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br> Le fabricant de câbles italien Prysmian a lancé ce matin une offre publique d’achat sur Draka avec la bénédiction du conseil d’administration de son concurrent néerlandais ; l’offre qui court jusqu’au 3 février valorise Draka à 830 millions d’euros, soit un montant inférieur au milliard d’euros que propose le Chinois Tianjin Xinmao S&T Investment ; mais, à ce jour, ce dernier n’a pas convaincu Draka qu’il avait bouclé son plan de financement pour cette acquisition.

Sauf ultime revirement qui n’est pas à exclure, la fusion entre Draka et Prysmian devrait donner naissance à un groupe de 20 000 personnes et de 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires (chiffres 2009). Présent dans 50 pays avec plus de 90 usines, le nouvel ensemble deviendrait ainsi le numéro un mondial des câbles télécoms et d’énergie, délogeant ainsi Nexans de la première place du secteur. S’ils apportent leurs actions à l’offre publique d’achat, les actionnaires de Draka détiendront environ 15% du nouvel ensemble. Pour sa part, Flint Investment, actionnaire principal (48,48%) de Draka, a décidé de souscrire à l’offre de Prysmian de façon irrévocable, assure le groupe italien.

Implanté dans 31 pays, Draka a réalisé en 2009 un chiffre d’affaites de 2 milliards d’euros pour un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 48,3 M€ (contre un CA de 2,7 milliards pour un bénéfice net de 83,5 M€ en 2008). L’entreprise emploie 9400 personnes.

Prysmian, né en juillet 2005 de l’acquisition par Goldman Sachs de la branche Câbles & systèmes Energie et Câbles & Systèmes Telecom du groupe Pirelli, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros en 2009 avec un effectif de 12 000 personnes réparties dans 39 pays.

Avec une présence industrielle dans 39 pays et des activités commerciales dans le monde entier, Nexans emploie, pour sa part, 22 700 personnes et a réalisé, en 2009, un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros.