10 millions d’accessoires connectés devraient se vendre en 2014 pour générer près de 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Les smartphones, tablettes, PC, télévisions et consoles de jeu devraient enregistrer des ventes dépassant les 750 milliards de dollars en 2014, soit 50 milliards de dollars de plus qu'en 2013. Les phablets, ces smartphones à l’écran compris entre 5 et 6,9 pouces, représenteront un quart des ventes de smartphones, soit 300 millions d’unités en 2014 : telles sont les principales conclusions de l’étude mondiale annuelle de Deloitte sur le secteur des technologies, médias et télécommunications …

publicité

Selon l’étude, 10 millions d’accessoires connectés devraient ainsi se vendre en 2014 pour générer près de 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires. En particulier, les lunettes connectées devraient se vendre à quatre millions d'unités, avec un prix de vente moyen de 500 dollars. Pour les bracelets fitness et les montres intelligentes, il faudra probablement tabler sur six millions d'unités vendues, avec un prix moyen de 160 dollars. Deloitte estime que ces prévisions sont prudentes compte-tenu des incertitudes qui pèsent encore sur ce marché notamment d’un point de vue légal. Sera-t-on autorisé à porter ces lunettes pour conduire, s’interroge le cabinet de conseil ?

Les smartphones, tablettes, PC, télévisions et consoles de jeu devraient enregistrer des ventes dépassant les 750 milliards de dollars en 2014, soit 50 milliards de dollars de plus qu'en 2013. Et si l'on compare les ventes de tous ces appareils aux chiffres de 2010, la hausse est supérieure à 100 %. De fait, depuis 2003, ces cinq produits affichent une croissance insolente. Si la croissance d'année en année a connu d'importantes fluctuations, allant de +27 % en 2010 à - 3 % en 2009, le taux de croissance annuel moyen sur 5 années consécutives pour l'ensemble de ces cinq catégories s'est toujours situé dans la fourchette des 6-12 % sur une période de dix ans. Dans un avenir immédiat, Deloitte anticipe un tassement de la croissance et si les ventes ne faibliront pas, elles ne dépasseront pas les 800 milliards de dollars par an.



Les phablets, ces smartphones à l’écran compris entre 5 et 6,9 pouces, représenteront un quart des ventes de smartphones, soit 300 millions d’unités en 2014. C’est le double du volume enregistré en 2013, et dix fois plus qu’en 2012. Les recettes générées par les phablets devraient se chiffrer à 125 milliards de dollars, avec un prix moyen de vente de 415 dollars, soit environ 10 % de plus que les smartphones dans leur ensemble. Mais cet élan devrait rapidement retomber pour se tasser en 2014 ou 2015 et plafonner à 30-40 % du marché global des smartphones.

En 2014, la pénétration des smartphones connaitra un bond auprès des plus de 55 ans. Celle-ci passera de 25% en 2013 à 45-50% en 2014 et l’écart avec les 18-54 ans (70%) sera négligeable en 2020. Même s’ils s’équipent, les plus de 55 ans devront faire évoluer leurs usages : Deloitte prévoit qu’environ un quart des plus de 55 ans ne téléchargera aucune application en 2014 …

Le prix d’entrée des smartphones robustes destinés à des professionnels sur le terrain (ex : livraison de colis, dépannage) devrait descendre à 250 dollars, avec une augmentation des ventes de 50% sur ce segment de marché, soit 10 millions d’unités supplémentaires vendues par rapport aux 21 millions d’unités vendues en 2013. Cette tendance, vue comme un facteur de productivité, est rendue possible par la baisse des prix des composants et la plus grande robustesse des terminaux qui résiste désormais à des usages intensifs dans toutes les situations, commente Deloitte.

Télécharger l’étude complète de 64 pages ICI
Cette étude a été réalisée à l’échelle mondiale sur la base d’entretiens approfondis menés auprès de clients, d’analystes sectoriels, de dirigeants de leaders mondiaux du secteur et de plus de 8 000 professionnels de Deloitte investis dans le secteur des TMT.

Exprimées en euros, les ventes de semiconducteurs en Europe ont représenté 2,174 milliards d’euros en décembre dernier, en recul de 4,7% par rapport à novembre 2013 et en hausse de 7,4% par rapport à décembre 2012. Pour l’ensemble de 2013, le marché européen du semiconducteur aura ainsi progressé de 1,8% par rapport à 2012, selon les statistiques du WSTS relayées par l’ESIA …

Rappelons qu’en dollars, le marché européen des semiconducteurs a progressé de 5,2% en 2013, à 34,88 milliards de dollars. Quant au marché mondial des semiconducteurs, il a atteint le niveau record de 305,6 milliards de dollars en 2013, en progression de 4,8% par rapport aux ventes de 291,6 milliards de 2012.

Au niveau mondial, les ventes de circuits intégrés pour applications télécoms ont bondi de 12,1% et celles de circuits pour l’automobile ont crû de 5,1%. A l’inverse, le WSTS constate une chute de 13,2% des ventes de circuits pour l’électronique grand public et un recul de 9,2% de celles de circuits pour l’informatique.

Le Britannique ARM, spécialisé dans les blocs d’IP de semiconducteurs et notamment les cœurs de microprocesseur basse consommation pour smartphones et tablettes, vient de dépasser la barre du milliard de dollars de chiffre d’affaires annuel, grâce à des ventes annuelles (issues des cessions de licence et de royalties) en progression de 22%, à 1117,7 millions de dollars. En 2013, les clients du Britannique auront livrés plus de 10 milliards de puces ARM (dont 2,9 milliards au dernier trimestre), portant à plus de 50 milliards le nombre de circuits ARM délivrés depuis 1993 …

En livres sterling, la progression du CA annuel du Britannique atteint +24%, à 714,6 M£, pour une marge d’exploitation de 49,1% et un bénéfice imposable de 364 M£, en progression de 32% par rapport à l’exercice précédent.

Fin décembre, le Britannique ARM employait 2833 personnes à travers le monde, soit 441 salariés de plus que début 2013. Plus de 70% de ses nouveaux employés ont des fonctions dans la R&D. Son effectif atteignait ainsi 1185 en Grande-Bretagne, 669 aux Etats-Unis, 355 personnes sur le Continent Européen, 395 en Inde et 229 en Asie-Pacifique.

Selon les statistiques de l’IPC, les commandes en 2013 de circuits imprimés rigides et flexibles sur le marché américain ont été en retrait de 1,1% par rapport à 2012 et les facturations ont été en recul de 1,9%. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) de décembre a remonté ; mais, à 0,92, il reste inférieur à la parité.…

En décembre 2013, les commandes ont été inférieures de 8% par rapport à décembre 2012 et les facturations ont été en progression de 2,2%.

Par rapport à novembre 2013, les commandes de décembre ont progressé de 17,7% et les facturations ont gagné 6,6%.

Avant la publication de ses résultats annuels définitifs le 20 mars prochain, le distributeur Premier Farnell annonce que ses ventes par annuelles par jour ouvré ont progressé de 2,6% par rapport au même ratio de l’exercice précédent. Une performance obtenue grâce à une croissance dans toutes ses divisions lors de la seconde moitié de son exercice qui s’est achevé le 2 février 2014 …

En excluant les ventes de cartes Raspberry Pi, Premier Farnell estime que ses ventes du deuxième semestre ont progressé de 3,5% sur un an.

En Europe, Premier Farnell prévoit des ventes en hausse de 2,8% au deuxième semestre, conduisant à un chiffre d’affaires annuel en progression de 1,9% sur le marché européen.

Maison-mère de RS Components, Electrocomponents annonce, pour la période de quatre mois du 1er octobre au 31 janvier, une croissance sur une base comparable de ses ventes mondiales de 2% par rapport à la même période l’exercice précédent. Les ventes du distributeur ont crû de 5% en Europe continentale et ont reculé de 2% au Royaume-Uni (+1% hors cartes Raspberry Pi) …

Elles ont également crû de 3% en Amérique du Nord et de 2% en Asie-Pacifique.
Globalement les ventes en ligne du distributeur ont progressé de 5% sur la période et représentent désormais 59% des ventes totales du distributeur.

Rappelons que pour le premier semestre de son exercice en cours, les ventes d’Electrocomponents n’avaient progressé que de 1% sur une base comparable, par rapport au premier semestre de l’exercice précédent.