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br> Le Conseil supérieur de l’audiovisuel franchit une nouvelle étape dans le déploiement de la radio numérique terrestre (RNT) en lançant une série d’appels en radio numérique, échelonnés de juin 2012 à avril 2013, dans 20 nouvelles zones ; au terme de cette série d’appels, 68% de la population métropolitaine pourra bénéficier d’une couverture en radio numérique terrestre.

Cette décision a été précédée d’échanges avec les représentants des différentes catégories de radio, au cours desquels ceux-ci ont pu faire connaître leurs souhaits quant au développement de la radio numérique. Les quatre principaux réseaux radiophoniques privés(RTL, Lagardère Active, NextRadioTV et NRJ) se sont opposés au déploiement de la RNT, dont ils contestent le bien-fondé économique et dénoncent le passage en force du CSA.

Pour autant, le CSA a également adopté le calendrier des appels suivants en 2013, qui permettront d’aboutir à un déploiement de la radio numérique sur l’ensemble du territoire métropolitain d’ici à 2015.

Le 12 avril 2012, le CSA avait décidé de relancer et d’actualiser l’appel à candidatures en RNT dans les zones de Marseille, Nice et Paris, afin de délivrer les autorisations aux radios dans ces trois zones avant la fin 2012. Il met ainsi en œuvre les moyens d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, conformément à la loi, d’assurer le succès de la radio numérique terrestre.

Selon NPD Displaysearch, le marché mondial des téléviseurs devrait être stable pour la deuxième année de suite (+0,1% en 2011), la hausse de 8% des ventes sur les marchés émergeants devant être gommée par la baisse de 11% des ventes sur les marchés matures, notamment en Europe de l’Ouest et au Japon.

Les téléviseurs LCD devraient représenter 88,5% des téléviseurs vendus dans le monde en 2012 en nombre d’unités, contre 82,5% en 2011, et dépasser les 90% l’an prochain. En revanche, la part des téléviseurs à écran plasma devrait tomber à 5,3% en 2012, contre encore 7,4% en 2010.

220 millions de téléviseurs LCD devraient ainsi être vendus en 2012, soit une hausse de 7% par rapport aux 206 millions d’unités de 2011, puis 241 millions d’unités en 2013. Les ventes de téléviseurs à écran plasma devraient reculer de 24% en 2012, à 13,1 millions d’unités, puis tomber à moins de 3 millions d’unités en 2015. Les nouvelles technologies d’afficheurs, tels les Oled devraient faire leur apparition en 2012 dans les grandes tailles de téléviseurs, mais avec des volumes négligeables (50 000 unités ou moins).

Les dispositifs de rétroéclairage à DEL devraient équiper 70,1% des téléviseurs LCD vendus en 2012, contre 45,3% en 2011.

Quant au marché des téléviseurs 3D, il devrait pratiquement doubler cette année (+90%), passant de 24 à 46 millions d’unités. Le taux de la pénétration de la 3D devrait dépasser 25% en Europe de l’Ouest et en Chine et atteindre 20% en Europe de l’Est. L’Amérique du Nord est en retrait (19%), mais devrait devenir la région dominante pour la 3D en 2014, soutient NPD Displaysearch.

Pour son exercice clos fin mars, Sony vient de publier un chiffre d’affaires de 6493,2 milliards de yens (62,9 milliards d’euros), en baisse de 9,6% par rapport à l’exercice précédent, pour une perte d’exploitation de 67,3 milliards (651 M€) et une perte nette de 456,7 milliards de yens (4,42 milliards d’euros), soit près du double de la perte de 259,6 milliards de yens de l’exercice précédent.

Sony attribue ces mauvais résultats à l’impact négatif sur la demande du tremblement de terre au Japon et des inondations en Thaïlande, à la dégradation des conditions économiques sur les marchés matures et à la persistance d’une parité yen/dollar défavorable.

Sa division produits et services grand public affiche un recul des ventes de 18,5% (-14% à parités monétaires constantes), à 3136,8 milliards de yens, en raison du recul des ventes de téléviseurs LCD, PC, appareils-photos numériques et consoles de jeu. La branche enregistre une perte d’exploitation de 229,8 milliards de yens.

Sa branche produits professionnels affiche un recul des ventes de 12,6% (-8% en monnaies constantes) à 1313,8 milliards de yens, pour une perte d’exploitation de 20,2 milliards de yens.

Dans les téléphones mobiles, Sony Mobile Communications (ex-Sony Ericsson) enregistre une perte nette de 1145 M€ sur un chiffre d’affaires de 5289 M€, en recul de 12,4%.

Pour l’exercice en cours, le géant nippon vise un chiffre d’affaires en progression de 14%, à 7400 milliards de yens (71,6 milliards d’euros), pour un bénéfice d’exploitation de 180 milliards et un bénéfice net de 30 milliards de yens (290 M€).

Pour son exercice clos fin mars, Panasonic publie ce matin un chiffre d’affaires de 7846,2 milliards de yens (76 milliards d’euros), en baisse de 10% par rapport à l’exercice précédent, pour un bénéfice d’exploitation en chute de 86%, à 43,7 milliards (423 M€) et une perte nette de 772,2 milliards de yens (7,48 milliards d’euros), contre un bénéfice de 74 milliards de yens lors de l’exercice précédent.

Comme ses compatriotes, Panasonic attribue ces mauvais résultats à l’impact négatif sur la demande du tremblement de terre au Japon et des inondations en Thaïlande, à la dégradation des conditions économiques sur les marchés européens et à la persistance d’une parité yen/dollar défavorable.

Pour l’exercice en cours, Panasonic vise un chiffre d’affaires en progression de 3%, à 8100 milliards de yens (78,4 milliards d’euros), pour un bénéfice d’exploitation de 260 milliards et un bénéfice net de 50 milliards de yens (484 M€).

Au premier trimestre, Thales a réalisé un chiffre d’affaires de 2683 M€, en progression de 7% liée à la consolidation de DCNS en intégration proportionnelle ; hors cet impact, les revenus sont quasiment stables par rapport à la même période de l'an dernier, à 2484 M€ contre 2519 M€ (-1%).

Les nouvelles commandes entrées en carnet au premier trimestre 2012 ont, pour leur part, atteint au total 2624 M€ et, hors impact DCNS, 2584 M€ (soit une hausse de 33%). Cette évolution résulte avant tout de la conclusion de plusieurs contrats dans le transport et de la poursuite de la tendance positive observée tout au long de l'année dernière dans les activités d'aéronautique civile, alors que les marchés de défense en Europe et en Amérique du Nord continuent d'être affectés par les pressions budgétaires. Plusieurs grandes commandes, d’un montant unitaire supérieur à 100 M€, ont été notifiées au cours de ce premier trimestre, ce qui n'avait pas été le cas au premier trimestre 2011. Par ailleurs, les commandes de montant unitaire inférieur à 10 M€ sont restées globalement stables et continuent de représenter plus de la moitié des prises de commandes en valeur sur le premier trimestre 2011.

Au 31 mars 2012, le ratio des prises de commandes sur les revenus (book-to bill) ressort ainsi à 1,04 (hors impact DCNS1) et le carnet de commandes atteint 25 913 M€ (hors impact DCNS2), représentant toujours environ 24 mois de revenus.

Malgré l'évolution favorable des prises de commandes constatée au cours de ce premier trimestre, le groupe confirme s'attendre, pour 2012, à ce que la progression des commandes civiles ne compense que partiellement la baisse des commandes militaires (hors éventuel contrat export exceptionnel). Par conséquent, Thales retient toujours pour cette année l'hypothèse d'un ratio de book-to-bill légèrement inférieur à 1, compte tenu également de la hausse attendue des revenus liée à l'écoulement du carnet de commandes.