de presse. A suivre.

Pour être compétitif sur le marché des smartphones aujourd’hui, il faut rassembler des compétences dans quatre domaines : la technologie modem, les processeurs d’applications, la connectivité et le logiciel. ST-Ericsson, tout comme Qualcomm, possède les quatre compétences, dont la technologie modem que l’entreprise considère comme la véritable clé d’entrée pour le marché du LTE, alors que les autres concurrents (Broadcom, Nvidia, etc.) ont plutôt comme point d’entrée le processeur d’applications, avait détaillé l’entreprise lors de la publication de ses résultats. Rappelons que Didier Lamouche ambitionne de faire de ST-Ericsson le leader mondial des circuits LTE de deuxième génération à partir de 2013.

L’an passé, ST-Ericsson a enregistré de très mauvais résultats : un chiffre d’affaires en chute de 28%, à 1650 M$, pour une perte nette de 841 M$, contre un déficit de 591 M$ en 2010. Au quatrième trimestre, les ventes de la co-entreprise se sont stabilisées à 409 M$ (contre 412 M$ au troisième trimestre), mais la perte nette a augmenté, passant de 211 M$ à 231 M$, soit plus de la moitié des ventes.

Voir notre article ST-Ericsson : pourquoi STMicroelectronics s’entête.