Financé à hauteur de 4,3 millions d’euros sur une période de 42 mois dans le cadre du 7e programme-cadre de recherche et développement de l’Union européenne, le projet européen E2SWITCH s’attelle au développement de l’électronique ultra-basse consommation et réunit neuf partenaires – universités, instituts de recherche et entreprises. L’objectif est de préparer la prochaine génération de transistors, capables de fonctionner en dessous d’une tension de 0,3 volts …

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E2SWITCH aura pour mission de développer une électronique d’ultra-basse consommation basé sur la technologie Tunnel FET à hétérostructures sur substrat silicium, exploitant un phénomène de mécanique quantique pour la conduction et fonctionnant à des tensions jusqu’à cinq fois plus faibles que ceux des circuits des téléphones portables d’aujourd’hui, permettant ainsi d’accroître l’autonomie et les fonctionnalités des dispositifs portables du futur.

L’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) coordonne ce nouveau programme de recherche européen qui implique six universités et instituts de recherche, ainsi que les entreprises IBM, CCS et Sciprom. Du côté académique, E2SWITCH réunit l’EPFL, les universités d’Udine et de Bologne (Italie), l’IMEC (Belgique), le Jülich Fochschungzentrum (Allemagne), l’université de Lund (Suède) ainsi que l’ETH Zurich (Suisse).

«Notre objectif est de préparer la prochaine génération de transistors, capables de fonctionner en dessous d’une tension de 0,3 volts et aller même vers le 0,1V», explique Adrian Ionescu, professeur EPFL et coordinateur de E2SWITCH.

Les dispositifs mobiles de type smartphone ou montre intelligente seraient les premiers éléments à profiter d’une telle optimisation de l’électronique qui minimisera la dissipation thermique. Mais l’enjeu va au-delà. «Entre 125 et 150 degrés, les circuits numériques commencent à perdent leur fonctionnalité. Or, notre nouvelle technologie ne consommera pas seulement moins, mais elle sera plus stable sur un large éventail de températures, ouvrant des applications plus robustes dans les domaines de l’automobile et aéronautique», explique le communiqué du consortium.

« Pour répondes aux besoins actuels, Cambridge CMOS sensors (CCS) fabrique des capteurs à basse consommation et à basse tension destinés aux smartphones et aux applications automobiles du futur. Participer à E2SWITCH nous donne l’occasion d’opérer une transition naturelle vers une technologie allant au-delà du procédé CMOS, sur lequel notre travail est principalement basé. Ce projet nous amènera à concevoir des appareils de détection de gaz à basse tension, de tester des composants de base utilisant les solutions TFET et de démontrer la viabilité de capteurs de conditionnement du signal à basse tension pour des utilisations dans la détection de gaz ou les mesures de températur e», explique Foysol Chowdhury, directeur des projets R&D chez Cambridge CMOS Sensors.

« La dissipation de l’énergie est un défi majeur en matière de réalisation de circuits nanoélectroniques. Avec E2SWITCH, nous comptons réduire drastiquement la consommation d’énergie des appareils électroniques TFETs grâce à une hétérostructure de nanofils directement intégrée sur un substrat de silicium standard », déclare Heike Riel, IBM Fellow au centre de recherche IBM à Zurich. L’ambition d’IBM est ainsi d’intégrer cette technologie dans les centres de données, très consommateurs d’énergie.

Plus d’infos sur le projet E2SWITCH

Schneider Electric annonce avoir obtenu l’approbation des autorités réglementaires et dès lors avoir finalisé la vente de Custom Sensors & Technologies (CST), à Carlyle Group et PAI Partners. Dans le cadre de l’opération, Schneider Electric a réinvesti environ 100 millions de dollars aux côtés de Carlyle, PAI et du management de CST afin de détenir une participation proche de 30% dans CST …

CST est une société spécialisée dans la conception et la production de capteurs, micro-contrôles et détecteurs de position. La société a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars en 2013. À travers ses marques BEI Kimco, BEI Sensors, BEI PSSC, Crouzet, Crydom, Kavlico, Newall et Systron Donner Inertial, CST offre des composants personnalisables pour des systèmes dans de nombreux secteurs de l’industrie, du transport et de l’aéronautique. Les différentes lignes de produits de CST concernent l’automation et le contrôle/commande, la commande de cockpit, la protection électrique, les capteurs inertiels, capteurs LVDT-RVDT, moteurs et actuateurs, capteurs de position, de pression, relais à état solide, commutateurs, etc.

L’activité de CST présentait peu de synergies avec le reste des activités de Schneider Electric. Cette cession s’inscrit dans la revue régulière du groupe de son portefeuille d’activités stratégiques afin de privilégier les technologies de gestion de l’énergie et d’efficacité, combinant distribution électrique et automatismes.

Le conglomérat américain Carlisle Companies (2,9 milliards de dollars de CA en 2013) annonce l’acquisition de LHi Technology, un spécialistes des câbles assemblés et des composants d’interconnexion associés destinés à l’industrie des équipements médicaux. La transaction représente une valeur d’entreprise de 195 millions de dollars …

Les ventes annuelles de LHi dépassent les 100 millions de dollars. L’entreprise développe et fabrique, à Shenzen, en Chine, des fils, des câbles et des composants pour l’alimentation et les transmissions de données des équipements médicaux. LHi sera intégré dans Carlisle Interconnect Technologies, un fournisseur de fils et câbles spéciaux et de composants d’interconnexion pour l’aéronautique civile et militaire, le médical et les systèmes de communications.

Neways, septième sous-traitant européen au classement MMI, annonce le rachat de toutes les actions de Bus Group, finalisant ainsi le rachat du sous-traitant allemand. Selon Neways, ce rachat le propulse au cinquième rang européen …

Bus Group emploie 900 personnes dont 50 salariés spécialisés dans les services de conception pour ses clients. Il devrait réaliser cette année un chiffre d’affaires de 118 M€ avec une marge (EBIT) de l’ordre de 6%. Le sous-traitant possède deux usines en Allemagne (Riesa et Erfurt) et une unité de production à Decin en république tchèque. Son marché de prédilection est l’automobile, mais le sous-traitant est également présent sur les marchés de l’industriel, du médical, du ferroviaire et du trafic aérien.

Pour Neways, cette acquisition est destinée à renforcer sa présence sur le marché allemand, où le groupe néerlandais est cependant déjà présent grâce à son implantation à Neunkirchen.
Spécialisé dans les petites et moyennes séries où la qualité, la flexibilité et la rapidité d’exécution sont primordiales, Neways a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 265 millions d’euros sur les marchés des industries du semiconducteur, du médical, de l’automobile, des télécoms et de la défense. Le sous-traitant emploie 1909 personnes avec des usines aux Pays-Bas, en Allemagne, en Slovaquie et en Chine.

Selon une étude publiée par Dell’Oro, les investissements mondiaux des opérateurs télécoms devraient progresser de 3% cette année, les opérateurs continuant d’investir dans leurs réseaux en fibre optique et leurs réseaux mobiles LTE pour accompagner leur transformation de réseaux centrés sur la voix vers des réseaux centrés sur les données. Pourtant, l’an prochain, leurs investissements devraient reculer de 6 milliards de dollars, soit environ de 2% …

Pour le cabinet d’études américain, la croissance à deux chiffres des investissements dans les réseaux mobiles a largement dépassé au cours des derniers temps la croissance à un seul chiffre des revenus tirés des services télécoms. Ainsi, un taux de pénétration élevé de terminaux, la décélération des taux de croissances des données dans les réseaux mobiles, le manque de nouvelles sources de revenus et la concurrence accrue des opérateurs à la fois sur les marchés matures et les marchés émergents ont conduit à un ralentissement de leurs investissements au cours des dernières années.

L’an prochain devrait marquer le début de la décroissance des investissements qui se focaliseront alors sur les réseaux LTE et les réseaux en fibre optique. Dell’Oro estime notamment que l’investissement nécessaire dans les réseaux mobiles pour accompagner la forte montée en puissance de l’usage des données s’est réduit de plus de 50% par an depuis que le boom phénoménal des smartphones a débuté.

Le Suisse u-blox , société de semiconducteurs fabless fondée en 1997 pour développer des solutions embarquées de géolocalisation et de communications sans fil pour les marchés du grand public, de l’industriel et de l’automobile, vient de céder une activité non stratégique (passerelles sans fil et produits d’accès) au Suédois HMS Networks …

Les modules cellulaires et les modules de communications radio courte portée ne sont pas concernés par cette cession. u-blox, qui souhaite ainsi se recentrer sur les puces et les modules pour applications embarquées, avait hérité de l’activité qu’il vient de céder lors du rachat en mai dernier du Suédois ConnectBlue. u-Blox continuera d’être un fournisseur stratégique de modules Bluetooth et Wi-Fi pour HMS Networks.