Alstom Grid et Intel ont signé un accord de coopération dans le domaine des réseaux et des villes intelligentes afin de combiner leurs expertises et partager leurs solutions et leurs technologies. Les travaux se concentreront sur l’intelligence distribuée et la sécurisation des systèmes d’information, pour accélérer le déploiement de nouvelles architectures de réseaux smart grid (*). Cet accord est le fruit de travaux communs démarrés depuis trois ans …

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« Dans cette collaboration, McAfee, filiale d’Intel apportera son savoir-faire en matière de solutions logicielles de cyber sécurité et de technologies embarquées », a déclaré Patrick Plas, Senior Vice-Président d’Alstom Grid en charge de l’activité Power Electronics et Automation.

Embix - la co-entreprise d’Alstom Grid et de Bouygues - et Intel Labs Europe, ont également unis leurs compétences dans le projet de recherche sur les quartiers à « énergie positive », Cooperate (Control and Optimization for Energy Positive Neighbourhoods), financé dans le cadre du programme européen « Seventh » (voir article dans cette édition). Les retours d’expérience des 30 démonstrateurs-pilotes, auxquels participe Alstom Grid dans le monde, conduisent à concevoir de nouvelles architectures de contrôle et de pilotage. Ces nouvelles architectures tirent directement profit des derniers standards d’interopérabilité (CEN-CENELEC-ETSI en Europe et NIST aux Etats Unis).

(*) Les réseaux intelligents sont une évolution des réseaux électriques existants auxquels s’ajoute « l’intelligence » apportée par des architectures IT qui permettent d’assurer un flux d’information en temps réel pour gérer l’efficacité et la fiabilité du réseau électrique. Du centre de production d’énergie au consommateur final, chacun peut optimiser son usage de l’électricité. Le partage de l’information en temps réel permet l’intégration des énergies renouvelables, par définition intermittentes, qui requièrent un contrôle en temps. Certaines études internationales indiquent une économie de 5 à 15% sur les consommations grâce aux compteurs communicants, première étape des smart grids.

Après les éco-quartiers, les « quartiers à énergie positive » permettront de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, grâce à un pilotage intelligent. Pour imaginer ce pilotage, sept partenaires européens, académiques et industriels, -dont Intel Labs, Embix, une co-entreprise d’Alstom Grid et de Bouygues et Bouygues Energies & Services-, viennent de lancer le projet de recherche Cooperate (contrôle et optimisation pour les quartiers à énergie positive). Objectif : développer une plateforme informatique, basée sur les technologies du cloud computing, proposant des services de gestion et d’optimisation énergétique pour développer des quartiers à énergie positive …

Le projet Cooperate, d’une durée de trois ans, a reçu une subvention de de 3,5 millions d'euros de la Commission Européenne dans le cadre du Septième programme cadre européen pour la recherche. Au total, sept partenaires se sont engagés dans le projet : l'Université RWTH d'Aix-la-Chapelle (chef de file du projet), Bouygues Energies & Services, Embix, le CIT (Cork Institute of Technology), Intel Labs, l’Université de Manchester et le centre United Technologies Research en Irlande (UTRC-Ireland).

L’objet du projet Cooperate est de développer une plateforme logicielle ouverte, évolutive et basée sur le cloud computing. Objectif : offrir des services de pilotage énergétique et d’autres services tels que la sécurité à destination des quartiers à énergie positive. Le projet Cooperate va étudier des thèmes tels que l’effacement, le lissage de la pointe de consommation et l’optimisation de l'énergie produite localement. Il étudiera également les « business models » ad hoc.

L’ambition de Cooperate est de progresser vers des quartiers à énergie positive et de contribuer à atteindre les objectifs 3x20 fixés par la Commission Européenne pour 2020 : faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen à 20% ; réduire les émissions de CO2 des pays de l'Union de 20% ; accroître l'efficacité énergétique de 20%.

Cooperate validera ces concepts à grande échelle sur deux sites, le siège de Bouygues Construction, situé à Guyancourt en Région Parisienne, et le campus du CIT à Bishopstown en Irlande.

Hier, dans le cadre du salon Smart Grid Paris 2013, ERDF et Saft, leader mondial de la conception et de la production de batteries de haute technologie pour l'industrie, ont signé un premier accord de partenariat industriel qui va permettre notamment de tester différentes solutions d’intégration d’énergies renouvelables au réseau de distribution avec stockage d’énergie. Saft et ERDF ont associé leurs forces dans plusieurs démonstrateurs français (Venteea et Nice Grid) afin de tester différentes solutions d’intégration d’énergies renouvelables, éoliennes et photovoltaïques, au réseau de distribution …

Le stockage d’énergie est au cœur des expérimentations en cours pour valider ses conditions d’utilisation et permettre au réseau d’accueillir, dans de bonnes conditions techniques et économiques, les quantités croissantes d’installations d’énergies renouvelables à raccorder.

Cet accord prévoit les modalités d’utilisation des savoir-faire développés dans les démonstrateurs français et fonde ainsi les premières bases d’une coopération future à l’international entre les deux groupes.

Saft est le premier fabricant mondial de batteries à base de nickel et de lithium primaire pour les infrastructures et processus industriels, le transport et l'électronique civile et militaire. Saft est leader mondial des batteries pour l'espace et la défense avec ses technologies Li-ion qui sont également en cours de déploiement dans les marchés du stockage d'énergie, des transports et des télécommunications. Saft, qui possède 15 sites de production, emploie 4000 personnes dans 18 pays.

ERDF - Electricité Réseau Distribution France - créée le 1er janvier 2008, est le gestionnaire des réseaux de distribution d'électricité pour 95% du territoire métropolitain. L'entreprise, qui emploie 35000 salariés, assure l'exploitation, le développement et l'entretien de 1,3 million de km de lignes électriques au service de 35 millions de clients.

Les Japonais Juki et Sony viennent de finaliser l’accord pour rassembler leurs activités dans la fourniture d’équipements de production CMS dans une entité commune. Juki détiendra 81% du capital de la société commune et Sony 19%, via sa filiale Sony EMCS. Baptisée Juki Automation Systems, la société commune devrait être officiellement créée le 1er août 2013 …

En 2012, Juki a réalisé un chiffre d’affaires de 75,83 milliards de yens (580 M€), pour une perte nette de 8,34 milliards (64 M€). En dehors des machines de report de composants CMS, le groupe japonais fabrique également notamment des machines à coudre industrielles.

Elsys Design, société française de services de conception spécialisée dans les métiers de l'électronique, du logiciel et des systèmes embarqués, compte recruter 200 ingénieurs électroniciens et informaticiens en 2013, dont 70 jeunes diplômés actuellement en stage de fin d'études. Les offres, en CDI, sont rattachées aux centres techniques de Paris, Rennes, Grenoble, Lyon, Sophia Antipolis, Aix-en-Provence et Toulouse …

Elsys Design recherche de jeunes ingénieurs passionnés par la technique, souhaitant mettre en œuvre des technologies de pointe pour de grands industriels de l'aéronautique, de la défense, du multimédia, de l'énergie, du spatial.

Elsys Design fait partie du groupe Advans, l'un des leaders européens de la spécialité (950 ingénieurs, 75M€ de chiffre d'affaires), qui englobe également Avisto et TES.

Les deux principales organisations professionnelles françaises du secteur des technologies de l’information et du numérique, SFIB et Syntec Numérique, annoncent la constitution de Force Numérique, groupement professionnel dont l’objectif principal est d’être mieux représentés et de peser plus fortement dans le débat européen …

Si sur le plan local chacune des associations reste indépendante, tout en pouvant cependant être amenée à porter d’une seule voix des positions jointes, "la vision européenne en revanche, impose plus que jamais une intégration commune, alors même que bien des sujets concernant le numérique se jouent à Bruxelles, avant d’avoir des implications sur le plan national. Les thèmes d’actualité du numérique sont vastes et doivent être pris dès la racine, avant d’être défendus tant à Bruxelles qu’à Paris "commentent Laurent Baudart et Xavier Autexier, délégués généraux de Force Numérique.

Pour les évolutions en matière de propriété intellectuelle, redevances diverses, droit des brevets et protection des données, du développement des réglementations en matière environnementale, économie d’énergie, éco-conception et smart grids, "c’est à Bruxelles, et nulle par ailleurs, que les dossiers se traitent pour mieux anticiper leur intégration nationale", soulignent Xavier Autexier et Laurent Baudart.

Concrétisation de ce rapprochement, Force Numérique adhère à la fédération européenne DIGITALEUROPE qui, pour sa part, voit dans cet élargissement le regroupement de la partie du traitement de l’information française dans sa globalité, au sein de son organisation.