<

publicité

br> Un porte-parole de SK Hynix a déclaré que fabricant de mémoires coréen ne participerait pas à la procédure qui doit désigner un repreneur pour le fabricant nippon de mémoires Elpida sous administration judiciaire depuis fin févier ; Hynix explique que le jeu n’en vaut pas la chandelle : le prix à payer serait trop élevé en regard des synergies plutôt limitées entre les deux entreprises.

Rappelons qu’en avril des rumeurs avait également fait était du renoncement du Japonais Toshiba à entrer dans la course. Les analystes s’interrogent pour savoir si Samsung pourrait finalement avoir un intérêt à se mêler du dossier de reprise dont l’Américain Micron Technology semble à ce jour le plus sérieux candidat (même s’il ne s’est pas déclaré officiellement). Un consortium associant des fonds d’investissements américains et chinois serait également sur les rangs.

Elpida Memory s’était placé sous administration judiciaire, car il était dans l’incapacité de faire face aux échéances de remboursement de sa dette de 448,033 milliards de yens (4,1 milliards d’euros). Pour son troisième trimestre fiscal clos fin décembre, Elpida Memory avait publié un chiffre d’affaires en chute de 38,4% sur un an et en baisse de 6,6% par rapport au trimestre précédent, à 95,8 milliards de yens (1,26 milliard de dollars). Dans ce contexte, Elpida était resté dans le rouge avec une perte nette de 42,1 milliards de yens (553 M$), contre une perte nette de 48,9 milliards trois mois plus tôt et de 29,6 milliards de yens un an plus tôt.

Après avoir progressé de 4,8% en 2010, puis de 2,2% en 2011, la production européenne en électronique pourrait reculer de 0,4% cette année, à 223,5 milliards d’euros, selon l’étude « World Electronic Industries 2010-2015 » que vient de publier le cabinet Décision ; la production électronique mondiale, pour sa part, devrait progresser de 3,9% cette année, à 1394,3 millions d’euros.

Globalement, au cours de la période 2010-2015, la production européenne devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 1,1%, contre +4,9% par an en moyenne entre 2010 et 2015 au niveau mondial.

En 2000, l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon concentraient encore plus de 70% de la production électronique mondiale. Cette part a continuellement reculé et devrait tomber à 40% en 2015, souligne l’étude. Les spécialisations de ces pays sur des segments de marché professionnels n’ont en effet pas compensé le recul de la production de produits de masse délaissée pays asiatiques, Chine en tête.

En 2010, l’Europe représentait encore 17% de la production électronique mondiale ; une part qui devrait tomber à 14% en 2015. L’Europe détient encore toutefois des positions enviées sur certains marchés clés : 29% de la production mondiale en électronique automobile, 31% de la production mondiale dans l’industriel et le médical, 29% de production électronique pour la défense et l’aéronautique. Ces trois segments d’activités représentent ainsi 62% de la production d’équipements électroniques en Europe.

Dans l’intervalle, la Chine est passée de 12% de la production mondiale en électronique en 2000, à 33% en 2010 et devrait atteindre 36% en 2015. Si l’on y ajoute les autres pays d’Asie Pacifique (16% de la production mondiale en 2010 ; 19% en 2015), les pays asiatiques (hors Japon) pourraient ainsi concentrer plus de la moitié de la production mondiale en électronique en 2015, soutient l’étude.

Renseignement sur l’étude

Le marché mondial des tablettes électroniques devrait passer de 81,6 millions d’unités en 2011, à 424,9 millions de pièces en 2017, selon NPD Displaysearch, qui a relevé de 168,9 millions d’unités à 184,2 millions sa prévision pour 2013 ; ainsi, en nombre de pièces, le marché mondial des tablettes électroniques devrait dépasser celui des PC portables dès 2016.

La main-mise d’Apple sur ce marché devrait être peu à peu grignotée par la montée en puissance des tablettes sous Google Android. Ainsi, la part de marché des tablettes sous système d’exploitation Apple iOS devrait passer de 72,1% en 2012 à 50,9% en 2017. Dans le même temps, la part des terminaux sous Google Android devrait pratiquement doubler, passant de 22,5% à 40,5% sur la période. Quand aux tablettes sous Windows RT, elle devrait être de 7,5% en 2017 contre 1,5% en 2012.

Concernant les écrans des tablettes, la plupart des fournisseurs va passer à des usines de génération plus récente, permettant de prendre en charge des panneaux de taille plus importante et de réduire les coûts de fabrication des afficheurs. Côté technologies, les écrans Oled à matrice active (AMOLED) devraient équiper 30% des tablettes en 2017, contre 3% en 2012.

Spécialisé dans l’instrumentation électronique et les composants électromécaniques, l’Américain Ametek (3,3 milliards de dollars de CA), annonce le rachat de l’Allemand Dunkermotoren, un fabricant de moteurs avec et sans balais pour applications dans l’automation industrielle pour l’équipement des usines, la bureautique, les appareils médicaux et de laboratoire.

Dunkermotoren, qui possède une usine à Bonndorf en Allemagne et des moyens de production en Chine et en Serbie, devrait réaliser un chiffre d’affaires de 155 millions d’euros en 2012.

Le fabricant allemand sera intégré dans la division EMG (Electromechanical Group) d’Ametek, division dont le chiffre d’affaires a représenté 1,3 milliard de dollars en 2011.

Redevenu le premier fournisseur en CAO électronique sur le marché européen en 2008, l’Américain Mentor Graphics a conservé son rang de premier fournisseur européen depuis 15 trimestres de suite selon Daniel Le Boulbar, directeur général pour la France et l’Europe du Sud de Mentor Graphics ; une position qui s’explique par les investissements consentis le groupe américain dans la R&D sur le vieux continent.

50% des salariés de Mentor Graphics en Europe sont en effet employés dans la R&D. En France, Mentor Graphics possède deux centres de R&D à responsabilité mondiale et emploie 235 personnes dont 125 ingénieurs de R&D.

Mentor Graphics est notamment partie prenante du projet Nano2012 à Crolles et de l’IRT Nanoélectronique de Grenoble, l’un des « Instituts de Recherche Technologique » qui rassemble notamment les forces en présence de STMicroelectronics, Minalogic, Schneider Electric, Presto Engineering, Soitec, Tronic’s, etc. L'IRT Nanoélectronique vise 3 marchés principaux : les machines " individuelles " nomades ; les machines de calcul intensif et le cloud computing ; la nanoélectronique au service de l'énergie et de la santé. Il ambitionne de contribuer à la création de 2000 emplois directs et 6000 emplois indirects et induits.

Dans le trio de tête mondial des éditeurs de logiciels de CAO électronique, l’Américain Mentor Graphics a terminé son exercice annuel sur un chiffre d’affaires record de 1014,6 M$, en hausse de 10,9% par rapport à 2010, pour un bénéfice net de 83,9 M$, contre 28,6 M$, lors de l’exercice précédent. Fondé en 1981, Mentor Graphics détient environ 24% du marché mondial de la CAO électronique et a investi l’an dernier 32% de ses revenus dans la R&D.

Pour l’exercice en cours, l’Américain vise un chiffre d’affaires en progression de 8%, à 1,1 milliard de dollars.

Comme prévu, le conseil d’administration du groupe coréen Samsung vient d’approuver la fusion de toutes ses activités dans les afficheurs dans Samsung Display, la société autonome créée début avril pour rassemble l’activité écrans LCD du conglomérat ; au premier juillet prochain, Samsung Display absorbera ainsi Samsung Mobile Display (petits et moyens LCD) et S-LCD (l’ancienne société commune avec Sony).

Samsung Display va ainsi émettre 111,83 millions d’actions nouvelles pour réaliser la fusion. A l’issue de l’opération, Samsung Electronics et Samsung SDI détiendront respectivement 84,78% et 15,22% de Samsung Display. Il leur appartiendra par la suite de décider comment évoluera l’autonomie de cette filiale distincte.

Samsung Display aurait réalisé un chiffre d’affaires de 22 700 milliards de wons (environ 20 milliards de dollars) en 2011, avec un effectif de 20 000 personnes et cinq unités de production dans le monde. L’entreprise a démarré ses activités en tant qu’activité de R&D dans les afficheurs LCD en 1991, avant de devenir en vingt ans le numéro un mondial du secteur. Comme société distincte, Samsung Display compte désormais pouvoir répondre plus rapidement et plus efficacement aux évolutions du marché et de la demande.