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br> Premier fabricant mondial de connecteurs, TE Connectivity, qui vient de finaliser le rachat de Deutsch pour 1550 M€, annonce cette fois-ci deux cessions : la première concerne son activité écrans tactiles sous la marque Elo TouchSystems cédée au fonds d’investissements The Gore Group pour 380 millions de dollars ; la seconde concerne une activité de services télécoms (TPS) héritée du rachat d’ADC en décembre 2010, activité cédée pour 23,5 M$ à BlueStream Professional Services.

L’activité Elo TouchSystems dans les écrans tactiles, qui restera implantée en Californie, a représenté un chiffre d’affaires de 413 M$ lors de l’exercice fiscal 2011.

L’activité TPS de services télécoms a représenté pour sa part un CA annuel de 121 M$.

Ce recentrage oblige TE Connectivity à revoir ses prévisions de CA pour son second trimestre fiscal dont les résultats seront publiés le 25 avril prochain. Pour le trimestre clos fin mars, le chiffre d’affaires de TE Connectivity (anciennement Tyco Electronics) devrait être compris entre 3150 M$ et 3250 M$, au lieu d’une estimation précédente de 3300 M$ à 3400 M$.

TE Connectivity est le numéro un mondial des connecteurs et des solutions de connectivité avec un catalogue de 500 000 produits, un chiffre d'affaires de 14,3 milliards de dollars, plus de 100 000 employés et une forte implantation en Europe, Amérique du Nord et Asie.

Le gouvernement vient de lancer un consultation publique pour déterminer si la norme DAB+ pourrait être autorisée, en complément ou à la place de la norme DMB, sur les bandes de fréquences III (174-230 MHz) et L (1452-1492 MHz) pour le déploiement de la radio numérique ; en fonction des appels à candidatures que pourrait lancer le Conseil supérieur de l'audiovisuel, cette autorisation permettrait à chaque éditeur radiophonique de choisir le mode de diffusion le plus approprié à son service : soit le DMB, soit le DAB+.

Le gouvernement avait été saisi en décembre 2011 d'une demande du CSA afin que la norme DAB+ soit ajoutée aux normes déjà autorisées pour la diffusion de la radio numérique de terre (RNT) en France. Cette demande s’appuie sur les travaux menés dans le cadre de l’Observatoire de la radio numérique, mis en place par le CSA, qui permettent de constater un développement important de cette norme en Europe et le souhait émis par plusieurs acteurs nationaux de radio de pouvoir l'utiliser en France.

Le DAB+ offre la même qualité audio que la norme DMB déjà autorisée dans les bandes III et L, mais permet, comparativement, d’accroître le nombre de radios par multiplex diffusé et de réduire ainsi le coût de diffusion de chacune d’elles. De nombreux terminaux compatibles avec cette norme sont aujourd’hui disponibles dans les pays l’ayant adoptée, notamment l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique ou encore la Suisse.

Par ailleurs, l’arrêté en vigueur autorise les usages :
- des normes DVB-H et DVB-T pour la diffusion par voie hertzienne terrestre de
services de radio numérique dans les bandes IV et V à destination des récepteurs de télévision numérique terrestre ;
- de la norme DRM pour la diffusion par voie hertzienne terrestre de services de radio en ondes longues, moyennes et courtes (fréquences inférieures à 30 MHz) ;
- des normes DVB-SH en bandes L et S et ETSI SDR en bande L pour la diffusion par voie hybride satellitaire et terrestre des services de radio.

Pour ces voies complémentaires de diffusion de la radio numérique, cette consultation est donc également l'occasion de s'interroger sur la pertinence des normes retenues à moyen et plus long terme.

Tel est l’objet de la présente consultation lancée conjointement par le ministre de la culture et de la communication et le ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique. Les réponses devront être transmises avant le 20 mai 2012.

Le marché mondial de la CAO électronique a augmenté de 12,8% au quatrième trimestre 2011 par rapport au quatrième trimestre 2010, grâce à des croissances pour toutes les régions du monde sauf le Japon et pour toutes les grandes familles de produits sauf les logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces , selon les statistiques publiées par le consortium EDA ; par rapport au trimestre précédent, ce marché a progressé séquentiellement de 10,1%.
Les ventes totales de logiciels de CAO, de contrats de maintenance et de services associés ont ainsi représenté 1700,1 millions de dollars au 4e trimestre, contre 1507,7 M$ au 4e trimestre 2010. Le marché mondial de la CAO électronique a ainsi représenté 6,13 milliards de dollars en 2011, en progression de 16% par rapport à 2010.

La profession employait 27 623 personnes dans le monde fin décembre 2011, soit 3,2% de plus qu’un an plus tôt et 1,7% de plus que lors du trimestre précédent.

Les statistiques du consortium pour le 4e trimestre montrent que la conception en électronique a augmenté sur un an en Europe de l’Ouest. Les ventes de CAO en Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique ont en effet progressé de 11,8% sur un an, à 306,1 millions de dollars. En lissant les ventes des quatre derniers trimestres par rapport à celles des quatre trimestres précédents, le marché européen de la CAO a progressé de 10,9%.

En Amérique du Nord, le marché de la CAO a augmenté sur un an de 12,8% au 4e trimestre, à 726,3 M$. En comparant, les ventes des quatre derniers trimestres à celles des quatre trimestres de l’année précédente, le marché américain de la CAO a progressé de 19,3%.

Au Japon, le marché trimestriel de la CAO a reculé de 10,5%, à 248,1 M$ (mais +8,1%, si l’on prend en compte l’évolution sur quatre trimestres). Dans le reste de la région Asie-Pacifique, le marché de la CAO a fait un bond de 34%, à 419,6 M$ (+20,4% en prenant en compte l’évolution sur quatre trimestres).

Par famille de produits, les ventes mondiales de logiciels d’aide à l’ingénierie du 4e trimestre ont augmenté en un an de 11,9%, à 644,8 M$. Celles d’outils de conception physique et de vérification ont crû de 30%, à 392,4 M$. Les ventes de logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces ont reculé de 15,6%, à 139,7 M$. Les ventes trimestrielles de blocs de propriété intellectuelle (IP) ont progressé sur un an de 13,4%, à 432,2 M$. Enfin, les services ont progressé de 9,8%, à 90,9 millions de dollars.

Globalement, les 50 premiers sous-traitants mondiaux ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 213,4 milliards de dollars en 2011, en hausse de 15,7% par rapport à 2010, selon le classement annuel établi par Manufacturing Market Insider (MMI) ; en excluant le Taïwanais Hon Hai Fonxconn, premier sous-traitant mondial qui pèse 55% du CA du Top50, la croissance aurait été ramenée à un seul chiffre.

Derrière Hon Hai Fonxconn suivent dans le classement Flextronics, Jabil, Celestica, New Kinpo Group, Sanmina-SCI, Shenzhen Kaifa Technology, Benchmark Electronics, Plexus et Universal Scientific Industrial. Les 10 premiers sous-traitants mondiaux sont donc les mêmes que ceux de 2010 et pratiquement dans le même ordre (seuls Sanmina-SCI et New Kinpo Group ont interchangé leur rang l’an dernier au profit du Taïwanais).

Il fallait un minimum de 1970 M$ de chiffre d’affaires pour faire partie du Top10 l’an dernier, contre un minimum de 2030 M$ en 2010. Pour faire partie du Top50, il fallait un CA minimum de 208 M$ en 2011, contre 233 M$ en 2010.

Plus d’infos sur le site de MMI

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC a publié pour mars un chiffre d’affaires de 37,08 milliards de dollars taïwanais (1254 M$), en hausse de 9,5% par rapport à février 2012 et en baisse de 0,6% par rapport à mars 2011 ; sur les trois premiers mois de l’année, les ventes du fondeur sont en hausse de 0,1%, à 105,51 milliards de dollars taïwanais (3,57 milliards de dollars), par rapport au premier trimestre 2011.

Deuxième fondeur mondial, le Taïwanais UMC a, pour sa part, publié pour mars un chiffre d’affaires de 8,191 milliards de dollars taïwanais (277 M$), en hausse de 8,87% par rapport à février 2012 et en chute de 14,55% par rapport à mars 2011 ; sur les trois premiers mois de l’année, les ventes du fondeur sont en recul de 15,48%, à 23,765 milliards de dollars taïwanais (804 M$), par rapport au premier trimestre 2011.