<

publicité

br> Anovo annonce la reprise de l’essentiel de ses activités en France et à l’international par Butler Capital Partners dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire ouverte le 28 juillet dernier par le Tribunal de commerce de Beauvais.

Butler Capital Partners s’est engagé à reprendre l’intégralité des sites industriels situés en France et un effectif global de 758 salariés sur un total de 1055 personnes dans l’Hexagone. Butler Capital Partners reprend également l’ensemble des filiales détenues par Anovo à l’international à l’exception de l’Italie et la Suède.

Cette décision permet de pérenniser un très grand nombre d’emplois et de poursuivre l’activité afin d’assurer la meilleure qualité de service possible pour les clients. La direction générale d'Anovo va, au cours des prochaines semaines, travailler à la recherche de solutions complémentaires pour les filiales non reprises qui poursuivent leur activité.

Créé en 1991, Butler Capital Partners est un fonds d’investissement spécialisé dans la transformation d’entreprises et apporte des capitaux à des entreprises en difficulté, à des entreprises en croissance ayant besoin de liquidités, ou plus généralement à des entreprises devant faire face à un environnement opérationnel, financier ou actionnarial complexe.

Spécialiste européen de la gestion durable du cycle de vie des produits technologiques, Anovo propose des prestations de réparation, logistique, régénération et extension de garantie pour les téléphones, ordinateurs, box triple play, consoles de jeux, ebooks, GPS, tablettes tactiles, etc. Lors de l’exercice clos le 30 septembre 2010, Anovo a réalisé un chiffre d’affaires de 344 M€.

En septembre, les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté 25,76 milliards de dollars, en hausse de 2,7% par rapport à août 2011 et en recul de 1,7% par rapport à septembre 2010, selon les statistiques du WSTS ; ainsi, les ventes du troisième trimestre auront rebondi de 3,5% par rapport à celles du deuxième trimestre, permettant au marché du semiconducteur sur les neuf premiers mois de l’année, d’être en avance de 2,2% sur les ventes de janvier à septembre 2010.

Le WSTS explique ce sursaut par les ventes du troisième trimestre au Japon qui ont progressé de 14,9% en trois mois, effaçant ainsi l’impact de la catastrophe du 11 mars dernier. L’association professionnelle note également une forte demande de semiconducteurs pour l’automobile (vraisemblablement liée à la fin des problèmes d’approvisionnement de microcontrôleurs japonais du deuxième trimestre) et de circuits pour smartphones, tablettes et livres électroniques. Le WSTS publiera fin novembre une actualisation de ses prévisions de croissance à court et moyen terme.

En Europe, les ventes de septembre ont représenté 3,13 milliards de dollars, en baisse de 3,1% sur un an et en hausse de 2,1% par rapport à août 2011. Curieusement, l’EECA ne publie plus de statistiques mensuelles depuis deux mois : les variations de ventes exprimées en euros ne sont donc plus disponibles.

Lors de la présentation de ses résultats semestriels, le groupe japonais TDK, spécialisé dans les composants passifs et les têtes de disques durs pour le stockage de données, a annoncé un vaste plan de restructuration pour son deuxième trimestre fiscal clos fin mars 2012 : au programme, 11 000 suppressions d’emplois sur un effectif mondial de 88 000 personnes, une optimisation des sites de production, des mesures pour les activités non rentables comme, par exemple, la mise en vente de son activité dans les écrans OLED, la réduction de ses coûts fixes et plus généralement, le désinvestissement de certains actifs non utilisés à travers le monde.

Lors de son premier semestre fiscal, le bénéfice net de TDK a chuté de 74,3%, à 6,7 milliards de yens (62 millions d'euros), pour un chiffre d’affaires de 417,2 milliards de yens (3,88 milliards d’euros), en recul de 5,7% par rapport au premier semestre de l’exercice précédent.
Ses ventes semestrielles dans les composants passifs ont reculé de 5,6%, à 201,6 milliards de yens. Celles de composants pour applications magnétiques ont chuté de 13,2%, à 167,2 milliards de yens.

Rappelons que TDK avait racheté le fabricant de composants passifs Epcos en octobre 2008.

Le géant japonais Panasonic, qui vient de publier pour son premier semestre fiscal une perte nette de 136,15 milliards de yens (1,26 milliard d’euros) sur un chiffre d’affaires en recul de 8%, à 4005,2 milliards de yens (37,2 milliards d’euros), annonce un vaste programme de restructuration qui touche ses activités écrans plasma et LCD, semiconducteurs et sa filiale Sanyo.

Dans les afficheurs, Panasonic va fermer plusieurs usines pour ne conserver qu’une seule usine pour les écrans plasma et une seule usine également pour les écrans LCD. Pour les écrans plasma, sa capacité de production annuelle va notamment passer de 13,8 à 7,2 millions d’unités en équivalent écrans 42 pouces.

Dans les semiconducteurs, le groupe va devenir de plus en plus fabless et se concentrer sur les composants où il est le plus compétitif (capteurs d’images, semiconducteurs de puissance). Enfin, après avoir déjà cédé ses semiconducteurs à ON Semiconductor, Sanyo, filiale de Panasonic, est en cours de cession de ses moteurs à Nidec et de son électroménager à Haier, ce qui va conduire à l’externalisation de 10 000 emplois. Par ailleurs, Panasonic souligne que des réductions d’effectifs vont se poursuivre dans les autres activités de sa filiale.

Difficile en peu de lignes d’énumérer toutes les mesures de restructuration de Panasonic dont vos pourrez trouver les détails ICI

Philips, qui à la mi-octobre avait annoncé un retard dans les négociations pour céder le contrôle de son activité téléviseurs à TPV, vient finalement de trouver un accord avec son partenaire de Hong Kong ; une société commune sera créée d’ici la fin du premier trimestre 2012, dont TPV devrait prendre 70% du capital et Philips 30% avec une option pour céder sa participation au bout de six ans.

L’âpreté des négociations a sans aucun doute concerné la valorisation de l’activité téléviseurs du Néerlandais. Le prix payé par TPV pour sa participation de 70% sera de 70% de quatre fois le bénéfice (EBIT) moyen de l’activité sur une période non précisée. On sait également que Philips va comptabiliser une charge de 270 M€ dans ses comptes du quatrième trimestre liée à cette transaction.

Philips a vendu pour 3 milliards d’euros de téléviseurs en 2010. La société commune, qui emploiera 3500 personnes, sera responsable de la conception, de la fabrication et des ventes des téléviseurs de Philips dans toutes les régions du monde à l’exception des marchés chinois, indien, d’Amérique du Nord, du Mexique et de certains pays d’Amérique du Sud. Le Chinois TPV est un partenaire de longue date de Philips : il avait déjà repris par le passé son activité moniteurs informatiques.

En fin de semaine dernière, Mosaid Technologies, entreprise canadienne spécialisée dans la commercialisation de licences et de brevets concernant les technologies mémoires et les communications sans fil et filaires, a signé un accord pour se faire racheter par le fonds d’investissement Sterling Partners : ce dernier propose une offre en numéraire de 46 dollars par action, valorisant l’entreprise canadienne à 590 millions de dollars.

Le Canadien WiLAN, qui avait affirmé cet été sa volonté de lancer une OPA hostile sur Mosaid à 42 dollars par action, a annoncé lundi sa décision de ne pas surenchérir sur l’offre de Sterling, qui va donc devenir le nouveau propriétaire de Mosaid.

Crée en 1992, WiLAN est davantage spécialisé dans les technologies télécoms (3G, 4G, WiFi, xDSL, etc), tandis que Mosaid, fondé en 1975 s’est fait une solide réputation dans les technologies mémoires.