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br> C’est bien connu : historiquement, le marché des semiconducteurs croît plus vite que celui des systèmes électroniques qui les intègrent ; rien d’étonnant donc, qu’en 2010 que le contenu semiconducteurs des appareils électroniques ait établi un record à 25,4%, dépassant de 2,3 points les précédents records de 23,1% de 1995 et 2006, analyse IC Insights.

Plus surprenante est la progression du contenu semiconducteurs en 2009 (21,4%), soit la première année où le contenu semiconducteurs ait augmenté malgré la baisse du marché des puces.

Plus contestable en revanche est l’appréciation de la variation du prix moyen des circuits intégrés (ASP) donnée par IC Insights. Le cabinet d’études américain estime en effet que le prix moyen des puces a reculé de 2% en 2009, mais surtout qu’il n’a augmenté que de 1% en 2010. Les acheteurs qui ont eu à faire face à une sévère pénurie de composants l’an dernier, ont sans doute une toute autre appréciation de la hausse des prix dictée par la rareté des produits.

Maintenant ses prévisions, IC Insights estime que le prix moyen des circuits intégrés va continuer à croître ne 2011 et 2012, du fait du relativement faible niveau des investissements de production des fabricants par rapport à leurs ventes, d’un resserrement des lignes de produits et du mouvement de consolidation chez les fournisseurs. A voir.

Fort de ce constat, IC Insights estime que le contenu semiconducteurs des systèmes électroniques va continuer de progresser pour atteindre 27,8% en 2015. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et la croissance annuelle moyenne des systèmes électroniques ne s’écarte pas de 6% l’an. Pour autant, IC Insights estime que le plafond du contenu semiconducteurs est supérieur à 30%.

ARM et IBM, qui collaborent depuis 2008 au développement de blocs de propriété intellectuelle du premier adaptés aux technologies de production les plus fines du second, viennent d’étendre leur partenariat aux prochains nœuds technologiques 20 nm et 14 nm.

ARM va ainsi adapter et optimiser des cœurs de processeurs aux prochaines générations de procédé de fabrication d’IBM, dans le but de porter sur le marché des semiconducteurs qui répondent aux besoins des terminaux mobiles en matière d’augmentation d’autonomie, d’accès ininterrompu à Internet, de multimédia toujours évolué et de transactions de mieux en mieux sécurisées.

Dans le cadre de leur accord de 2008, ARM a déjà développé plus d’une dizaine de blocs de propriété intellectuelle adaptés aux procédés 32 nm et 28 nm d’IBM.

Après avoir plongé de 13,4% en 2009, le marché mondial de la sous-traitance avec ou sans conception (ODM et EMS) aurait fait un bond de 33,5% en 2010, pour atteindre 347 milliards de dollars ; cette année, ce marché devrait enregistrer une croissance beaucoup plus sage, évaluée par le cabinet d’études américain à seulement 8,5%.

Pour autant, l’élan n’est pas brisé et iSuppli estime que marché mondial de la sous-traitance atteindra 472,3 milliards de dollars en 2014.

Le cabinet d’études américain estime que 75% de la croissance de cette industrie en 2010 était dérivée d’opérations de production en Chine.

Le chiffre d'affaires du groupe Radiall au quatrième trimestre 2010 s'est élevé à 47,9 millions d’euros, en hausse de 29,7% en données publiées par rapport au quatrième trimestre 2009 ; la progression est de 23,9 % à taux de change constant.

Ce niveau d'activité soutenu a été porté par un environnement économique mondial favorable à l'industrie de la connectique et par la bonne tenue de Radiall sur ses marchés.

Sur l'année 2010, le chiffre d'affaires ressort à 185,0 M€ soit une croissance de 15,8% par rapport à 2009 en données publiées, et de 12,6% à taux de change constant. Sans atteindre le niveau de 2008, ce chiffre d'affaire reflète une nette reprise d'activité.

Sur l'année, tous les secteurs du groupe français ont progressé. Les secteurs industriel et automobile ont enregistré les croissances les plus significatives sur la période. L'aéronautique civile a poursuivi également sa croissance et son carnet de commandes reste bien orienté malgré les retards de certains programmes, tandis que l'activité militaire et spatiale a connu la croissance la moins soutenue.

Le chiffre d'affaires réalisé à l'international s'établit à 148,3 M€, en croissance de 19% par rapport à 2009, et représente plus de 80% du chiffre d'affaires global.

L'activité soutenue observée au deuxième semestre, permet à Radiall de confirmer ses prévisions d'un résultat opérationnel courant 2010 supérieur à celui constaté au premier semestre.

Comme il l’avait annoncé en août dernier, le Léti va mettre en service au cours du mois de janvier une ligne pilote de R&D sur tranches de 300mm de diamètre dédiée aux applications d’intégration 3D et d’interconnexions TSV (through-silicon vias), l’une des premières en Europe ; cette ligne pilote sera destinée aux partenaires et aux clients du laboratoire grenoblois à travers le monde, pour leurs travaux de R&D et la réalisation de prototypes.

La ligne pilote inclut des équipements de lithographie spécifiques orientés 3D, des équipements de gravure profonde, de dépôts d’isolants et de métaux, de nettoyage et de packaging.

Partenaire principal du campus Minatec, le CEA-Leti dispose de 8 000 m² de salle blanche de dernière génération, fonctionnant 24h/24 et 7j/7, pour le traitement de plaquettes de 200mm et 300mm de diamètre. Avec ses 1 200 employés, le CEA-Leti forme plus de 150 doctorants et accueille 200 collaborateurs des sociétés partenaires. Le CEA-Leti dispose d'un portefeuille de plus de 1 500 brevets.

Le fabricant californien de processeurs embarqués Tilera vient de lever 45 M$ auprès de différents investisseurs dont Cisco et Samsung, qui rejoignent ainsi Broadcom, NTT Finance, VentureTech Alliance, et Quanta Computer, en tant que partenaires la start-up.

Fondé en octobre 2004 par des chercheurs du MIT, Tilera développe des processeurs embarqués multicœurs pour les applications réseaux, sans fil et les infrastructures multimédia. L’architecture propriétaire iMesh de la start-up permettrait à la puce des performances identiques à plusieurs centaines de cœurs RISC.

Tilera, qui déclare être actuellement proche de l’équilibre en matière de résultat opérationnel, compte devenir profitable dans le courant de l’année.