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br> Les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté en juillet 24,4 milliards de dollars, en hausse de 0,2% par rapport à juin 2012 et en baisse de 1,9% par rapport à juillet 2011, selon le WSTS ; l’organisation professionnelle se satisfait de ce modeste rebond séquentiel et de cette baisse par rapport au même mois de l’année précédente, le plus faible décrochage depuis octobre 2011.

« Le niveau des ventes de juillet montre des signes encourageants pour l’industrie mondiale des semiconducteurs, même s’il est clair que l’environnement macro-économique ralentit notre croissance. Le marché japonais a fortement rebondi depuis la catastrophe naturelle de 2011 et la zone Asie-Pacifique résiste bien ; mais l’Europe et les Etats-Unis sont à la traîne », commente Brian Toohey, président de la SIA, l’association américaine de l’industrie des semiconducteurs.

Par régions, les ventes de juillet, exprimées en dollars, ont progressé séquentiellement de 5,4% au Japon et de 0,3% dans la zone Asie Pacifique, alors qu’elles ont été stables en Europe et ont reculé de 3,9% sur le continent américain. Par rapport à juillet 2011, elles ont progressé de 4,2% au Japon et de 1,4% dans la zone Asie-Pacifique, alors qu’elles ont chuté de 10,4% en Amériques et de 10% en Europe. A cette heure, les statistiques mensuelles du WSTS exprimées en euros par l’ESIA n’ont pas encore été publiées.

Les dépenses en recherche et développement de l’ensemble des fabricants de semiconducteurs devraient progresser de 10% cette année, à 53,4 milliards de dollars, selon IC Insights, soit trois fois plus vite que le marché mondial des semiconducteurs dont la croissance ne devrait pas dépasser 3% en 2012, à 329,8 milliards de dollars, estime le cabinet d’études américain.

Ainsi, le ratio dépenses de R&D sur chiffre d’affaires devrait atteindre 16,2% cette année, un ratio élevé nécessité par l’accroissement de la complexité des puces et des technologies de production sur des tranches de plus en plus grandes. Il était de 7% à 8% des ventes au début des années 80, de 10% à 12% au début des années 90, de plus de 15% au cours de la dernière décennie avant de culminer à 17,5% en 2008, avant la crise. La transition vers de tranches de 450 mm de diamètre ne plaide pas pour un retour à la baisse de ce ratio.

En 2011, le entreprises américaines ont concentré 57% de dépenses mondiales de R&D de l’industrie des semiconducteur, à comparer à 17% pour les entreprises japonaises, 10% pour les fournisseurs européens, 8% pour les fabricants taïwanais, 7% pour les sociétés coréennes et 1% pour les Chinoises. Par type d’entreprises, les fabricants intégrés (IDMs) ont concentré 66% des dépenses, contre 29% pour les entreprises fabless, et 5% pour les purs fondeurs.

L’an passé, pour la première fois, une douzaine d’entreprises ont dépassé le milliard de dollars de dépenses de R&D. Les dépenses de R&D d’Intel avaient ainsi fait un bond de 27% pour représenter 17% des dépenses totales de l’industrie des semiconducteurs. Première entreprise fabless, Qualcomm avait augmenté ses dépenses de R&D de 25%, tandis que celles de TSMC, premier fondeur mondial, avait crû de 23%. En 2012, le fondeur taïwanais devrait dépenser plus de 1,3 milliard de dollars dans la R&D (soit le double de ses dépenses de 656 M$ de 2009), un montant à comparer aux 8,25 milliards de dollars qu’il doit investir dans son outil industriel.

Au premier semestre 2012, Radiall a enregistré un chiffre d'affaires de 109,9 millions d'euros, en croissance de 6,3% par rapport au premier semestre 2011 ; à taux de change constant, cette croissance s'établit à 2,1%.

Sur la période semestrielle la croissance a été principalement portée par le secteur aéronautique civile. Tous les marchés du fabricant français de connecteurs ont été stables ou en croissance, à l'exception du secteur télécoms en régression.

Le résultat net du groupe ressort sur le premier semestre à 6,3 millions d'euros, contre 1,7 million d'euros au premier semestre 2011. Sa progression résulte d'une part de l'amélioration significative du résultat opérationnel courant, et d'autre part d'un résultat opérationnel non courant de 1,5 million d'euros lié principalement à la plus value de cession de 50% des titres de la filiale Raydiall dédiée aux marchés de la connectique automobile intervenue le 4 juin 2012.

La bonne orientation de l'activité observée au premier semestre, grâce notamment à un marché aéronautique particulièrement porteur et à un environnement de change plus favorable, permet à Radiall d'aborder le deuxième semestre dans des conditions satisfaisantes. Les autres segments de marchés restent quant à eux soumis à une conjoncture plus incertaine.

Dans ce contexte, Radiall vise pour le deuxième semestre l'atteinte d'une performance proche de celle du premier semestre 2012. « Ces perspectives restent soumises au maintien de la conjoncture générale actuelle qui reste fragile, et en particulier à un environnement de change et de prix de matières premières proche de celui du premier semestre », souligne le groupe français.

Yvon Avenel est décédé subitement le 31 juillet dernier – je ne l’apprends qu’aujourd’hui – ; ceux qui ont croisé sa route et savouré sa plume, -et ils sont nombreux dans la filière électronique-, savent la peine qui nous étreint et combien il est impossible de combler par des mots le vide que crée son absence.

A l’origine avec Jean-Pierre de la création d’Electronique Hebdo, -le lointain ancêtre d’ElectroniqueS-, Yvon a répondu présent à toutes les aventures. Curieux de tout et surtout des autres, il n’a pas hésité à prendre sa plume pour défricher des terrains encore inexplorés. Les sous-traitants, les distributeurs, et plus tard les professionnels de la carte à puce savent ce qu’ils lui doivent. Débusquant les personnalités, perçant à jour les stratégies et mettant en perspective les innovations, il n’avait pas son pareil pour incarner dans ses articles la soif d’entreprendre. J’enviais sa capacité d’émerveillement, l’empathie qu’il suscitait instantanément et sa faculté d’adaptation dans des univers sans cesse renouvelés. Et tous, partagions avec gourmandise sa convivialité. On lui imaginait mille vies et il en riait : capitaine de vaisseau au large de Belle-île qu’il aimait tant, pêcheur de pousse-pieds, écrivain, philosophe, critique gastronomique, rêveur… Aucune de ces vies n’aurait été trop grande pour lui. Il vient de perdre la sienne et tous, -Jean-Pierre, Christine, Françoise, Elisabeth, Pierrick et les autres- s’associent à moi pour dire à Laurence, son épouse, combien nous l’aimions tant.

Retrouvez son parcours sur smartcardstrends, le dernier journal qu’il avait créé. Son propre journal !