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br> Le Coréen Samsung vient d’annoncer la finalisation du rachat du fabricant d’afficheurs néerlandais Liquavista ; issue en 2006 de l'externalisation d'une activité d'affichage par électromouillage de Philips, la société d'Eindhoven LiquaVista développe des afficheurs faible consommation pour des applications de type livres électroniques, téléphones mobiles, terminaux multimédia portables.

Selon Samsung, la technologie « electrowetting » du Néerlandais permet de réduire la consommation électrique des afficheurs de l’ordre de 90% par rapport aux technologies existantes. Pour des applications de type papier électronique, le temps de réponse de ce type d’écran serait 70 fois plus rapide que celui des afficheurs de type réflectif existants, autorisant ainsi l’affichage de vidéos couleurs.

Last but not least : la technologie d’électromouillage permet de réaliser des afficheurs à partir de lignes de fabrication de LCD modifiées. Nul doute que Samsung aura les moyens d’industrialiser très vite cette technologie d’affichage prometteuse dont viennent d’être dépossédés sans réagir les Européens. Le montant de l’acquisition n’a pas été révélé.

Selon Gartner, les dix premiers acheteurs OEM mondiaux (c’est-à-dire hors sous-traitants) se sont approvisionnés pour 104,3 milliards de dollars de semiconducteurs en 2010, soit plus d’un tiers du marché mondial ; la croissance de leurs achats a atteint 33,7% en un an, soit là aussi un peu plus que celle du marché mondial des semiconducteurs évaluée par Gartner à 31,5%.

L’an passé, HP a conservé son rang de premier acheteur OEM mondial (avec 17,06 milliards d’achats), devant le Coréen Samsung. Pour sa part, le Finlandais Nokia perd sa troisième place au profit d’Apple dont les achats ont bondi de 65,4% en un an, à 12,43 milliards. Le Japonais Panasonic, qui a racheté son compatriote Sanyo, et le fabricant de PC chinois Lenovo font leur entrée dans le Top 10.

L’an passé, la consommation de semiconducteurs été tirée par l’essor du marché des PC mobiles, des smartphones et des téléviseurs LCD, souligne Gartner. Ajoutons que la pénurie de composants a également fait beaucoup pour la croissance de 33,7% des achats de semiconducteurs des dix premiers clients OEM mondiaux.

Le fabricant de semiconducteurs allemand Infineon vient d’inaugurer un nouveau site en Chine, baptisé Infineon Integrated Circuits (Beijing) et destiné à répondre aux besoins chinois en matière de composants pour les énergies renouvelables et la mobilité électrique ; ce centre prendra non seulement en charge des fonctions de ventes et de marketing, de recherche appliquée, mais abritera également une unité d’assemblage de composants de puissance de type IGBT, ainsi qu’un centre technique pour des solutions automobiles.

L’entité d’Infineon à Pékin vise en particulier les marchés des IGBTs pour applications de transports (voitures électriques, trains), ainsi que le marché des composants pour les énergies renouvelables. A ce sujet, Infineon souligne que la Chine a le projet d’investir plus de 700 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici 2020.

Plus généralement, Infineon indique que l’entité pékinoise servira de centre de support pour les trois branches du groupe (automobile, industriel et composants multi-marchés, cartes à puce et sécurité).

Infineon emploie actuellement environ 1700 personnes en Chine, à rapporter à un effectif mondial de 26 650 personnes.

Présentant ses résultats pour le trimestre clos le 2 janvier dernier, le fabricant américain de circuits analogiques Linear Technology a déclaré que les délais de livraison de ses produits étaient redevenus normaux, soit historiquement entre 4 et 6 semaines, permettant aux clients de relâcher leurs efforts pour constituer des stocks de sécurité ; en conséquence, leurs commandes ont reculé et le rapport commandes sur facturations du trimestre est tombé en dessous de l’unité.

Dans ce contexte, Linear Technology table pour le trimestre en cours sur un chiffre d’affaires inférieur de 6% à 10% par rapport au CA du trimestre qui vient de s’achever. Lors du dernier trimestre, Linear Technology a enregistré un CA de 383,6 M$, en recul de 1% par rapport au trimestre précédent, et en hausse de 50% par rapport à celui du même trimestre de l’exercice précédent ; son bénéfice net de 143,7 M$ progresse de 5% en trois mois, et de 90% sur un an.

La Commission européenne a présenté son examen à mi-parcours des programmes de navigation par satellite Galileo et EGNOS, annonçant que l’achèvement de l’infrastructure Galileo devrait nécessiter 1,9 milliard d’euros de plus pour la période 2014–2020.

Grâce aux récentes avancées dans le développement de Galileo, et notamment à la signature de quatre grands contrats et aux essais menés sur les quatre premiers satellites opérationnels, le système de navigation par satellite assurera ses services initiaux à partir de 2014.

Les programmes européens de navigation par satellite Galileo et EGNOS seront financés par le budget de l’Union européen à hauteur de 3,4 milliards d’euros sur la période 2007–2013. L’achèvement de l’infrastructure Galileo devrait nécessiter 1,9 milliard d’euros pour la période 2014–2020. Les coûts d’exploitation de Galileo et d’EGNOS réunis sont estimés à 800 millions d’euros par an.

Mais le jeu en vaut la chandelle. Le marché mondial des applications de navigation par satellite devrait atteindre une valeur de 240 milliards d’euros d’ici 2020 et connaît un rythme de croissance de 30% depuis quelques années. Selon les estimations, 6 à 7% du PIB des pays développés (800 milliards d’euros en Europe) dépendent actuellement de la navigation par satellite.

La phase de déploiement de Galileo a démarré en 2008 et les travaux ont été divisés en six lots qui ont tous été ouverts aux marchés publics. Les quatre premiers lots — système d’appui en ingénierie, construction des satellites (avec une commande passée pour 14 satellites), services de lancement et opérations — ont tous été attribués en 2010 pour un montant avoisinant 1,25 milliard d’euros. Les deux derniers lots, qui concernent l’infrastructure au sol, seront adjugés en 2011.

Les deux satellites expérimentaux Giove A et Giove B du programme Galileo réservent actuellement les fréquences et évaluent la fiabilité de la technologie utilisée. La construction des quatre premiers satellites opérationnels, qui font partie de la phase de validation en orbite et seront lancés en 2011–2012, est sur le point de s’achever, de même que la mise en place de l’infrastructure au sol correspondante, qui comprend les centres de contrôle au sol de Fucino, en Italie, et d’Oberpfaffenhofen, en Allemagne.
Galileo assurera cinq services. Trois services initiaux, s’appuyant au départ sur une constellation de 18 satellites, seront fournis en 2014 : un service ouvert, un service public réglementé et un service de recherche et de secours. Le service de sauvegarde de la vie et le service commercial seront soumis à essai à compter de 2014 et seront proposés lorsque le système atteindra sa pleine capacité opérationnelle avec 30 satellites dans les années à venir.

EGNOS (système européen de navigation par recouvrement géostationnaire) est le système régional européen d’augmentation des signaux GPS. Il est le précurseur de Galileo.

Pour de plus amples informations

Le gouvernement annonce le lancement de l’appel à projets « santé et autonomie sur le lieu de vie grâce au numérique » ; cet appel à projets s’inscrit dans le cadre du soutien des investissements d’avenir à la recherche et au développement sur les nouveaux usages du numérique (technologies de base du numérique, numérisation et valorisation des contenus culturels, scientifiques et techniques, e-Santé, e éducation, cloud computing, sécurité et résilience des réseaux, systèmes de transport intelligent, ville numérique), doté au total de 2,5 milliards d’euros.

Cet appel à projets doit permettre de soutenir des projets de R&D innovants portant sur les technologies numériques de l’ « e-Santé » et plus précisément celles dédiées à l’amélioration de l’autonomie, du bien-être et de la prévention de la dépendance dans les lieux de vie.

L’appel à projets est destiné à encourager les coopérations entre les entreprises innovantes, les organismes de recherche et les établissements de soins pour le développement de technologies nouvelles visant à améliorer la gestion de la dépendance grâce au numérique. Le potentiel de retombées économiques sera un critère majeur de sélection des projets, soulignent les pouvoirs publics.

La gestion de cette action, pour laquelle plusieurs dizaines de millions d’euros seront mobilisés, est confiée au Fonds pour la société numérique (FSN).

L’appel à projets sera clos le 29 avril 2011 à midi.

Parallèlement, le gouvernement a lancé un appel à projets sur l’informatique en nuage (cloud computing) et sur l’e-éducation.