Téléviseurs 4K ultra haute définition et accessoires numériques que l’on porte sur soi (le prêt-à-porter numérique) tels les montres, les lunettes et les différents appareils pour le suivi sportif, le contrôle du sommeil ou de la santé, ont tenu la vedette à l’occasion de Consumer Electronic Show qui s’est déroulé cette semaine à Las Vegas. Pour autant, si ces objets et les marchés qu’ils créent sont prometteurs, ils n’empêcheront pas le marché de l’électronique grand public de reculer pour la quatrième année de suite en 2014, soutient IHS …

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Ainsi, la production mondiale d’appareils d’électronique grand public devrait encore reculer 2% en 2014, à 250 milliards de dollars, contre 255,7 milliards en 2013. Le marché des produits grand public traditionnels (téléviseurs, décodeurs TV, appareils-photos numériques, consoles de jeux, lecteurs DVD et Blu-ray, etc.) ne fait plus recette dans les arbitrages d’achat des consommateurs qui se tournent ainsi de plus en plus vers les smartphones et les tablettes.

Pour la première fois en 2013, le marché des smartphones et des tablettes a dépassé celui des marchés des produits grand public traditionnels, avance IHS.

Quant aux téléviseurs UHD et au prêt-à-porter numérique, malgré l’enthousiasme qu’ils ont suscité au CES 2014, il faudra attendre encore de nombreuses années avant qu’ils ne génèrent des volumes d’affaires conséquents.

Le passage à des écrans de meilleur définition paraît inexorable (Toshiba a même présenté des PC portables avec écran 4K au CES), pour autant, le chemin sera long avant de remplacer la TVHD. Ainsi, IHS prévoit que 38,5 millions de téléviseurs LCD ultra haute définition seront vendus en 2018, contre 1,5 million d’unités en 2013 et 10 millions de pièces cette année. Ainsi, les téléviseurs UHD ne représenteront encore que 16% de l’ensemble du marché des téléviseurs LCD en 2018, souligne IHS.

Quant aux objets du prêt-à-porter numérique pour applications d’info-divertissement, ils ne devraient représenter que 130,7 millions d’unités en 2018, contre 51,2 millions en 2013. Les oreillettes Bluetooth, -un produit déjà ancien-, constitueront l’essentiel de cette panoplie numérique qui comprend également des lunettes et des montres intelligentes, des écrans de vision tête haute et des produits d’imagerie.

IDC et Gartner s’accordent sur une baisse de 10% du marché mondial des micro-ordinateurs en 2013, à 314,5 millions d’unités pour IDC et à 316 millions de pièces pour Gartner. Ce décrochage, le plus fort jamais enregistré selon Gartner et qui ramène le marché des PC au niveau de 2009, s’explique le transfert des achats vers les tablettes et les smartphones …

Ainsi, selon IDC, le marché mondial des PC a représenté 82,2 millions d’unités au quatrième trimestre, en recul de 5,6% par rapport au quatrième trimestre 2012. De son côté, Gartner évalue la baisse à 6,9% pour 82,6 millions d’unités. « Les ventes ont reculé sur une base annuelle pour le septième trimestre de suite, et même la période des fêtes n’a pas su inspirer un retournement dans les achats des consommateurs grand public », commente IDC.

Dans la zone EMEA, les ventes du quatrième trimestre ont reculé de 6,7% sur un an, à 25,8 millions d’unités, avance Gartner. Un recul intervenu dans trois régions de la zone : Europe de l’Ouest, Europe de l’Est, Afrique et Moyen-Orient.

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC affiche pour le mois de décembre un chiffre d’affaires de 49,68 milliards de dollars taïwanais (1644 M$), en net rebond par rapport à novembre 2013 (+12,1%) et en progression de 33,7% par rapport à décembre 2012. Pour l’ensemble de l’année 2013, TSMC affiche ainsi des ventes en hausse de 17,8%, à 597,02 milliards de dollars taïwanais (19,75 milliards de dollars) par rapport à 2012 …

Rappelons que la veille UMC avait annoncé pour le mois de décembre un chiffre d’affaires de 9,91 milliards de dollars taïwanais (328 M$), en baisse de 4,3% par rapport à novembre 2013 et en hausse de 13,7% par rapport à décembre 2012. Pour l’ensemble de l’année 2013, UMC affiche ainsi des ventes en hausse de 7,03%, à 123,81 milliards de dollars taïwanais (4,09 milliards de dollars) par rapport à 2012 …

Cityzen Sciences, société française spécialisée dans le développement de textiles « connectés » qui dirige le consortium Smart Sensing intégrant le sous-traitant Eolane, Payen, Cyclelab et Télécom Bretagne, vient de remporter le prix de l’innovation intégrée (Everyday Health Awards for innovation) au CES 2014 de Las Vegas. L’entreprise a dévoilé son prototype de d-shirt ou digital shirt, un vêtement connecté qui permet de calculer en temps réel des données physiologiques et de mesurer l’activité et de multiplier les usages dans l’univers du sport, du bien-être et de la santé …

Les Everyday Health Awards for Innovation récompensent les produits numériques apportant des avancées significatives en faveur de l’amélioration de la santé et du bien-être des individus. Distingué parmi 32 produits sélectionnés pour la catégorie « Innovation intégrée », le d-shirt ou digital shirt de Cityzen Sciences a bénéficié de la faveur jury mais aussi d’un fort soutien du grand public, en se plaçant en tête des votes sur les réseaux sociaux et le nombre de commentaires.

Ce prix est l’aboutissement de plusieurs années de recherche, de développement industriel et de travail sur les usages et les services par le consortium Smart Sensing, dirigé par Cityzen Sciences. Ce consortium français regroupe des industriels du monde du textile, de l’électronique, du traitement du signal, des télécommunications, des interfaces homme-machine, de la distribution et de la recherche algorithmique : Cityzen Sciences, Eolane, Payen, Cyclelab, ainsi que l'école d'ingénieurs Télécom Bretagne.

Ce programme, soutenu par la BPI depuis ses débuts, développe le premier d-shirt mondial, qui sera commercialisé à partir de mi-2014. Ce d-shirt permettra de mesurer la position GPS, le rythme cardiaque, ainsi que les accélérations et l’altitude. Il sera fourni avec un logiciel de suivi des activités sur smartphone et compatible avec des programmes de coaching en ligne.

Les 70 salariés du site d’AEG Power Solutions à Lannion peuvent souffler. Le tribunal de commerce de Saint-Brieuc a en effet rejeté la demande de la maison-mère d’AEG Power Solutions de placer son entité de Lannion en liquidation judiciaire. Un sursis, dans l’attente de la réaction du groupe néerlandais …

Spécialisé dans les produits de conversion et de régulation de puissance pour les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’éclairage, des transports et de l’industrie en général, AEG Power Solutions estime qu’il n’a plus les moyens de renflouer les pertes de l’ex-Alcatel Converters : l’entité de Lannion aura accumulé 27 millions de pertes (EBITDA) au cours des cinq dernières années, dont 11,1 millions au cours des seules deux dernières années. Le site nécessiterait un besoin de financement de 6 millions d’euros pour le premier semestre 2014 que le groupe ne veut pas consentir.

Affecté par son exposition au marché du photovoltaïque, AEG Power Solutions, qui a changé récemment de direction, déclare que son exercice 2013 devrait être déficitaire avec un chiffre d’affaires en chute de 25% par rapport à 2012, année où ses ventes avaient déjà reculé de 11%.

Selon Le Télégramme, en 2013, après l'abandon de deux projets de vente, un plan social avait conduit à la perte de vingt postes l’été dernier. La menace de nouveaux licenciements est donc toujours d'actualité, soutient le quotidien régional.

Une explosion s’est produite dans une usine de Mitsubishi Materials à Yokkaichi, dans l’Ouest du Japon, tuant cinq employés et en blessant douze autres. L’usine produit notamment du silicium polycristallin utilisé par les fabricants de tranches de silicium …

Cette tragédie humaine pourrait ainsi avoir également des répercussions sur les approvisionnements en tranches de silicium, au moins pour Sumco, rapporte la presse nippone. 70% de la production de l’usine serait en effet destinée au Japonais Sumco, l’un des principaux fabricants mondiaux de tranches de silicium pour la fabrication des semiconducteurs, rapporte Jiji Press. L’usine disposerait d’une capacité de production annuelle de 2800 tonnes.