De nombreuses start-up à Caen sont issues de la restructuration de
NXP en 2009. C’est notamment le cas d’Ipdia, spécialisée dans les passifs intégrés sur silicium, -la plus célèbre d’entre elles a repris l’ancienne usine de NXP de Côte de Nacre, près de Caen-, mais également d’
Eff’Innov Technologies, un bureau d’études de 24 personnes spécialisé dans l’embarqué (bâtiments intelligents, TV numérique, terminaux mobiles sans fil) ou encore de
BodyCap dans les gélules médicales communicantes …
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Eff’Innov Technologies est notamment à l’origine du développement d’un lecteur NFC pour répondre aux impératifs d’un système de location de voitures en autopartage. L’entreprise a réduit de 40 fois la consommation du lecteur par rapport au produit existant, permettant ainsi l’ouverture du véhicule sans craindre que la batterie du système ne soit déchargée. La start-up a également développé un prototype de décodeur TNT avec fonctions domotiques qui permet de contrôler l’ensemble des fonctions de la maison depuis l’écran de la télévision, un smartphone ou une tablette tactile : portier vidéo, « baby watch », gestion de l’éclairage, des volets, etc. Eff’Innov Technologies est également centre de support pour l’Europe de MStar Semiconductors, une société taïwanaise dont les composants équipent bon nombre téléviseurs « connectés » et des décodeurs type décodeurs TNT ou satellite.
De son côté, la start-up
BodyCap a été créée fin 2011 pour industrialiser des
capteurs électroniques miniaturisés et communicants pour le monitoring, en continu, de variables physiologiques du patient. Son premier produit est une gélule bio-compatible de 1,7 mm x 8 mm intégrant un pile à l’oxyde d’argent, une antenne enroulée pour un fonctionnement à 434 MHz et une mémoire pour le stockage des données. Sa durée de vie est de 8 mois. Sous forme de gélule à ingérer (pour l’homme), elle permet de suivre en continu la température du corps avec une portée de 1,5 à 2 m. Chez l’animal (ingérée ou placée sous la peau), elle peut être utilisée pour le monitoring des animaux chez les éleveurs ou des souris de laboratoire par exemple. BodyCap, qui compte 11 salariés, espère commercialiser entre 15 000 et 20 000 gélules en 2014 (dans un premier temps pour des applications chez l’animal), et atteindre à terme une vitesse de croisière de plus de 50 000 capteurs par an.
