<

publicité

br> Une étude publiée par IC Insights montre qu’après 15 ans de baisse, le prix moyen des circuits intégrés devrait augmenter de 1% par an en moyenne entre 2011 et 2021, conduisant à une hausse du marché mondial des circuits intégrés de 8% par an en moyenne, pour représenter 573,8 milliards de dollars en 2021.

Dans le même temps, les livraisons de circuits intégrés ne devraient progresser que de 7% par an en moyenne, soit 2,5 points de moins que lors de la période 1996-2011. Ce ralentissement s’explique une croissance plus faible de la demande liée à des conjonctures macroéconomiques moins favorables, ainsi qu’à une augmentation du nombre de fonctions sur une même puce.

Quant à la hausse des prix moyenne de 1%, elle contraste avec une baisse des prix de 4% en moyenne au cours des 15 dernières années. Elle s’explique, selon IC Insights, par une moindre propension de l’industrie à se placer dans des situations de surcapacité de production au cours des prochaines années, du fait d’un recours croissant aux services externes de fonderie et à une baisse du ratio investissements sur ventes (21% en 2011 ; 19% en 2012 ; 15% à la fin de la décennie). Un retard dans la transition vers la production sur tranches de 450 mm de diamètre va également retarder le potentiel de baisse des coûts de production donc d’une possibilité de baisse des prix au cours de la décennie.

Les 35 partenaires du projet de R&D européen Improve (pour Implementing manufacturing science solutions to increase equipment productivity and fab performance) ont réussi à rendre l’industrie européenne des semiconducteurs plus compétitive, se félicite Infineon, qui dresse le bilan de ce projet qui, depuis 2009, a mobilisé 37,7 millions d’euros pour améliorer la productivité de la fabrication de semiconducteurs, tout en réduisant les coûts et les temps de process.

Les partenaires d’Improve estiment qu’ils ont réussi à réduire de 12% le nombre de défauts de production lors de la fabrication des puces. Ils ont ainsi contribué à améliorer les rendements de production tout en réduisant le temps de cycle de production. La fabrication d’un circuit intégré complexe inclut en moyenne 550 étapes de procédés, ce qui peut s’étaler sur 12 à 16 semaines. Le lot typique pour un produit donné est de 50 à 100 tranches, avant de changer les réglages des machines pour le lot du produit suivant. Grâce à Improve, les partenaires du projet de R&D estiment qu’il sera prochainement possible de réduire de 3% le temps de production des semiconducteurs, grâce au développement d’outils logiciels, de nouvelles méthodes d’analyse, combinés à des techniques d’évaluation et d’interprétation des données innovantes.

La moitié du budget du projet a été financé par les partenaires et l’autre moitié par la commission européenne, l’Eniac ou encore par les Etats, tel le ministère allemand de l’éducation et de la recherche.

Parmi les 35 partenaires du projet Improve, citons (avec entre parenthèses le pays du site impliqué) : STMicroelectronics (France, Italie), LFoundry (France) ; Austria Microsystems (Autriche) ; Infineon Technologies (Allemagne) ; Intel (Irlande) et Micron (Italie). Le CEA-Leti a également participé au projet.

Au premier semestre, les livraisons des fabricants allemands de circuits imprimés ont reculé de 9% par rapport à celles du premier semestre 2011, selon les statistiques du Zvei ; dans le même temps, les prises de commandes de l’industrie allemande du circuit imprimé ont reculé de 7% par rapport aux six premiers mois de 2011.

Le mois de juin a amplifié cette dégradation : les ventes ont reculé de 1,2% par rapport à mai 2012 et de 3,6% par rapport à juin 2011, tandis que les prises de commande ont chuté de 29% en un mois et de 19% sur un an.

Le rapport commandes sur facturations (book-to-bill) poursuit son recul : de 0,91 pour l’ensemble du premier semestre 2012, il n’est plus que de 0,88 pour le seul deuxième trimestre et de seulement 0,74 pour le seul mois de juin.

Cette détérioration s’explique par la conjoncture macro-économique. Toutefois, le carnet de commande des fournisseurs allemand reste assez élevé, du fait du niveau des prises de commandes en 2010 et 2011, souligne le Zvei.

L’engouement pour les tablettes électroniques devrait conduire à une envolée de 56% du marché des écrans pour tablettes cette année, leurs livraisons passant ainsi de 82,1 millions d’unités en 2011, à 126,6 millions de pièces en 2012, selon IHS iSuppli.

Les livraisons d’écrans pour tablettes de 9 pouces de diagonale (un segment dominé par l’iPAD) devraient ainsi passer de 55,5 millions d’unités en 2011, à 74,3 millions en 2012, pour représenter ainsi 59% du marché total (segment de couleur verte sur l’illustration).
Mais la plus forte croissance va concerner le segment des tablettes de 7 pouces de diagonale (popularisé par les modèles de Samsung et d’Amazon notamment) : les livraisons d’écrans pour tablettes 7 pouces devraient ainsi pratiquement doubler, passant de 20,8 à 41,1 millions d’unités, pour représenter alors 32% du marché. Les modèles 8 pouces (9% du marché) et 5 pouces (moins de 1%) resteront marginaux.

Alors que les livraisons d’écrans pour tablettes avaient chuté séquentiellement de 20% au premier trimestre, à 21 millions de pièces, du fait de la saisonnalité des ventes, elles sont remontées à 27 millions d’unités au deuxième trimestre, soit une progression proche de 30%.

Côté fournisseurs, les Coréens LG Display et Samsung Display, en tant que fournisseurs de l’iPAD, ont dominé les livraisons au premier trimestre avec des parts de marché respectives de 42% et de 38%. La multiplication des modèles de tablettes devrait permettre à une plus grande diversité de fournisseurs de revenir dans la partie.