La presse japonaise, par la voix du Nikkei, croit savoir qu’une grande alliance est en préparation associant une vingtaine d’entreprises pour perfectionner le développement de mémoires MRAM, avant d’en lancer une production de masse à partir de 2018 dans l’espoir de supplanter les mémoires Drams. Cette alliance, qui n’a pas encore été officialisée, associerait le fabricant de mémoires américain Micron Technology (qui a racheté cette année le Japonais Elpida Memory), à plusieurs ténors japonais, dont Renesas Electronics, Hitachi, Tokyo Electron, Shin-Etsu Handotai, etc …

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Selon la presse nippone, l’objectif des supposés partenaires est de parfaire le développement de mémoires MRAM (Magnetic Random Access Memories ou mémoires magnétiques à accès aléatoire), afin de les rendre capables de réduire la consommation des deux-tiers par rapport aux Drams existantes, avec un potentiel de densité de stockage dix fois supérieur.
Les mémoires MRAM sont des sujets de recherche partout dans le monde. Le Nikkei cite notamment les projets de Samsung et du tandem Toshiba/SK Hynix (voir leur communiqué de juillet 2011 dans ce domaine). Ajoutons qu’en France, la start-up d’origine grenobloise Crocus Technology est également sur les rangs.

Crée en 2004 par essaimage du Spintec, -un laboratoire commun au CNRS et au CEA-, Crocus a signé en mai dernier un accord de licence et de promotion conjointe avec le fondeur de spécialité israélien TowerJazz. Cet accord permet à TowerJazz d’utiliser la technologie MLU (Magnetic Logic Unit) de Crocus pour les applications embarquées SoC de ses clients. Crocus prévoit également d’utiliser les capacités de production du fondeur pour mettre sur le marché dans le courant de l’année ses propres capteurs magnétiques et mémoires non volatiles. Crocus est dirigé par Bertrand Cambou.

A l'occasion de ses 25 ans, CadSoft Computer, fournisseur de logiciel de conception de cartes appartenant depuis 2009 au groupe de distribution Premier Farnell, a mené une enquête mondiale sur les concepteurs de PCB, dont il révèle aujourd’hui les résultats. Depuis la création de l'entreprise en 1988, le secteur de l'électronique a considérablement évolué. L'essor des communautés d'échange et des réseaux sociaux représente les deux plus grandes tendances de ces dernières années. Selon cette enquête, 83% des personnes interrogées considèrent les communautés d'échange en ligne comme « vitales » ou « essentielles » à l'élaboration de leur travail, bien que près de la moitié d'entre elles (41%) reste inactive sur ces sites …

42% des personnes interrogées pensent également que les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook influencent leurs conceptions et représentent au même titre que les forums une source d'informations utile en termes de nouveautés produits, d'astuces et d'idées de conception. Pourtant, 36% d'entre eux, -une proportion presque équivalente-, ne voient pas l'intérêt des réseaux sociaux car ils comportent selon eux beaucoup trop de « bruit ».

« Il y a 25 ans, les concepteurs de PCB n'avaient pas la chance de pouvoir accéder aux forums en ligne et aux réseaux sociaux. Il est donc évident qu'une grande majorité d'entre eux en voient aujourd'hui les avantages. En revanche, qu'un si grand nombre n'utilise pas ces canaux est surprenant. Résultat, les ressources qu'offrent les communautés en ligne comme element14 restent souvent inexploitées par toute une génération de développeurs de PCB. Les réseaux sociaux comme Twitter souffrent aujourd'hui de préjugés peut-être causés par un manque de compréhension. Cela suggère aussi que les utilisateurs ne savent pas faire abstraction du contenu non pertinent et limiter le flux d'informations pour ne s'intéresser qu'aux spécialistes influents et partageant les mêmes valeurs. Twitter n'est pas réservé aux adolescents et à la culture pop », commente Thomas Liratsch, directeur général de CadSoft Computer.

Les résultats de l'enquête révèlent également que :
• Près de deux tiers des personnes interrogées (64%) pensent que les cartes de développement open source réduisent les besoins d'une conception de PCB personnalisée
• 74% des personnes interrogées orientent leur conception vers des applications de contrôle système et près de la moitié d'entre eux (46%) se concentre sur du matériel libre
• La majorité des développeurs privilégie la fonctionnalité aux coûts lors de l'achat d'outils de conception et 60% d'entre eux considèrent la fonctionnalité comme un facteur « d'une importance capitale »
• element14 a été élu le forum en ligne le plus populaire pour les développeurs de PCB par les personnes interrogées
• 87% des personnes interrogées considèrent l'amélioration de la gestion de bibliothèques et la création plus rapide de références comme des éléments souhaitables voire nécessaires aux futures versions de CadSoft EAGLE
• La majorité des développeurs (30%) travaille à l'élaboration de 1 à 3 nouvelles conceptions ou mises à jour par an, alors que 24% en élaborent plus de 10

Menée en octobre 2013, l'enquête recense les réponses d'ingénieurs professionnels de 42 pays. CadSoft s'est spécialisé dans le développement du logiciel de CAO EAGLE, un logiciel permettant de concevoir des circuits imprimés (PCB), qui propose trois modules (éditeur schématique, éditeur de configuration et autorouteur) dans une seule et même interface utilisateur. La fonction DesignLink donne accès aux prix et aux données de 4 millions de produits en provenance de Farnell element14.

Résultats complets de l'enquête

Le groupe Fagor, placé en redressement judiciaire le 7 novembre, pourra procéder au redémarrage partiel de ses activités d’électroménager conformément au plan mis en œuvre par l'administratrice judiciaire. Un effort des banques créancières en faveur du redémarrage de Fagor-Brandt a permis d'obtenir l'injection par leur soin d'un prêt de 5M d'euros, ainsi que la levée des gages sur les stocks de produits finis représentant environ 9 millions d'abandon de créances, soit un effort total des banques créancières d'un montant de 14M€ …

L'Etat a décidé d’accompagner cet effort et de mobiliser 10M€ de prêt au titre du Fonds pour le développement économique et social pour contribuer au financement du redémarrage d'activité sur le site d'Orléans. Comme le prêt des banques, son remboursement est prévu en plusieurs échéances d'ici à mars 2014, des garanties ayant en outre été prises.

Ce redémarrage de l’activité, nécessaire au financement de la période d'observation, est un préalable au dépôt et à l'examen des projets de reprise, insiste cependant le gouvernement. Celui-ci a ainsi eu connaissance de plusieurs manifestations d'intérêt « qui sont sérieuses mais doivent être désormais consolidées ».

La filiale française du groupe espagnol emploie environ 1800 personnes et ses quatre sites de production sont à l’arrêt depuis le 21 octobre, faute de pouvoir payer les fournisseurs.
En dépôt de bilan, le groupe Fagor, filiale de la coopérative basque Mondragon, a un endettement qui dépasse les 800 millions d’euros et l’empêche de poursuivre ses activités sans restructurer sa dette.

Cinquième fabricant européen d’électroménager, le groupe Fagor détient une part de marché de 16,3% en Espagne, de 14,2% en France et de 7,2% en Pologne. Avec un chiffre d’affaires de 1,167 milliard d’euros en 2012, le groupe est présent dans 130 pays au travers de 10 marques commerciales.

Alten, spécialiste français de l’ingénierie et du conseil en technologies, poursuit son développement en annonçant l’acquisition d’une société internationale de conseil en technologies, principalement présente aux Etats-Unis et en Europe. Réalisant un chiffre d’affaires prévisionnel 2013 d’environ 42 millions d’euros, avec un effectif de 350 ingénieurs, cette société, dont l’identité n’a pas été dévoilée, intervient dans les secteurs de l’automobile, de l’énergie et des télécoms …

Cette opération devrait être finalisée d’ici la fin de l’année et sera intégrée dans les comptes d’Alten en 2014.

En 2012, Alten a réalisé un chiffre d’affaires de 1198 M€ avec un effectif de 15 950 personnes. Le groupe français a réalisé 36,8% de son activité à l’international.

Le conglomérat américain Emerson (24,4 milliards de dollars de CA en 2012) a cédé le contrôle de son activité dans les cartes embarquées et la puissance au fonds d’investissement Platinum Equity, comme cela avait été annoncé cet été. Emerson a cédé sa division Embedded Computing and Power pour 300 millions de dollars en numéraire et en conserve 49% du capital en tant qu’actionnaire passif …

La division, qui opère désormais en tant qu’entreprise indépendante, a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires d’environ 1,4 milliard de dollars. Avec son siège en Californie, la division conçoit et fournit des technologies utilisées dans les équipements télécoms et informatiques et pour d’autres applications.

Cette division n’était plus stratégique dans le portefeuille d’activités du groupe diversifié. Emerson est un fournisseur mondial de solutions technologiques organisé en cinq branches pour l'alimentation de réseaux, la gestion de processus, l’automatisation industrielle, les technologies liées au climat, les solutions résidentielles et civiles.

Du bout des lèvres, Apple a admis avoir racheté l’Israélien Primesense, un spécialiste des capteurs de détection de mouvements, notamment à l’origine de la première version du système Kinect de la Xbox de Microsoft qui permet ainsi de jouer sans manette. Le montant de l’acquisition, non dévoilé, serait de plus de 350 millions de dollars …

La reconnaissance gestuelle, que permet la technologie de semiconducteurs et de capteurs 3D de la start-up israélienne, est au cœur des priorités d’Apple, pour ses appareils mobiles, mais aussi pour ses projets dans la télévision connectée et plus généralement pour les applications résidentielles.

Ce n’est pas la première acquisition pour Apple : début 2012, l’Américain avait déjà confirmé l’acquisition de l’Israélien Anobit, qui a développé une technologie de contrôleurs de mémoire flash permettant d’optimiser l’utilisation, la capacité de stockage et la durée de vie de la mémoire flash. La presse israélienne avait alors évoqué un montant d’acquisition de 500 millions de dollars.

Au titre de son exercice clos le 30 septembre 2013, le Toulousain Alpha MOS, spécialiste de la fabrication de nez, langue et oeil électroniques à usage industriel, a réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de 8,87 Millions d’Euros, en progression de 3,3% par rapport à l’exercice précédent …

Après un début d’exercice difficile, la société a réussi à stabiliser son activité, marquant une amélioration par rapport à l’exercice précédent, et à maintenir sur l’ensemble de l’exercice une progression de son chiffre d’affaires.

Sur l’exercice, les prises de commandes ont atteint 8,6 M€ (contre 8,15 M€ en 2011/2012 soit une progression de 5,5%). Au 30 septembre 2013, le carnet de commandes s’établissait à 1,9 M€ (contre 1,8 M€ au 30 septembre 2012).

Créée en 1993, ce spécialiste de la numérisation de l’odorat, du goût et de la vue est implanté au Japon, en Chine et aux Etats-Unis et détient un parc de plus de 1800 instruments installés à travers le monde.