<

publicité

br> Au premier trimestre, les livraisons de téléviseurs dans le monde ont été inférieures de 10% à 15% aux attentes des fabricants, en raison d’une demande moins forte que prévue en Europe et en Amérique du Nord et d’une volonté délibérée de stabilisation de l’économie chinoise, souligne DisplayBank ; 48 millions de téléviseurs à écran plat ont tout de même été vendues dans le monde, dont 44 millions de téléviseurs LCD et 4 millions de récepteurs à écran plasma.

Les ventes du premier trimestre ont ainsi été supérieures de 6,6% à celles des trois premiers mois de 2010. La pénétration des dispositifs de rétroéclairage à DEL s’est accrue, puisqu’ils ont équipé 32% des téléviseurs LCD vendus au premier trimestre.

En février, les ventes de téléviseurs ont reculé de 32,5%, à 12,8 millions d’unités par rapport à janvier, à cause du nouvel an chinois, poursuit DisplayBank.

En février, Samsung s’est adjugé 20,5% du marché des téléviseurs à écran plat, contre 15,8% pour LG et 9,2% pour Sony. Concernant les modèles LCD à rétroéclairage à DEL, Samsung a obtenu 25% du marché, contre 14,9% pour Sharp et 13,5% pour Sharp.
Le cabinet d’études s’attend à ce que les ventes de téléviseurs à écran plat atteignent 46 millions d’unités au deuxième trimestre.

Selon Strategy Analytics, le marché mondial des circuits bande de base pour réseaux cellulaires a progressé de 20%, à 13,2 milliards de dollars en 2010 ; grâce à l’acquisition de la l’activité sans fil d’Infineon, Intel est devenu le numéro quatre du secteur, derrière l’intouchable Qualcomm, le Taïwanais MediaTek et Texas Instruments.

Avec 40% du marché, Qualcomm possède une part de marché supérieure à celles cumulées de ses trois poursuivants.

Grâce à son positionnement sur les technologies UMTS/W-CDMA, Intel occuperait déjà une place de numéro trois de ce sous-secteur. ST-Ericsson a perdu du terrain l’an passé, mais devrait regagner des parts de marchés à partir du deuxième semestre, grâce à contrats avec des fabricants de téléphones mobiles W-CDMA de premier plan.

Selon Strategy Analytics, les plus fortes croissances (à trois chiffres) ont été enregistrées par Broadcom et Spreadtrum. Le Taïwanais MediaTek a livré le plus de circuits bande de base l’an passé, mais son positionnement sur l’entrée de gamme et la guerre des prix déclenchée sur le ce secteur par MStar Semiconductor et Spreadtrum ont eu raison de la croissance de ses revenus. MediaTek et Spreadtrum détiendraient ainsi 45% les livraisons de circuits bande de base GSM/GPRS/EDGE en 2010.

Quant aux futurs circuits LTE pour réseaux 4G, Strategy Analytics estime que Qualcomm, ST-Ericsson, Icera, Intel, Renesas, Broadcom et Altair Semiconductor, en seront les principaux fournisseurs au cours des prochaines années.

Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) annonce avoir finalisé l’acquisition de la participation indirecte d’Areva dans STMicroelectronics ; le FSI devient ainsi un actionnaire de référence de ST avec une participation indirecte de 10,9% au capital de la société.

Au terme de l’opération, le FSI est désormais actionnaire à 79,2% de FT1CI, société holding commune avec le CEA détenant 50% du capital de la société ST Holding (STH) aux côtés du Trésor italien qui en détient le solde. STH détient indirectement environ 27,5 % du capital de ST.

Le FSI reprend les droits et obligations d’Areva au titre du pacte conclu entre les actionnaires de ST Holding. Le FSI a dans ce cadre demandé que soient proposés à l’assemblée générale annuelle de STMicroelectronics, devant se tenir le 3 mai 2011, le renouvellement de Didier Lombard dans son mandat de membre du conseil de surveillance et la nomination de Jean d’Arthuys et Jean-Georges Malcor en tant que nouveaux membres du conseil de surveillance.

Le FSI et le Trésor italien ont en outre atteint un accord de principe visant à proroger, jusqu’au 31 décembre 2011, la période de stabilité prévue au pacte d’actionnaires de STH et qui devait initialement prendre fin au 17 mars 2011.

Créé fin 2008 afin d’apporter une réponse à un déficit structurel de fonds propres des entreprises, le FSI a pour mission d’investir au capital d’entreprises porteuses de croissance et d’accompagner leur stratégie sur le moyen-long terme.

Pour 2011, le FSI s’est fixé trois priorités : promouvoir un investissement socialement responsable, inscrire son action dans la dynamique de développement des filières industrielles et élargir son périmètre d’action dans les régions en direction des PME.

Le total des actifs du FSI se monte au 31 décembre 2010 à 21,8 milliards d’euros. Les engagements du FSI dans l’industrie et les services atteignent 16,2 milliards d’euros.
Depuis sa création, le FSI a investi 3,5 milliards d’euros, dont 2,4 milliards d’euros en direct dans 42 entreprises de toutes tailles. Il a également investi 1,1 milliard d’euros via des fonds et des fonds de fonds généralistes ou thématiques.

Le Conseil de l’Union européenne vient de publier un rapport sur l’examen à mi-parcours du programme européen de radionavigation par satellite Galileo ; il réaffirme l’objectif d’atteindre une capacité opérationnelle initiale en 2014-2015 pour Galileo, tout en insistant sur la nécessité de réduire les coûts.

Le Conseil note en effet que les segments terrestres et spatiaux de Galileo développés dans la phase de validation en orbite sont presque achevés et que les premières commandes réalisées dans le cadre de la passation de marchés publics dont fait actuellement l'objet la phase de déploiement de Galileo devraient permettre d'atteindre une capacité opérationnelle initiale en 2014-2015. Il invite toutes les parties prenantes à tout mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif et souligne l'importance de ces avancées pour instaurer la confiance nécessaire parmi les fabricants de récepteurs et les concepteurs d'applications, ce qui permettra de faciliter l'adoption des produits et des services concernés ainsi que les investissements y afférents.

Le Conseil demande également instamment à la Commission de poursuivre son analyse des coûts des programmes et des risques qu'ils comportent afin de déterminer toutes les solutions possibles pour réduire les coûts et les risques potentiels et optimiser les programmes, telles que la double source d'approvisionnement pour la fourniture de satellites et de lanceurs.

Examen à mi-parcours des programmes européens de radionavigation par satellite