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br> Au moment où l’architecture x86 doit faire face aux assauts de l’architecture ARM, AMD montre un nouveau signe de fragilité en évinçant son numéro un, Dirk Meyer, 49 ans ; AMD doit pourtant à son CEO et directeur sa transformation en entreprise fabless avec la création de Globalfoundries, et le règlement à l’amiable de son contentieux avec Intel dans un accord qui lui a rapporté 1,25 milliard de dollars en novembre 2009.

Intel et AMD avaient en effet alors mis fin hier à tous leurs différends juridiques liés à la propriété intellectuelle, en signant un accord de licences croisées de cinq ans ; dans le cadre de cet accord surprise, étant donné le passé tumultueux entre les deux protagonistes, Intel avait versé à AMD 1,25 milliard de dollars pour solde de tout compte et Globalfoundries, le fondeur d’AMD, avait gagné le droit de fonctionner sans risquer les foudres du numéro un mondial du semiconducteurs.

Mais le conseil d’administration d’AMD considère aujourd’hui qu’il est temps de changer de numéro un pour croître beaucoup plus rapidement, affirmer son leadership technologique et générer un retour sur investissement supérieur. Est-ce possible ? En tout cas, Thomas Seifert, 47 ans, directeur financier et vice-président du groupe a été nommé CEO par intérim, le temps de dénicher l’oiseau rare pour mettre en œuvre cette nouvelle feuille de route.

AMD a tenu également à rassurer les marchés financiers en anticipant sur la publication de ses résultats trimestriels : au quatrième trimestre, les ventes de l’Américain ont crû séquentiellement de 2%, à 1,65 milliard de dollars, avec une marge brute de 45%.
Selon iSuppli, les ventes mondiales de microprocesseurs au troisième trimestre 2010 avaient augmenté de 3% par rapport au deuxième trimestre et de 23% sur un an. Sur le trimestre, Intel avait vu sa part de marché en valeur augmenter en trois mois de 0,1% en à 80,1% ; il devançait AMD (11,3% contre 11,5% au deuxième trimestre).

Spécialisé dans les circuits analogiques et mixtes, le fabricant américain de semiconducteurs SMSC vient d’annoncer le rachat de son compatriote Conexant dans une transaction évaluée à 284 M$ (dont 98 M$ en numéraire), qui intègre la reprise de la dette du fabricant de circuits d’imagerie, audio, modems embarqués et de vidéosurveillance ; le nouvel ensemble aurait réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 632 M$ au cours des douze derniers mois.

SMSC est plus particulièrement focalisé sur les circuits de connectivité (USB, Ethernet, etc. ), les capteurs, les circuits de gestion thermique pour applications dans l’informatique, le grand public, l’industriel et l’automobile (standard Most notamment).
Le nouvel ensemble disposera d’un effectif en recherche et développement de circuits analogiques et mixtes de plus de 900 ingénieurs dans le monde, et vise à terme une économie de coûts liée aux synergies de 8 M$ à 10 M$. Entreprise fabless, Conexant emploie actuellement 600 personnes dans le monde, dont 234 en Asie.

En novembre dernier, SMSC avait racheté Symwave, une entreprise fabless spécialisée dans les solutions de connectivité haute performance pour signaux analogiques et mixtes et les blocs de propriété intellectuelle associés ; Symwave s’est notamment fait une réputation dans le développement de circuits au standard USB 3.0.

SMSC vient parallèlement d’annoncer un chiffre d’affaires trimestriel de 107 M$, en hausse de 3% en trois mois et de 23% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent ; sa perte nette atteint 4,6 M$, contre un bénéfice net de 6,8 M$, un an plus tôt. Pour le trimestre en cours, le fabricant américain vise un CA compris entre 96 M$ et 99 M$.

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient de signer un contrat de financement de 130 millions d’euros en faveur des programmes de Recherche, Développement et Innovation (RDI) du groupe Bolloré dans le domaine du stockage d’électricité (batteries et véhicules électriques) et dans les activités de sa filiale IER (libre-service-enregistrement, contrôle d’accès, identification automatique).

L’objectif est double : il vise à accompagner les investissements du groupe Bolloré dans le développement d’une nouvelle génération de batteries Lithium-Métal-Polymère (LMP), technologie offrant une autonomie de plus de 250 km, ainsi que le déploiement par IER de technologies novatrices dans les systèmes d'identification automatique, d'enregistrement et de traçabilité, notamment pour les systèmes d'enregistrement et de contrôle des passagers dans les aéroports et les gares.

Dans le cadre de l’action de la BEI en faveur de la recherche-développement et l’innovation (RDI), l’industrie automobile a bénéficié d’une attention particulière en 2009 et en 2010. La BEI a prêté 7,9 milliards d’euros à l’industrie automobile depuis 2008.

Voilà un règlement à l’amiable qui rapporte : numéro un mondial des processeurs graphiques, l’Américain Nvidia va recevoir 1,5 milliard de dollars de la part d’Intel, dans le cadre d’un accord de licences croisé pour mettre fin à toute poursuite juridique des deux groupes pour violation de propriété intellectuelle.

Pour Nvidia, ce règlement constitue un apport de fonds bienvenu au moment où il s’apprête à concurrencer Intel sur le terrain des microprocesseurs, avec des circuits faisant appel à l’architecture ARM.

Au vu de la poursuite de la baisse séquentielle de ses ventes en décembre, le Taïwanais TSMC, premier fondeur mondial, a peut-être mangé son pain blanc, mais force est de reconnaître qu’il aura pu mettre beaucoup de mie de côté : en 2010, son chiffre d’affaires aura en effet atteint 419,538 milliards de dollars taïwanais (14,33 milliards de dollars), en hausse de 41,9% par rapport à 2009.

Tout comme en novembre, le premier fondeur mondial n’en a pas moins pu résister aux vents mauvais de la conjoncture le mois dernier : ses ventes mensuelles reculent en effet de 5,4% par rapport à celle de novembre 2010, à 34,87 milliards de dollars taïwanais (1191 M$).

Rappelons que son compatriote UMC vient de publier un chiffre d’affaites de 120,43 milliards de dollars taïwanais (4,12 milliards de dollars), en hausse de 35,9% par rapport à 2009 ; comme lors deux mois précédents, les ventes d’UMC ont malgré tout continué à reculer séquentiellement en décembre, affichant une baisse de 2,51% par rapport à celles de novembre, à 10,18 milliards de dollars taïwanais (348 M$).

RF Hyper & Wireless, le salon des radiofréquences, des hyperfréquences, de la fibre optique et du sans fil, se tiendra pour sa 36e édition du 24 au 26 mai 2011 à Paris expo Porte de Versailles, dans le cadre du CIEN (Carrefour de l’Industrie Electronique et Numérique).

Pour conforter une offre de plus en plus tournée vers les applications industrielles et grand public destinées au sans fil, RF Hyper & Wireless 2011 se propose d’offrir aux visiteurs une large vitrine en termes de composants actifs et passifs, sous-traitance, test et mesure, instrumentation, radio et hyperfréquences, CEM, logiciels de simulation.

Un cycle de conférences dédiées à la CEM (compatibilité électromagnétique), des ateliers pratiques, des espaces d’animations et un Forum des Innovation complèteront la manifestation.