Mercredi 20 avril, se tiendront à Paris les premières rencontres de l’électronique imprimée en France ; cette manifestation, organisée par Lagoa, a vocation à apporter, en une seule journée, toutes les informations stratégiques et prospectives de la chaîne de l’électronique imprimée, un secteur à la croissance exponentielle qui constitue une opportunité à saisir pour l’industrie française.

Toutes les études confirment que l'électronique imprimée va connaître un fort développement dans les années à venir : il est aujourd’hui possible d’imprimer transistors, résistances à l’aide d’encres conductrices, de matériaux conducteurs et semiconducteurs ou bien électroluminescents. Ces matériaux organiques et inorganiques sont destinés à des applications de masse : étiquettes RFID, écrans OLED, batteries, cellules photovoltaïques, capteurs…

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Ces applications devraient connaître une croissance exponentielle dans les 20 prochaines années et conduire à un marché de 55 milliards de dollars dès 2020 selon IdTechEX, et de plus de 300 milliards de dollars à l’horizon 2030.

Une autre étude, publiée hier par MarketsandMarkets estime que le marché mondial de l’électronique imprimée au sens large (matériaux, technologies de production, applications) devrait croître en moyenne de 38,4% par an entre 2010 et 2015, passant de 2,8 milliards de dollars en 2008, à 24,25 milliards en 2015. L’étude estime que les techniques d’impression par sérigraphie dominent actuellement les autres technologies (impression par jet d’encre, flexographie, gravure, etc.) et sont particulièrement adaptées à la production d’écrans, de capteurs et d’étiquettes électroniques. Si actuellement les écrans imprimés constituent la principale application des promesses de l’électronique imprimée, MarketsandMarkets estime que c’est le photovoltaïque qui enregistrera la plus forte croissance au cours des prochaines années, le marché du photovoltaïque imprimé passant de 230 M$ en 2008, à 3,93 milliards de dollars en 2015, soit une croissance annuelle moyenne de 52,1%.

On le voit les perspectives sont prometteuses et les fourchettes de prévisions encore larges, car rien n’est encore figé et les positions sont à prendre. C’est donc encore le bon moment pour s’intéresser au sujet.

« L’investissement financier faible comparé aux procédés conventionnels, les nombreuses possibilités d’impression (personnalisation, larges surfaces, support souples…), les marchés à gros volume, font de l’électronique imprimée une technologie attractive pour laquelle l’innovation sera déterminante. Avec sa compétence recherche & développement, ses start-up, la France a les atouts pour figurer dans cette compétition », assurent les organisateurs des 1eres Rencontres de l’Electronique Imprimée, auxquelles VIPress.net, -fidèle à sa vocation de décrypter l’avenir-, apporte son soutien.

Excellente initiative des distributeurs TTI et EBV (et sans doute bientôt d’autres) : ces distributeurs ont créé des pages spéciales sur leurs sites Internet respectifs qui rassemblent les communications de leurs fournisseurs concernant les répercussions de la catastrophe au Japon sur leur activité ; chacun peut ainsi se reporter aux témoignages de ses fournisseurs pour prendre des dispositions sur ses approvisionnements.

Les communiqués que nous avons consulté tentent plutôt de rassurer les clients…
TTI, spécialisé dans la distribution de composants passifs, a rassemblé les communiqués de : 3M Interconnects, AVX, Bourns, Cooper Bussmann, Delphi, FCI, KOA Speer, Kühne + Nagel, Littelfuse, Murata, Nichicon, Ohmite, Omron, Panasonic, Phoenix Contact, TDK, TE Connectivity, Toshiba, TT Electronics, United Chemi-con, Vishay, Wima et Yageo.

EBV, pour sa part, publie les communiqués de : Altera, Atmel, Avago, Cypress, Echelon, Everlight, Fairchild, Freescale, Fujitsu, Infineon, ISSI, Lantiq, Luminus, Micron, National Semiconductor, NXP, ON Semiconductor, Osram, Samsung, Sensata, SIMCom, Spansion, STMicroelectronics, Texas Instruments, Toshiba et Vishay.

Ajoutons que Renesas et Sony viennent également de publier des communiqués détaillant les usines qui ont repris leur production.

Informations fournisseurs collectées par TTI
Informations fournisseurs collectées par EBV
Le point sur les usines de Renesas
Le point sur les usines de Sony

Même si les ventes de l’industrie allemande des circuits imprimés ont flanché de 17% en décembre 2010 par rapport à novembre, pour l’ensemble de l’année 2010, les facturations de circuits imprimés outre-Rhin ont bondi de 33,5% par rapport à 2009 et ont été supérieures de 2% à celles de 2008, avant la crise.

Le ZVEI, qui publie ces statistiques, annonce également que les prises de commandes de 2010 ont fait un bond de 50,2% par rapport à celles de 2009, et ont été même supérieures de 19,2% à celles de 2008. Par rapport à décembre 2009, les prises de commandes de décembre 2010 ont néanmoins été inférieures de 7%.

Le book-to-bill de la profession est remonté à 1,01 en décembre (pour une valeur moyenne de 1,17 sur l’ensemble de l’année).

Porté par une solide croissance, l’effectif de la profession en 2010 a progressé de 11,2% par rapport à 2009 et de 3,8% par rapport à 2008.

Selon DRAMeXchange, les fabricants de PC essaient d’augmenter leurs stocks de mémoires Drams, par crainte des répercussions de la situation au Japon sur les approvisionnements en tranches de silicium ; ainsi, les prix sous contrat auraient augmenté de 3,03% pour les DDR3 2Go, passant de 16,5 à 17 dollars, tandis que le prix moyen des DDR3 4Go est passé de 32 à 33 dollars.