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br> Le projet de recherche & développement Tours 2015, porté par le site de production de STMicroelectronics à Tours en lien avec le CEA et 13 laboratoires du CNRS, a été sélectionné par les pouvoirs publics dans le cadre du premier appel à projets « nanoélectronique » du programme économie numérique ; le projet Tours 2015, d’une durée de 5 ans (2012-2016), vise l’étude et le développement de composants nouveaux destinés à la maîtrise avancée de l’énergie dans les dispositifs électroniques.

Le coût de ce projet, d’une durée de 5 ans, est de 164 millions d’euros, et l’aide versée par l’Etat au titre du soutien aux travaux de R&D est de 69 millions d’euros, dont 34 millions d’euros pour STMicroelectronics. Les investissements d’avenir financeront également la mise en place par la recherche publique d’une installation pilote, d’un coût de 34 millions d’euros sur le site même de l’industriel, partagée entre les partenaires et destinée à l’étude et à la réalisation de micro-batteries. Soit une intervention publique totale de 103 millions d’euros.

Le projet de R&D porte sur trois domaines : des composants pour la conversion de l’énergie utilisant de nouveaux matériaux semiconducteurs tels que le nitrure de gallium ; des composants passifs aux performances accrues et à très faibles pertes grâce à l’emploi de nouveaux matériaux isolants ; et, enfin, l’intégration de micro-batteries et de circuits de récupération de l’énergie dans les composants électroniques.

Les technologies développées dans le cadre de Tours 2015 présentent de nombreuses applications pour les acteurs de filières industrielles variées : habitat, automobile, transports, énergie, médical, applications industrielles ou encore biens de consommation.
Tours 2015 complète les 8 premiers projets de R&D sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets « nanoélectronique n°1 » et bénéficiant d’un soutien public à hauteur de 135 millions d’euros pour 325 millions d’euros de dépenses de R&D. Un deuxième appel à projets consacré à la nanoélectronique avait été lancé le 21 juillet 2011. 15 projets ont été soumis dans ce cadre et sont en cours d’instruction. Le soutien au projet Tours 2015 sera soumis à l’approbation de la Commission européenne.

Le gouvernement vient d’allouer 46 millions d’euros pour les deux premiers « projets de recherche et développement structurants des pôles de compétitivité » qui concernent le domaine des technologies de la santé, sont le fruit de la coopération entre des PME, des ETI, des laboratoires publics et des hôpitaux, et représentent au total un budget de près de 100 millions d’euros ; parmi les deux lauréats, figure le projet Intense, piloté par la société SORIN CRM, qui s’est donné comme objectif de développer de nouveaux dispositifs électroniques implantables pour étendre l’utilisation de la technique de la neurostimulation à des pathologies telles que l’insuffisance cardiaque.

Quant au projet C4C, piloté par la société CellForCure, il vise à mettre en place le premier plateau technique français d’industrialisation des thérapies cellulaires. Ainsi, de nombreuses maladies comme certains types de diabète et de cancer, l’insuffisance cardiaque ou l’incontinence pourront à l’avenir être traitées par le remplacement de cellules défaillantes par des cellules opérationnelles.

Doté d’une enveloppe de 300 millions d’euros confiée à Oséo, cet appel à projets « Projets de recherche et développement structurants des pôles de compétitivité » avait été lancé en décembre 2010. Il reste ouvert avec une date limite de dépôt des dossiers fixée au 15 janvier 2013.

Le mois dernier, -pour la première fois depuis septembre 2010-, les commandes d’équipements américains pour la fabrication des semiconducteurs sont redevenues supérieures aux facturations, permettant au book-to-bill américain d’atteindre 1,01 contre 0,96 en janvier ; selon SEMI, qui publie ces statistiques, ce sont les investissements chez les fondeurs et dans les procédés avancés pour la fabrication des mémoires flash NAND, des microprocesseurs, qui tireront le marché cette année.

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,33 milliard de dollars en février, soit 12,2% de plus qu’en janvier et 16,5% de moins qu’en février 2011. Les facturations ont pour leur part augmenté de 4% en un mois, à 1320 M$, et ont été inférieures de 28,3% à celles de janvier 2011. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains a remonté à 1,01, contre 0,96 en janvier, 0,85 en décembre, contre 0,83 en novembre, 0,74 en octobre, 0,71 en septembre, 0,80 en août et 0,85 en juillet.



Rappelons que la hausse des commandes d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs s’est poursuivie en février pour les machines d’origine japonaise, mais à un rythme moins rapide que les facturations, conduisant ainsi à un recul du book-to-bill (rapport commandes sur facturations) qui tombe en dessous de l’unité. Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont en effet représenté 99,797 milliards de yens en janvier (1197 M$), en hausse de 0,5% par rapport à janvier 2012, et en baisse de 5,7% par rapport à février 2011. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 9,2% en un mois, à 101,787 milliards de yens (1221 M$) et ont été supérieures de 0,9% à celles de février 2011. Le book-to-bill japonais est ainsi redescendu à 0,98, contre 1,06 en janvier, 1,20 en décembre, 0,97 en novembre, 0,83 en octobre, 0,75 en septembre et 0,76 en août.

Après avoir progressé de 8,4% en 2001, à 44 milliards de dollars, Gartner estime désormais que les investissements en équipements pour la fabrication des semiconducteurs vont reculer de 11,6% cette année, à 38,93 milliards de dollars, avant de se reprendre de 10,5% en 2013, à 43,03 milliards.

Globalement, les dépenses d’investissement dans l’industrie du semiconducteur, qui avaient augmenté de 16,3% en 2011, à 65,75 milliards de dollars, devraient ainsi reculer cette année de 7,3%, à 60,94 milliards de dollars, avant de progresser de 3,5% en 2013, à 63,04 milliards.

Gartner estime ainsi que le taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs va descendre jusque vers 80% d’ici la mi-2012, avant de remonter progressivement vers un peu plus de 90% d’ici la fin de l’année. Pour les circuits les plus avancés , le retour à un taux supérieur à 90% sera plus rapide.

Le marché des équipements de traitement de tranches (front end) devrait reculer cette année de 12,7%, à 31,29 milliards de dollars, avant de progresser de 7% en 2013. Celui des équipements d’assemblage et de packaging au niveau de la tranche devrait reculer de 4,6% cette année, à 1,4 milliard, puis progresser de 34,8% en 2013. Le marché des équipements d’assemblage et de packaging au niveau de la puce devrait reculer de 7,3% cette année, à 4 milliards, puis progresser de 19,2% en 2013. Enfin, le marché mondial des équipements de test devrait reculer de 8,2% cette année, à 2,23 milliard de dollars, puis augmenter de 29% en 2013.

A l’instar d’Orange, Bouygues Telecom annonce à son tour son plan de déploiement de la 4G dont il a acquis des fréquences pour un montant total de 911 millions d’euros ; en démarrant dès juin par l’agglomération lyonnaise, Bouygues Telecom continuera son déploiement en 2012 avec l’objectif d’avoir 5000 sites prêts à accueillir la 4G LTE en fin d’année.

Début 2013, ses clients pourront bénéficier d’un réseau commercial 4G et les principales agglomérations seront couvertes en 4G à fin 2013.

Bouygues Telecom, qui couvre par ailleurs 94% de la population française en 3G+, continue de faire évoluer ce réseau pour permettre à ses clients de profiter de débits de 21 ou 42 Mbits/s, soit près de 6 fois plus rapides que ceux de la 3G+ actuelle. Fin juin 2012, 50% de la population sera couverte en 42Mbits/s.

Créée en 1994, Bouygues Telecom compte 11 304 000 clients dans le mobile, 1 241 000 clients dans le haut débit fixe, et plus de 1,5 million de professionnels et d’entreprises.