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br> Strategy Analytics vient de rendre son verdict : au premier trimestre 2012, Samsung a livré 93,5 millions de téléphones mobiles, contre seulement 82,7 millions d’unités pour le Finlandais Nokia, qui perd ainsi sa couronne de premier fournisseur mondial de téléphones mobiles depuis 1998 après 14 ans de règne.

368 millions de téléphones mobiles ont ainsi été vendus dans le monde au premier trimestre, une hausse modeste de 3% par rapport aux trois premiers mois de 2011. Dans l’intervalle, Samsung a fait progresser ses ventes de 36%, quand Nokia a vu les siennes s’effondrer de 24%. Pour sa part, Apple a pratiquement doublé ses ventes, de 18,6 à 35,1 millions d’unités.

Pour les seuls smartphones, la comparaison est encore plus cruelle pour le fabricant finlandais : sa part de marché est tombée en un an de 23,5% à 8,2%, quand celle d’Apple est passée de 18,1% à 24,1% et celle de Samsung a pratiquement triplé, passant de 12,2% à 30,6%. Au total, Samsung et Apple s’adjugent ainsi plus de la moitié du marché des smartphones (54,8%), pour un marché qui aura progressé en un an de 41%, à 145 millions d’unités.

Constatant une demande plus forte que prévu pour la production de circuits intégrés en technologie 28 nm et désireux de construire sans tarder une ligne de production pilote en technologie 20 nm, le Taïwanais TSMC, premier fondeur mondial, vient de relever officiellement à entre 8 et 8,5 milliards de dollars son budget d’investissement pour l’année 2012, au lieu d’une prévision de dépense initiale de 6 milliards de dollars ; pour le deuxième trimestre, TSMC vise une hausse séquentielle de ses ventes de 20%.

En 2011, TSMC avait investi 7,286 milliards de dollars dans son outil industriel. Cette année, son budget d’investissement de 8 à 8,5 milliards est à mettre en regard à celui d’Intel (12,5 milliards de dollars +/- 400 M$). Samsung a, pour sa part, réaffirmé ce matin, son intention de porter à 15 000 milliards de wons (13,2 milliards de dollars) ses investissements dans les semiconducteurs (mémoires et autres circuits).

TSMC a effectué cette annonce à l’occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre : un chiffre d’affaires de 105,51 milliards de dollars taïwanais (3,6 milliards de dollars), en hausse de 0,1% par rapport au premier trimestre 2011, et de 0,8% par rapport au quatrième trimestre 2011, pour un bénéfice net de 33,47 milliards (1,14 milliard de dollars US), en baisse de 7,7% sur un an et en hausse de 6%, par rapport au trimestre précédent.

Lors du premier trimestre, son chiffre d’affaires pour des circuits 28 nm a représenté 5% de ses ventes totales, contre 32% pour la technologie 40 nm et 26% pour la technologie 65 nm.

Pour le trimestre en cours, TSMC vise un chiffre d’affaires de 126 à 128 milliards (4,29 à 4,36 milliards de dollars US), soit une hausse séquentielle de 19% à 21%.

Le Coréen Samsung Electronics vient de publier pour le premier trimestre 2012 un chiffre d’affaires de 45 270 milliards de wons (30,1 milliards d’euros), en hausse de 22% par rapport au premier trimestre 2011 et en recul de 4% par rapport au quatrième trimestre 2011 ; ses ventes d’afficheurs ont été supérieures à celles dans les semiconducteurs.

Par ailleurs, son bénéfice d’exploitation du trimestre a atteint 5850 milliards de wons (3,9 milliards d’euros), en hausse de 10,4% en trois mois et de 98% sur un an. Son bénéfice net progresse de 26% en trois mois et de 81% sur un an, à 5050 milliards de wons (3,36 milliards d’euros).

Au premier trimestre, l’activité semiconducteurs du Coréen a représenté un chiffre d’affaires de 7980 milliards de wons (5,3 milliards d’euros), en baisse de 13% en trois mois et sur un an, dont 4890 milliards dans les mémoires (-17% sur un an). Le bénéfice d’exploitation de la division a chuté de 54% sur un an, à 760 milliards de wons. Pour le deuxième trimestre, Samsung espère améliorer la profitabilité de son activité semiconducteurs, grâce à un redressement des prix des Drams et à l’essor des ventes de processeurs d’applications pour mobiles en technologie 32 nm.

Dans les afficheurs, Samsung a réalisé un CA trimestriel de 8540 milliards (5,7 milliards d’euros), stable par rapport au trimestre précédent et en hausse de 31% sur un an. La division est sortie du rouge avec un bénéfice d’exploitation de 280 milliards de wons, contre une perte d’exploitation de 220 milliards il y a trois mois et de 230 milliards au premier trimestre 2011.

Sur un an, l’activité trimestrielle a été stable dans les produits grand public (téléviseurs, informatique, etc.) à 10 670 milliards (+2%), avec un bénéfice en hausse de 550%, à 530 milliards de wons. C’est donc sa division télécoms, grâce au succès de ses smartphones Galaxy qui a établi des records, avec un bond de ses ventes trimestrielles de 70%, à 23 220 milliards, pour une hausse de 193% des bénéfices, à 4270 milliards. La seule division mobiles affiche une hausse de ses ventes de 86% sur un an, à 18 900 milliards de wons…
Cette année, Samsung Electronics compte investir 25 000 milliards de wons (17 milliards d’euros), dont 15 000 milliards dans les semiconducteurs (10,2 milliards d’euros) et 6600 milliards dans les afficheurs (écrans plats pour téléviseurs, informatique et terminaux mobiles). L’an passé, Samsung avait investi 23 000 milliards dont 13 000 milliards dans les semiconducteurs et 5900 milliards dans les écrans plats.

EADS Cassidian vient d’annoncer la création de Cassidian CyberSecurity, une nouvelle entreprise qui ciblera les marchés de la cybersécurité en Europe, afin de protéger les gouvernements, les agences nationales, les industries stratégiques et les infrastructures critiques face à des menaces de plus en plus sophistiquées ; l’objectif de Cassidian CyberSecurity est d’atteindre un chiffre d’affaires de plus de 500 millions d’euros d’ici à 2017.

Ce secteur d’activité entièrement axé sur les marchés de la cybersécurité en Europe et au Moyen-Orient, se concentrera dans un premier temps sur l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. En regroupant l’ensemble des compétences en cybersécurité du groupe EADS, Cassidian CyberSecurity entend s’imposer comme un acteur essentiel sur ce marché avec un volume critique substantiel. Le secteur de la cybersécurité connaît une augmentation importante du nombre et de la sophistication des menaces, allant des attaques commanditées par des États aux groupes terroristes en passant par les hacktivistes, les cybercriminels et les pirates informatiques. En 2010, ce marché a été évalué à 50 milliards d’euros.

L’offre de produits et services de Cassidian CyberSecurity repose sur trois piliers :
· Cyber Defence & Professionnal Services, visant à fournir des services professionnels de haut niveau (analyse et réaction aux attaques, gestion des risques, audit des architectures d’infrastructures de sécurité) et à mettre en œuvre des centres opérationnels, spécialisés dans la supervision de la sécurité des systèmes SCADA et des systèmes d’information.
· Trusted Infrastructure, pour la mise en place de solutions nationales ou européennes de haute sécurité et le développement de technologies de confiance (cryptographie, gestion d’identité numérique) répondant aux exigences réglementaires et de souveraineté nationale.
· Secure Mobility, pour fournir des produits et des services de sécurisation des équipements mobiles de nouvelle génération (voix, données, applications) à l’industrie et aux gouvernements, ainsi que des nœuds de communication déployables.

Filiale d’EADS, Cassidian est spécialisé dans le domaine des solutions et systèmes de sécurité intégrés et de l’intégration de grands systèmes, proposant à ses clients civils et militaires des produits et services à forte valeur ajoutée : systèmes aériens (aéronefs et systèmes de drones), systèmes navals, terrestres et « interarmées », renseignement et surveillance, cybersécurité, communication sécurisée, systèmes de test, missiles, services et support. Avec quelque 28 000 employés, Cassidian a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros.

Pour son troisième trimestre fiscal clos fin mars, le distributeur américain Avnet publie un chiffre d’affaires de 6280,6 M$, en baisse de 5,9% sur un an, pour un bénéfice net de 147,6 M$, en recul de 2,3% ; les ventes d’Avnet Electronics Marketing, sa branche composants électroniques, ont reculé en un an de 4,3%, à 3756,8 M$ (-10% en données pro forma), dont 1091,9 M$ pour ses ventes en Europe, Moyen-Orient, Afrique (-17,8% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent).

Dans les composants, Avnet estime que les corrections de stocks, qui ont eu un impact négatif sur la croissance du distributeur au cours des trois derniers trimestres, touchent à leur fin, laissant espérer des jours meilleurs. Déjà le rapport commandes sur facturations s’est rapproché de l’unité en fin de trimestre et les ventes d’Avnet Electronics Marketing ont progressé de 3,9% en monnaies locales par rapport au trimestre précédent, dont +19,1% dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Les ventes d’Avnet Technology Solutions, sa branche informatique, ont, quant à elles, reculé de 8,1% sur un an, à 2523,7 M$.

Pour le trimestre en cours, Avnet prévoit un CA compris entre 6,3 et 6,9 milliards de dollars, dont entre 3,75 et 4,05 milliards de dollars pour sa branche composants et entre 2,55 et 2,85 milliards pour sa branche informatique.